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Comment économiser le gaz en randonnée ? Lire l'article
Chaussures de rando : souple ou ferme ? Lire l'article
Les 10 meilleurs sacs de couchage ultra-légers Lire l'article
Au moment de partir en randonnée, vous hésitez : faut-il prendre une cartouche ou deux ? Une cartouche c’est le risque de la panne en pleine montagne ; 2, c’est peut-être un surpoids finalement inutile. Vous vous demandez également si vous pouvez vous contenter d’une cartouche déjà entamée ?
Une cartouche de gaz standard de 450 ml pèse autour de 400 g. Optimiser sa consommation de gaz permet donc à la fois de partir l’esprit tranquille et potentiellement de s’alléger.
Rayonrando vous propose dans cet article différentes méthodes pour économiser le gaz et allonger la durée de vie de votre cartouche, en agissant sur le matériel, les aliments cuisinés et la méthodologie pour chauffer.
Parfois vu comme un accessoire lourd et peu utile, le pare-vent s’avère être très efficace pour faire fonctionner votre réchaud d’une façon optimale.
La plupart des réchauds sont sensibles au moindre souffle. On entend très bien la flamme vaciller au moindre courant d’air. Il n’est donc pas nécessaire d’attendre une tempête pour sortir le pare-vent, celui-ci sera utile en toutes circonstances.
Ces pare-vent peuvent aussi être très léger. Chez Rayonrando le modèle le plus léger pèse seulement 50 g : Pare-vent Nova d'Optimus !
Mais si c’est encore trop, vous pouvez utiliser la nature pour réaliser la même protection. Quelques grosses pierres bien placées protégeront partiellement la flamme. Notez cependant que cette construction ne sera pas aussi efficace qu’un pare-vent en aluminium englobant intégralement le réchaud sans aucun passage d’air. Et vous n’êtes pas certain de retrouver un pare-vent naturel au prochain bivouac.
Evident pour beaucoup, le couvercle est l’élément parfois oublié à côté de la popote avec quelques tranches de saucisson dessus. C’est une assiette pratique, mais n’oubliez pas sa fonction première permettant de contenir efficacement la chaleur et d’arriver ainsi plus rapidement à l’ébullition.
Il existe plusieurs types de réchauds pour cuisiner en randonnée. Vous trouverez ici notre article sur les meilleurs d’entre eux : lien
Le réchaud intégral est celui qui vous permettra d’économiser le plus de gaz. Le modèle Jetboil Flash est l’un des plus connus. En emboitant chaque partie, ce type de réchaud protège intégralement la flamme du vent et transfert le maximum de chaleur via un répartiteur intégré. La dissipation de la chaleur est minimisée grâce au couvercle bien hermétique ainsi que la housse néoprène située tout autour du contenant. La différence de montée en température par rapport à un réchaud classique est impressionnante.
Certaines popotes comme la Terra Weekend HE de Optimus intègrent un répartiteur de chaleur.
Le répartiteur est un ensemble de nombreuses petites parois métalliques situées entre le réchaud et la popote. Il permet de capter et répartir la chaleur sur toute la surface de la popote pour un chauffage optimal.
Outre l’optimisation du matériel, le choix des aliments en fonction du temps de cuisson est un élément essentiel d’économie de gaz.
Faire cuire du riz complet, des pâtes « 3min » ou un plat lyophilisé, ce n’est pas la même chose en consommation de gaz.
Laissez à la maison les riz et pâtes à cuisson 10 minutes.
Voici quelques options possibles :
Attention au réglage du débit de gaz. Lorsque l’on a très faim, on peut avoir tendance à ouvrir le gaz à fond, pour chauffer rapidement. En effet le temps de chauffe sera rapide, mais le gaz dépensé sera également très important. En trouvant un intermédiaire dans ce réglage, vous obtiendrez un rendement optimal entre temps de cuisson et gaz dépensé. Donc doucement sur la molette.
Ca y est le réchaud est allumé, l’eau chauffe. Et pendant combien de temps ?
