Sommaire n°19 - Octobre 2023 :

Comment optimiser l’équipement de son van ?  Lire l'article

Voyage sous les tropiques : comment se protéger des moustiques ?  Lire l'article

Crête : culture et rando, mer et montagne Lire l'article

  

 

 Comment optimiser l’équipement de son van ?

Vous l’avez enfin, le van de vos rêves ! Comme une maison sur roue, mais vraiment plus petit qu’une tiny house… Et il va falloir caser tout votre équipement dans cet espace réduit. Comment faire ?

RayonRando a posé la question à Amélie et Anthony, qui voyagent depuis 2021 à bord de Simone, un Renault Trafic L1H1 aménagé par leur soin.

 

Amélie, Anthony… et Simone, le van !

Voilà plus de 2 ans qu’Amélie et Anthony, la trentaine, partagent leur vie entre le voyage en van à travers l’Europe aux beaux jours et des séjours en France pour la saison hivernale.

En 2021, ils ont parcouru l’Europe du Nord pendant 5 mois. En 2022, direction l’Europe du Sud pendant 9 mois : ils sont allés jusqu’en Turquie. En 2023, ils ont découvert durant 3 mois le Royaume-Uni.

« Nous adorons ce mode de voyage qui nous procure beaucoup de liberté. En bientôt 3 ans, nous avons déjà parcourus plus de 30 pays et nous espérons continuer encore longtemps ce mode de voyage qui est devenu maintenant un mode de vie. »

Vous pouvez suivre leurs aventure sur leur compte instagram : @envanlifesimone et également sur leur blog : www.envanlifesimone.com

 

Quel équipement pour vivre plusieurs mois dans un van ?

 

« Afin de vivre dans un si petit espace, il est nécessaire que chaque élément présent soit utile au quotidien et surtout compact. Mis à part l’aménagement du van en lui-même, la question de l’utilité de chaque matériel reste une question permanente afin de gagner de l’espace et de l’ergonomie sans oublier l’autonomie. »

  

Voici leurs réponses sur les principaux équipements nécessaires pour couvrir tous les besoins quotidiens :

 

Coin cuisine :

  • Le réchaud, élément indispensable pour faire la cuisine dans le van. Nous avons actuellement un réchaud 2 feux portatif compatible avec la bouteille de gaz butane 450g à clapet. En supplément, nous avons aussi un petit réchaud de randonnée, pratique, car plus facile à déployer, pour les cuissons rapides telles que l’eau chaude.
  • Pour cuisiner, nous avons une batterie de popotes empilables comprenant une poêle, deux casseroles et leurs couvercles et une passoire. Les couvercles sont indispensables pour faire des économies de gaz.
  • Pour conserver les aliments frais, nous avons une glacière à compression de 40L. L’avantage de ce type de glacière est sa faible consommation en électricité. Cependant, ce type d’élément n’est pas indispensable dans un van aménagé tant il prend de la place et nécessite une installation électrique plus complexe. Tout dépend de la manière de s'approvisionner en nourriture (stock ou achat frais régulièrement). Certaines glacières à pack de glace tiennent plusieurs jours.
  • Pour laver notre vaisselle, nous utilisons une bassine compacte de 10 L pliable ainsi qu’une douche solaire à pression avec du savon de Marseille afin d’être le plus respectueux de l’environnement.
  • Pour la gestion des déchets, nous utilisons une poubelle de 10 L, tout en essayant de recycler quand cela est possible. D’autre part, le format 10 L permet de jeter plus régulièrement ses poubelles. En effet, il reste difficile de cumuler les poubelles dans un si petit espace.
  • Pour la gestion de l’eau, nous avons des bidons (20L et 10L) ainsi qu’une carafe filtrante à gravité de 5L. Avec des bidons, nous avons la facilité du remplissage contrairement au fait d’avoir une cuve mais nous sommes moins autonomes.

