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En randonnée, les incidents imprévisibles peuvent être nombreux : grosses intempéries, blessure, maladie, égarement, casse matérielle. Un petit pépin peut parfois nous mettre en danger si on ne peut pas y faire face.
En dehors de ma trousse à pharmacie, je ne pars donc pas en randonnée sans divers accessoires de sécurité. Je vous propose une petite liste de ce que j’utilise en général. Il s’agit d’un exemple, mais qui ne prétend pas être exhaustif, ni adapté à toute les situations.
Le téléphone portable ne capte pas toujours. Il faut parfois monter sur une crête ou redescendre pour appeler les secours, ce qui n’est pas toujours possible.
En complément, je prends systématiquement un sifflet, fixé sur la bretelle de mon sac à dos. En cas de chute, cela permet de se signaler, même si on n’a pas la force de crier. Mais, ça peut aussi être utile pour retrouver son partenaire, qui a pris une autre direction au croisement des chemins. On peut même convenir d’un code pour se répondre (2 coups de sifflet = « Je ne bouge pas, rejoins-moi » ; un coup = « J’arrive, attends-moi. »).
Si vous partez seuls, pensez à la balise de détresse personnelle, dites balise PLB, qui vous permet de demander des secours par l’envoi d’un signal satellite.
Si vous êtes immobilisé, blessé ou malade, il faut pouvoir vous protéger du froid et ceci même si vous partez en plein été. Prévoyez :
Enfin, cas particulier mais pas impossible : une bombe à poivre peut avoir quelque efficacité si vous rencontrez une grosse bêbête velue au Canada ou en Europe de l’Est par exemple.
Prévoyez toujours un peu au-delà de votre besoin réel. Vous devriez toujours avoir en réserve un ravitaillement d’urgence :
Vous avez sans doute votre GPS sur votre smartphone. En France, l’application Geoportail permet d’avoir les cartes IGN 1/25000 sur le smartphone. En utilisation en mode avion et en faisant le point simplement quand on n’est pas sûr d’être sur le chemin, vous pouvez tenir en certain temps. Mais pensez au départ à vérifier l’affichage correcte de toute la zone de randonnée.
Toutefois, ce n’est pas une garantie suffisante car votre gps peut être hors service pour un problème de batterie ou suite à une chute.
Il est utile d’avoir une carte, IGN 1/25000 de préférence, une boussole pour bien utiliser la carte et si possible un altimètre. La carte ne sert pas qu’en cas de panne du gps. Si vous devez changer de parcours (col enneigé, dégradation météo, problème de santé), il n’est pas aisé de visualiser un parcours alternatif sur le petit écran du gps, tandis que la carte donne une vue d’ensemble qui permet d’identifier une voie alternative, sans forcément rebrousser chemin.
Certaines casses de matériel peuvent vite devenir problématique. Par exemple, une semelle de chaussure qui se décolle ou une bretelle de sac à dos qui cède. Il faut pouvoir faire une réparation de fortune pour continuer sa route.
Pour moi, il est nécessaire d’avoir un petit kit de réparation, outre un couteau de poche : ficelle, élasto, patch autocollant imperméable ou du duct tape (ruban adhésif toilé ; prendre un petit rouleau ou bien enrouler un morceau autour d’un crayon ou d’un briquet par exemple), sparadrap, aiguille et fil nylon, lacet. Avec ça, je peux réparer pas mal de chose.
Bien sûr, les équipements de sécurité ne servent jamais. Sauf le jour où on en a besoin. Quand on fait la chasse au poids, on peut avoir envie de dégager le bonnet qu’on traine partout et qui n’a jamais servi en été.
Mais en randonnée, l’imprévoyance ne laisse pas beaucoup d’option quand un pépin survient au mauvais endroit et au mauvais moment.
Alors, mon petit pack de survie est toujours dans mon sac et accessible.