L’objectif est très souvent l’ébullition. Mais le temps nécessaire pour l’atteindre peut parfois être long (à cause du froid, du vent). Si votre eau est propre, qu’elle ne nécessite pas l’ébullition pour éliminer les virus et bactéries, alors vous pouvez vous arrêter à l’objectif « frémissements ». Vous gagnerez ainsi un temps de chauffe et donc une quantité de gaz non négligeable.
La durée de cuisson peut, elle aussi, être raccourcie. Ainsi pour des pâtes « 3min », vous pouvez couper le gaz au bout de 2 min. Un soir d’été assez chaud, l’eau de la popote mettra du temps à refroidir, mais la température peut baisser rapidement selon les conditions.
On hésite parfois à emmener une cartouche de gaz entamée car on a aucune idée du gaz restant.
Voici une astuce pour connaitre approximativement le niveau de gaz restant dans votre cartouche :
Voici un exemple en photos avec des cartouches de gaz de la marque MSR :
Des repères sont inscrits sur ce modèle de cartouche pour indiquer plus précisément votre niveau de gaz suivant la ligne de flottaison.
Ces conseils d’économie de gaz en randonnée peuvent être utiles en toute circonstance. Mais ils trouvent tout leur sens si vous partez avec une réserve que vous pensez « un peu juste ».
Nous vous conseillons après quelques jours de rando de vérifier le niveau de gaz restant afin de mesurer votre consommation quotidienne. Cela vous permettra d’évaluer si vous devez être particulièrement économe pour les jours suivants.
Ne sacrifiez pas pour autant les moments de plaisir, comme celui de faire de temps à autre une raclette maison en rando ! Bien manger fait partie du plaisir de la rando et soutient le moral des troupes.
A l’essayage en magasin ou à la maison, une chaussure souple paraitra souvent plus confortable qu’une chaussure ferme ou dure. Mais ne vous y fiez pas : pour votre randonnée vous avez peut-être besoin d’une chaussure plutôt ferme, voire bien ferme.
Sureté du pas, confort de marche, réduction de la fatigue, prévention des douleurs et blessures : le choix de la souplesse ou fermeté plus ou moins forte de la chaussure a de multiples conséquences.
Rassurez-vous RayonRando est là… Je vous propose quelques conseils pour bien comprendre votre besoin pour vous orienter vers le bon modèle.
On pense d’abord bien sûr à la semelle, plus ou moins costaude, dont l’épaisseur, mais aussi la composition et la structure détermineront la fermeté.
Mais 2 chaussures avec la même semelle n’offriront pas forcément la même fermeté. En effet, le type de chausson aura également une incidence :
Par exemple chez Asolo, les modèles Drifter et Greenwood utilisent la même semelle, mais la Greenwood avec son chausson d’une seule pièce de cuir est plus ferme que la Drifter avec son chausson cousu en tissu et cuir.
Attention toutefois, la souplesse de la chaussure ne dépend pas que de la chaussure, mais aussi du poids du marcheur. Une chaussure ferme pour une personne de 70 kg pliera beaucoup plus facilement pour une personne de 90 kg.
Ne vous fiez donc pas à la première impression quand vous essayez de plier la chaussure à la main : elle peut être dure à la main mais bien souple sous l’effet de votre poids lorsque vous marchez.
La souplesse permet d’avoir un déroulé du pied naturel, comme lorsqu’on marche pieds nus. La chaussure s’arrondit pour suivre le mouvement du pied.
La contrepartie, c’est que les appuis sont moins sûrs. Sur terrain accidenté et plus encore sur terrain caillouteux, ça plie « tout seul ». Les tendons et les articulations seront très sollicités pour maintenir l’équilibre et amortir les chocs.
Pour accentuer encore ces effets, le profil des semelles souples est souvent légèrement arrondi sur la pointe et sur le talon pour un bon déroulé du pas. Et la semelle extérieure peut être relativement tendre.
La fermeté favorise la proprioception. En réagissant immédiatement et inconsciemment aux aspérités du terrain, vous maintenez naturellement votre équilibre sans sursolliciter les articulations. La chaussure ferme permet d’avoir le pied plus sûr.