 

Coin nuit :

Nous avons pris beaucoup d’importance à la conception de notre lit amovible qui est pour nous un élément indispensable. Ainsi, nous n’avons pas forcément besoin d’élément supplémentaire pour compléter ce coin nuit. Pour notre lit, il est presque comme à la maison. Sauf qu’il fait 125*187 et formé de quatre mousses amovibles. Nous avons une couette classique mais en cas de température basse nous avons des duvets en plume. Nous avons aussi une petite lumière de chevet à pile.

 

Salle de bain / toilettes : 

Notre salle de bain se résume à une trousse de toilette nomade qui se déplie et se suspend à l’aide d’un crochet. Pour nous laver, nous utilisons une douche solaire à pression de 10L. Il suffit de pomper avec le pied afin d’avoir un jet presque identique à celui de sa salle de bain. Il est possible de chauffer l’eau en laissant la douche au soleil. Cette douche est un indispensable pour nous. Afin d’avoir plus d’intimité ou d’être à l'abri du vent et du froid, nous avons aussi la tente de douche qui se fixe en extérieur avec des sardines.

Pour faire sécher nos serviettes, nous avons un étendoir à ventouse qui se fixe sur la carrosserie. Cela est bien pratique car nous n’avons pas l’espace à l’intérieur pour faire sécher nos serviettes.

Nous avons fait le choix de toilettes chimiques pour nos besoins. Cela nous permet d’être autonome. Cependant, après le recul de notre Tour d’Europe, nous souhaitons passer sur des toilettes sèches avec un séparateur d’urine. En effet, il n’est pas toujours aisé de trouver des lieux de vidanges adaptés, notamment au Royaume-Uni.

 

 

Extérieurs :

Afin de profiter de l'extérieur, nous avons plusieurs éléments qui nous permettent de vivre en dehors de notre van.

  • Une table pliable en aluminium offrant un rapport poids/robustesse intéressant. Elle possède un pied réglable pour la stabiliser en fonction des irrégularités du terrain. Une fois repliée, elle prend très peu de place.
  • Nous avons deux chaises légères et pliables
  • En cas de fortes chaleurs, nous pouvons installer un tarp équivalent à un auvent, permettant de faire de l’ombre
  • Pour des soirées nocturnes, nous avons une lanterne rechargeable anti-moustiques permettant d’avoir de l’éclairage.

Ces éléments font partie de nos indispensables pour profiter de l’extérieur. Cependant, il faut avoir conscience que sortir ces éléments équivaut à faire du camping sauvage. Il faut bien être au courant de la législation en cours en fonction de l’endroit et du pays où l’on se trouve pour respecter le lieu dans lequel vous décidez de vous poser.

 

 

Electricité

Pour la gestion de l'électricité, nous avons une batterie auxiliaire AGM fixe qui se recharge avec un panneau solaire souple de 160W installé sur le toit du véhicule. En supplément, nous avons une petite batterie nomade de 256WH avec un panneau solaire de 120W. Cela nous permet d’être autonome en électricité. Nous évitons d’avoir des produits à piles mais plutôt des accessoires rechargeables. 

 

Autres éléments :

Un de nos indispensables en été est notre moustiquaire installée sur la porte latérale du véhicule. Pour la gestion des vitres, nous avons des rideaux aimantés occultants et un pare soleil sur le pare-brise.

Nous avons aussi des éléments de sécurité comme un extincteur, un brise-vitre et un antivol de volant.

  

En conclusion :

Pour être à l’aise dans la durée, il faut donc des équipements compacts et performants pour couvrir les besoins essentiels en énergie, eau, alimentation et déchets.

Mais il faut également penser aux équipements de confort qui s’avèrent indispensables dans la durée : couchage et assise confortables, protection contre les éléments, en particulier en été : soleil, chaleur et moustiques.

Un grand merci à Amélie et Anthony pour leur retour d’expérience. Et bon vent à Simone pour leurs prochaines aventures !

  

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 Voyage sous les tropiques : comment se protéger des moustiques ?

