Vélo en fibre de bambou : la double aventure de l’innovateur-voyageur Partie 2


Partie 2 : du vélo en bambou à la longue itinérance

Après avoir échangé avec l’innovateur,  nous poursuivons l’entretien avec Tony Morvant le voyageur.


 

RayonRando : « Parlons voyage maintenant. Parmi tes motivations pour partir, il y a donc une vraie démarche de création industrielle, une sorte de test longue durée de ton invention ? »

Tony Morvant : « Oui, c’est à la fois une démonstration par l’exemple des vertus du matériau, et une sorte d’action marketing pour faire le buzz et valoriser mon projet. J’espère ainsi approfondir et démontrer les usages possibles de la fibre de bambou.

Au-delà, ce projet répond aussi à une envie de voyager  longtemps. Mes voyages précédents, de quelques semaines m’ont toujours laissé un goût de trop peu, l’impression d’avoir à peine commencé le voyage.

Enfin, mon périple sera aussi l’occasion de rencontrer des gens qui travaillent le bambou ou d’autres fibres naturelles ; une sorte de voyage d’étude. Je compte ainsi visiter une bambouseraie en France et surtout m’arrêter dans plusieurs pays d’asie (Cambodge, Chine…) où le bambou est cultivé et utilisé de multiples façons. »

Déjà sur la route du Cambodge

 

 

RR : « Peux-tu nous parler de ton parcours prévisionnel ? »

TM : « L’idée est de rejoindre l’Asie par l’Europe du Sud, la Turquie et l’Iran, les Emirats Arabes Unis, Oman, puis de parcourir l’Inde, le Népal, redescendre par l’Asie du Sud Est (avec un long stop au Cambodge), remonter par les îles et la Chine. Au total, un parcours d’une durée d’un an et demi  à 2 ans . »

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RR : «En fait, tu n’as pas un roadbook bien établi mais quelques grands objectifs qui laissent la part belle à l’improvisation ? »

TM : « Exactement, l’idée est de faire peut-être 60-80 km par jour et de chercher à rencontrer des gens, et, quand c’est possible loger chez l’habitant et passer une soirée conviviale.

Le matériel de camping me permettra d’être autonome si besoin ou si j’ai envie de rester dans la nature.

Le parcours se fera un peu au jour le jour. C’est une façon de vivre pleinement le voyage, sans contraintes impératives. »


 

Pour son équipement de cycliste, Tony s’est équipé avec les conseils de Rayonrando.com des guêtres Bike Gaiter Short ainsi que du pantalon de pluie Drop Pants II de la marque Vaude.

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La curiosité que va susciter cet étonnant véhicule tout au long du chemin devrait faire baisser la moyenne kilométrique. Mais Tony a tout son temps. S’il a hâte de partir, il n’est pas pressé d’arriver.

Départ  le 18 septembre 2016.

Nous vous tiendrons au courant de la suite de ses aventures.

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