De la même façon, la chaussure ferme est plus accrocheuse sur terrain accidenté ou caillouteux. Le profil de la semelle est souvent plus anguleux à la pointe et sur le talon, ce qui permet de prendre un appui sûr sans glisser sur un caillou. En général, la semelle extérieure est plutôt dure.
L’inconvénient c’est que la chaussure accompagne moins le déroulé du pied. Sur terrain plat, et particulièrement sur du bitume, ça tape un peu et ça peut finir par chauffer sous les pieds.
Votre choix devra prendre en considération 3 aspects : le terrain sur lequel vous allez randonner, la charge totale à porter, et enfin, vos sensibilités et aptitudes personnelles.
Sur un terrain plat, un terrain en pente mais régulier (chemin forestier par exemple) et plus encore si le sol est dur, une chaussure souple, qui accompagne la flexion du pied, sera plus confortable.
Sur un terrain accidenté, irrégulier, voire accidenté et caillouteux, une chaussure ferme vous permettra d’avoir le pied sûr. Elle vous permettra également d’être plus à l’aise et de moins vous fatiguer dans la durée.
Plus vous êtes chargé, avec un sac à dos gros litrage par exemple, plus vos appuis seront affectés, à la fois par le poids et par une modification de votre centre de gravité habituel. Dans ce cas, une chaussure ferme aura toute sa justification.
La notion de charge « lourde » ne dépend pas que du poids du sac mais aussi de votre poids. D’après mon expérience personnelle, si je porte plus de 20% de mon poids, j’ai la sensation de porter lourd et mon pas est moins assuré. Cela reste indicatif, mais on peut distinguer les personnes qui partent en autonomie avec matériel de bivouac et nourriture pour plusieurs jours (donc bien chargées), des personnes qui ne prennent que leur effets personnels (si elles sont raisonnables…).
Indépendamment du chargement, le poids de la personne joue aussi, comme évoqué plus haut. Une personne de 50 kg aura moins besoin d’une chaussure ferme qu’une personne de 90 kg, qui aura déjà besoin d’un bon soutien.
Si vous avez le pied sûr, et les articulations solides, vous serez bien dans des chaussures souples. Par exemple, si vous avez l’habitude de courir dans les descentes et de bondir dans les pierriers, vous avez normalement déjà une très bonne proprioception et pas de souci articulaire.
Inversement, vous serez mieux dans des chaussures fermes si vous avez déjà eu des problèmes d’articulation, si vous n’avez pas le pied sûr, ou si vous êtes peu expérimenté en terrain accidenté ou peu habitué à porter un sac bien chargé.
Faites attention lorsque vous essayez vos chaussures de randonnée en magasin : ne vous fiez pas à votre première impression, à vide et sur un sol plat et dur. Pensez aux conditions dans lesquelles vous aller les utiliser (terrain, charge, durée). Une chaussure au premier abord un peu moins plaisante peut s’avérer plus confortable en conditions réelles.
Enfin, n’oubliez pas que tout ne dépend pas de la chaussure :
Si vous vous intéressez aux sacs de couchage ultra-légers, c’est certainement que vous allez devoir le porter, avec la préoccupation de limiter votre chargement. Mais au-delà de la légèreté, c’est peut-être aussi pour pouvoir limiter l’encombrement et loger facilement votre sac rangé dans une sacoche de vélo ou un top-case de moto.
Chez RayonRando, nous vous présentons ici une sélection de sacs de couchage de moins de 1kg. Pourquoi cette limite de poids ? Pour vous présenter des duvets qui seront faciles à porter mais également facile à ranger dans votre sac à dos.
Nous avons également orienté notre sélection pour répondre à différents besoins :
Ayez en tête que la température de confort est une norme européenne, mais qu’elle n’est en aucun cas la garantie que n’importe qui dans n’importe quelle situation aura nécessairement chaud à telle température. N’hésitez pas à consulter également notre article « Choisir son sac de couchage » pour bien comprendre les températures.