  

Lorsque le climat se gâte en métropole, il est tentant de découvrir des pays au climat plus chaud. Mais sous les tropiques, vous ne trouverez pas que le soleil mais également des compagnons indésirables : les moustiques.

Outre le désagrément immédiat, ils sont également porteurs de maladies (dengue, paludisme, zika…). Il est donc important de se prémunir au maximum de leurs piqures.

 

Voici quelques retours d’expérience et conseils pour :

  • Réduire son exposition au risque;
  • Utiliser les accessoires et répulsifs adaptés pour se protéger;
  • Limiter les désagréments en cas de piqure.

 

Les bons comportements pour réduire l’exposition aux piqures :

On peut parfois avoir l’impression que les moustiques attaquent tout le temps. Mais il existe en réalité une heure de pointe : le crépuscule, appelée parfois « la volée » , durant laquelle les moustiques sont particulièrement agressifs . A la tombée du jour, il est donc hautement recommandé de s’abriter. La nuit tombée, cette volée diminuera nettement.

Vous pourrez alors sortir de votre cachette en prenant quelques précautions concernant vos vêtements :

  • Choisissez des vêtements amples. Les moustiques auront beaucoup plus de difficultés à vous faire des prélèvements.
  • Ensuite, optez pour des hauts à manches longues et des chaussures légères mais fermées. Evitez la chemisette ou débardeur et les claquettes : en journée les parties à nu ne prendront pas que le soleil…
  • Enfin, certaines études démontrent que les moustiques seraient attirés par des couleurs bien précises : rouge, orange, noir et bleu cyan. Elles seraient assimilées à notre peau. Alors adaptez votre garde-robe en préparant vos valises.

 

 

Utiliser le matériel adapté en prévention des piqures de moustiques :

 

La moustiquaire de tête

 

Même la journée, certaines zones peuvent être infestées de moustiques. Pour ces instants pouvant être passagers, nous vous recommandons de toujours avoir une moustiquaire de tête dans un coin de votre sac à dos. Un accessoire très léger et compact vous évitant des piqûres douloureuses au visage.

 

La moustiquaire de lit

 

Les lits n’en sont pas toujours équipés par défaut, mais c’est bien cet équipement qui vous permettra de passer une bonne nuit. Optez alors pour une moustiquaire avec un maillage fin.
Vous pouvez les acheter déjà imprégnées de répulsif, pour une efficacité accrue. Toutefois, du fait des normes UE, on trouve plus souvent des moustiquaires non imprégnées. Dans ce cas, vous pouvez éventuellement appliquer vous-même un répulsif spécialement prévu pour les tissus.

Prudence avec les enfants et femmes enceintes en vérifiant attentivement les contre-indications liées aux répulsifs.

 

La moustiquaire de hamac

 

Pour les amoureux de la nature passant la nuit en hamac, une moustiquaire spécifique existe. Elle va englober entièrement votre hamac et de façon hermétique. Et si vous n’avez pas encore acheté votre hamac, sachez qu’il existe des modèles déjà équipés d’une moustiquaire.

Le répulsif chimique sur la peau : très efficace mais pas pour tous

 

Les répulsifs moustiques les plus efficaces sont à base de DEET (une molécule spécialement étudiée pour repousser de nombreux insectes, avec une concentration pouvant aller jusqu’à 50%).
Ils sont disponibles sous plusieurs formes : stick, roll-on ou spray. Pour le dernier, il faudra éviter d’en vaporiser sur le visage.

Le DEET est souvent utilisé dans les répulsifs dit « Tropiques ».
Cependant, du fait de l’actif utilisé, ils sont hautement déconseillés aux femmes enceintes et enfants de moins de 12 ans. Il faut dans ce cas utiliser un répulsif « naturel ».

 

Le répulsif naturel sur la peau : mieux toléré par chacun mais demande une application régulière

 

Naturels, ces produits à base de plantes (Géranium, citronnelle, Eucalyptus, etc) sont efficaces mais moins longtemps que les répulsifs chimiques. Il faut donc être assidu sur la fréquence d’application. En général, les répulsifs naturels ne vous protègent pas toute une nuit par exemple. Il suffit d’observer la distance entre votre peau et les moustiques pour vous alerter.

Ces répulsifs sont en particulier recommandés pour les enfants et femmes enceintes. Notez également qu’un produit naturel sera bien souvent plus odorant qu’un produit chimique, ce qui peut gêner certaines personnes.

 

Le répulsif de zone : seulement en complément

 

Qu’il s’agisse d’une spirale anti-moustiques (efficace selon les courants d’air), d’une lampe uv (efficace selon la puissance et la charge de la batterie) ou d’autres systèmes similaires, il faut retenir que ces systèmes anti-moustiques ne vous empêcheront pas à eux seuls de vous faire piquer. Mais ils contribuent à réduire la présence des moustiques.

Nous recommandons davantage ces produits de « confort » pour un pays comme la France où les risques de maladie sont bien plus rares que dans les tropiques.


Lanterne rechargeable anti-moustiques - Trigano 


Les chaussettes imprégnées

Avec les poignets, les chevilles semblent être une partie du corps particulièrement appréciée des moustiques. Ne négligez donc pas cette zone au moment d’appliquer un répulsif par exemple. Et si vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté, portez des chaussettes, que vous imprégnerez de répulsif.

Chaussettes imprégnées anti-insectes - Careplus

Voir notre rayon de sprays, répulsifs et moustiquaires anti-moustique

 

Limiter les désagréments en cas de piqure :

 

Si malgré toutes ces précautions, les moustiques parviennent à vous piquer, sachez qu’il existe plusieurs possibilités pour calmer rapidement la démangeaison. Essayez toujours de résister à la tentation de vous gratter, sinon vous aggraverez la sensation et les dégâts causés.

 

L’après piqûres piezo, type Mousti click :

Testé et approuvé par l’équipe de Rayonrando, ce petit objet d’apparence anodine soulagera très rapidement vos piqûres grâce à la piezo électricité. Il faut cliquer plusieurs fois à l’endroit de la piqure pour que l’arc électrique neutralise la démangeaison. Au vu de sa petite taille, il serait dommage de ne pas le mettre dans le sac à dos !

Mousti-click - Tracy 

 

Le baume apaisant :

Sous la forme de stick ou de gel, appliquez-le localement sur les piqûres pour rapidement atténuer les démangeaisons. Il est souvent présenté dans un contenant très compact, facile à emporter.


Baume apaisant Bite relief - Travel Safe

 

Le baume du tigre blanc :

Lorsque l’on parle de ce baume, on pense souvent à la préparation ou détente des muscles. Mais le baume du tigre blanc permet aussi d’apaiser les piqûres d’insectes. Peu après l’application, vous aurez une sensation de chauffe puis d’apaisement total des démangeaisons.
Attention le baume du tigre (blanc ou rouge) est hautement déconseillé aux femmes enceintes et enfants.

Ces solutions soulagent les démangeaisons mais ne réduisent pas le risque de maladie.

 

En conclusion :

Une fois équipé, n’hésitez pas à tester vos vêtements et accessoires avant votre départ sous les tropiques, en particulier les répulsifs à appliquer à même la peau.

Pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes ayant une sensibilité particulière (allergies, problèmes dermatologiques), il est utile de demander conseil à son pharmacien.

Si vos dates ne sont pas figées, songez qu’il y a sous les tropiques des saisons « humides » et des saisons « sèches », où les moustiques peuvent être moins présents.

Enfin renseignez vous avant le départ sur les éventuelles épidémies en cours et n’hésitez pas à consulter votre médecin.

Bon voyage sous les tropiques !