460 g ; Confort : +10°C / Limite : +6°C
Un duvet de moins de 500g et de la taille d’une gourde. Il convient bien pour glisser dans un sac à dos de petit ou moyen litrage et dormir sous abri avec des températures clémentes. Cela peut être intéressant par exemple pour le Chemin de Saint Jacques ou pour dormir en refuge. C’est également une solution pour les trailers qui font un gr en courant avec un sac à dos forcément léger.
870 g ; Confort : +10°C / Limite : +6°
Le compromis poids/prix. Ce n’est pas le plus léger mais c’est un compromis intéressant du fait de son prix abordable, qui s’explique par un garnissage en synthétique tandis que la plupart des sacs de couchage ultra-légers sont en duvet.
675 g ; Confort : +6°C / Limite : 0°C
Le passe partout. Ce duvet est à la fois compact, doux et agréable au toucher, et polyvalent. Il convient bien pour usage sous tente en montagne l’été avec des températures variables. Il ne dispose que d’un zip court, ce qui explique son poids et ses performances pour un budget raisonnable.
500 g ; Confort : +10°C / Limite : +5°C
Pour températures estivales. Ce sac de couchage performant utilise un duvet traité hydrophobe qui optimise son gonflant. Il ne convient toutefois que pour des températures estivales. Les bivouacs en altitude sont à éviter.
800 g ; Confort : +5°C / Limite : -1°C
Le compromis poids/prix. Léger, compact et adapté pour le bivouac en montagne, ce duvet se démarque aussi par un prix très attractif au regard de ses performances.
500 g ; Confort : +4°C / Limite : -2°C
Super-léger, super gonflant, tout doux, grâce au duvet très qualitatif et traité hydrophobe. C’est le duvet haut de gamme pour randonner en montagne l’été.
760 g ; Confort : +3°C / Limite : -2°C
Il s’agit bien d’un duvet de forme sarcophage, mais contrairement à la plupart de ses concurrents il dispose d’un double zip intégral. Cela signifie qu’on peut l’ouvrir totalement comme une couverture durant les nuits chaudes. On peut l’ouvrir simplement au pied par température douce. Et on peut bien sûr le fermer totalement pour les températures basses.
1 kg ; Confort : +7°C / Limite : +3°C
Un duvet rectangulaire : large de la tête au pied, pour pouvoir bouger. C’est l’un des rares sacs de couchage rectangulaire qui soit suffisamment compact pour être emporté en bivouac, grâce à son garnissage en duvet. Son zip complet permet de se couvrir et se découvrir selon la température.
600 g ; Confort : 0°C / Limite : -6°C
Pour les bivouacs 3 saisons où il peut faire froid. Le poids et le volume sont optimisés par l’utilisation d’un duvet de grande qualité et traité hydrophobe. Rangé, il est tout compact, mais quelques minutes après l’avoir déployé, on a l’impression qu’il a été gonflé.
900 g ; Confort : -3°C / Limite -9°C
Le duvet chaud et polyvalent pour temps froid. Le Kayu 15 combine les performances d’un duvet hydrophobe et d’un tissu imperméable et respirant pour affronter les conditions froides en automne hiver. Il dispose d’une caractéristique inhabituelle : des ouïes de ventilations sur le dessus. On peut les ouvrir ou les fermer pour avoir plus ou moins chaud.
Cette sélection de 10 duvets ultra-légers a été pensée pour répondre à différents types de pratiques et de besoins tout en restant dans le cahier des charges « moins de 1 kg et compact ».
Soyez prudent : la tentation peut être grande de prendre un sac de couchage le plus léger possible au risque d’avoir froid. Privilégiez toujours une protection thermique suffisante avant de regarder le poids.
Notre gamme chez RayonRando.com est bien plus vaste que ces 10 duvets. Vous pourrez trouver sur le site des sacs de couchage parfois un peu plus lourds mais avec des caractéristiques qui peuvent vous intéresser (synthétique, prix, zip long, grande taille…).
N’hésitez à nous rendre visite sur le site et à nous contacter pour qu’on vous conseille.
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