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 Crête : culture et rando,
mer et montagne

 

Pour un randonneur, le régime crétois c’est bien plus riche et varié qu’une simple salade. Voici pourquoi la Crête peut être une bonne destination rando, quand le temps est gris sous nos latitudes…

 

Les bonnes raisons d’aller randonner en Crête :

 

Pour la variété de découvertes que la Crête propose :

  • Vous pouvez concilier culture et randonnée. Il y a bien sûr les sites remarquables, comme Knossos, les vieilles villes préservées, comme Hania (Chania) ou Rethimnon. Mais vous pouvez aussi associer culture et randonnée en même temps : un fort vénitien sur une crête, une église Byzantine sur la plage ou un village abandonné peuvent se trouver sur votre chemin.

  • Vous pouvez concilier mer et montagne : être sur un sommet à midi, ne vous empêchera pas de prendre un bain de mer en fin de journée.

  • Les paysages valent le coup d’œil, en particulier certaines gorges et quelques vues qui vous permettent d’admirer la montagne tout en ayant la mer en arrière-plan.

  • Enfin, on y mange bien, les gens sont accueillants et décontractés, et ça n’est pas cher hors saison.

Bref, la Crête vous propose un régime complet : montagne, mer, gorges, culture, soleil et bonne cuisine.

Quand y aller ?

 

Surtout pas l’été. Fin septembre début octobre, nous avons eu plus de 30°C sur la côte. Mais la température est plus douce dès qu’on s’élève. Pour la météo, privilégiez l’automne ou le début du printemps. Pour éviter les plus fortes affluences aussi…

 

Côté organisation :

 

Hébergement :

Le bivouac est normalement interdit. Dans les faits, il est toléré dans certains endroits en bord de mer (sur la plage notamment) mais pas n’importe où ! Sur les hauteurs, il est difficile de trouver un espace plat sans caillou. Trouver un point d’eau peut également être un vrai problème.

Il est donc préférable d’utiliser les hébergements locaux. Sans réserver à l’avance (en dehors des villes), nous avons trouvé des hôtels très bien pour une trentaine d’euros (sans petit déjeuner). En ville, c’est plus cher et il vaut mieux s’y prendre à l’avance.

Transports :

La bus est un moyen simple et peu couteux de se déplacer. Il n’y en a pas forcément beaucoup pour rejoindre les villages, donc se renseigner à l’avance. Site : http://bus-service-crete-ktel.com/timetable.php

Certains villages ne sont pas accessibles par la route : soit on y arrive à pied, soit en bateau, qui est également un moyen de transport très courant.

Eau :

C’est la contrainte numéro 1. Il n’y a pas forcément de points d’eau sur les parcours, et comme il fait chaud et sec, on boit beaucoup. Il faut donc prendre ses précautions et se renseigner avant de partir.

Alimentation :

On mange bien dans les petits restos locaux et on trouve toujours une épicerie dans les villages. Si vous voulez utiliser un réchaud, le plus prudent est le réchaud à alcool : je n’ai vu que des cartouches de gaz à percer. Il y a peut-être des cartouches à vis quelque part, mais il faut avoir le temps de chercher.

  

Que voir, que faire ? 

Voici un aperçu partiel des possibilités de l’île, car nous ne sommes restés qu’une semaine.

Côté culturel :

 Si Héraklion n’a pas grand intérêt, 2 villes méritent le détour : Hania et Réthimnon :

  • Hania (Chania ou La Canée) : l’ancienne capitale conserve ses fortifications, une vieille ville aux ruelles étroites et de belles bâtisses. La vielle ville est envahie de restaurants et magasins : s’il n’est pas désagréable d’y déambuler le soir, l’idéal pour vraiment l’apprécier est de s’y balader en début de matinée, quand tout est encore fermé et qu’il n’y a pas un touriste. La ville est vraiment pleine de charme.

  • Réthimnon : là aussi vous trouverez une vaste vieille ville commerçante, mais en prenant quelques ruelles secondaires vous pourrez apprécier des ruelles peu fréquentées même en pleine journées. Moins dédiée au tourisme que Hania, elle conserve des commerces et l’activité « normale » d’une ville commerçante crétoise. Quelques beaux monuments aussi.

Il y a 2 sites antiques majeurs : Knossos et Phaistos. Nous n’avons visité que Knossos qui est à quelques km de Heraklion et accessible en bus de ville. Nous avons été plutôt déçus par la « mise en valeur » du site. Ca ne manque pas de panneaux explicatifs mais aucun ne permet d’avoir une vision cohérente de l’ensemble. Par ailleurs, les reconstructions et rénovations, si elles aident à imaginer l’aspect qu’avait peut-être le site, font un peu trop béton armé… Essayez peut-être une visite guidée pour mieux apprécier le site.

 

 

  

Côté rando :

Nous sommes allés sur la côte Sud ouest qui semble la meilleure zone pour randonner.

Les incontournables :

  • Les gorges de Samaria et le sommet du Gigilos (1974 m) : ce sont les gorges les plus célèbres de l’île, et les plus fréquentées. Le sentier est très aménagé et sans difficulté pour un randonneur régulier. La fin des gorges est la partie la plus impressionnante : à l’endroit le plus étroit, il n’y a que quelques mètres entre les parois. Si vous n’avez pas le temps de tout faire, il faut donc partir par le bas. Si vous  les faites dans le sens de la descente, comme la plupart des gens, il peut être astucieux de partir en fin de matinée, quand le flot des marcheurs est parti depuis longtemps (nous n’avons ainsi rencontré quasiment personne sur le parcours). Depuis le même point d’accès en haut, il est possible de faire l’ascension du Gigilos. Nous avons associé les 2 : en début de matinée, une partie de l’ascension (il faut aller au moins jusqu’à une superbe arche de pierre à 1h15 de montée), puis retour sur nos pas et descente des gorges. Si vous voulez monter au sommet, ce qui doit être sympa, il faudra faire les gorges le lendemain et dormir à Omalos le soir.

  • Les gorges d’Aradena : moins connues, mais ce sont celles qu’on a préférées ! Plus sauvages, peu aménagées, impressionnantes : tout simplement magnifiques ! Et, cerise sur le gâteau, à la fin des gorges vous montez au village abandonné d’Aradena, et ses ruines pleines de charmes en surplomb du précipice. Par contre, la descente par la montagne vers Finikas est plus laborieuse en plein cagnard ; il vaut peut-être mieux faire un aller retour par les gorges…

 

 

Quelques infos sur notre parcours rando :

  • J1 : Bus de Hania à Paleochora. Une journée de mise en jambes pour associer balade et bains de mer. Passage par le petit temple romain de Lisos, de modestes ruines qui stimulent quand même l’imagination. Bivouac à Sougia (pas de bus le soir pour Omalos).

  • J2 : Bus jusqu’ à Omalos (s’arrête à l’entrée des gorges de Samaria) , montée vers le sommet du Gigilos (belle arche de pierre notamment). Retour et descente des gorges de Samaria jusqu’à Agia Roumeli.

  • J3 : Montée au fort « vénitien » qui surplombe le village, puis aux ruines d’un fortin un peu plus haut. Retour au village et nous filons jusqu’à la plage de Marmara en longeant la côte par des sentiers tantôt en bord de mer tantôt aériens. Passage par l’église Bizantine d’Aghios Pavlos, curieux monument planté sur la plage, loin de toute habitation.

  • J4 : Montée des superbes gorges d’Aradena. Puis montée par un sentier à flanc de paroi vers le beau village en ruine d’Aradena. Enfin, longue descente sur la côte par la montagne dans un paysage aride. Passage par un nouveau fort vénitien en ruine et nuit à Loutro.

  • J5 : Sentier qui longe ou surplombe la côte et passage par la plage de Glyka Nera et ses surprenantes sources d’eau douce qui sortent du sable à quelques mètres de la mer. On rejoint Chora Sfakion pour prendre le bus vers Rethimnon (avec  changement à Vrises).

 

 

 

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