Sommaire n°24 - Mars 2024 :

Comment choisir son pantalon de pluie imperméable ?  Lire l'article

Les meilleurs matelas gonflables Therm-a-Rest  Lire l'article

Comment éviter les ampoules en randonnée ?  Lire l'article

 

 Comment choisir son pantalon de pluie imperméable ?

 

Un pantalon de pluie n’est pas un ciré de marin. Il faut bien sûr qu’il résiste à la pluie mais aussi qu’il préserve une bonne aisance de mouvement, qu’il ne provoque pas de frottements désagréables, qu’il n’accumule pas la transpiration

Vous vous demandez quel pantalon utiliser pour la pluie ? Rayonrando vous explique ici quelles sont les caractéristiques à prendre en considération et comment choisir un pantalon adapté à votre activité.

Mais qu’est-ce qu’un surpantalon de pluie ? Le terme est sans doute plus parlant que celui de pantalon imperméable. En effet, ce vêtement s’enfile en général par-dessus une première couche, pantalon ou short en été. La coupe doit donc être suffisamment ample pour se superposer à la première couche, mais suffisamment ajustée et souple pour ne pas gêner le mouvement.

 

 

1) Les caractéristiques à prendre en compte pour choisir son pantalon de pluie

 

Seulement imperméable ou pantalon imperméable et respirant ?

  • Un pantalon de pluie est imperméable mais n’est pas un pantalon étanche. Ce n’est pas le traditionnel pantalon Kway qui bloque aussi bien la pluie à l’extérieur que la transpiration à l’intérieur. Il faut qu’il arrête la pluie mais il ne faut pas qu’il empêche totalement la peau de respirer et la transpiration de s’évacuer, sans quoi vous finissez par être mouillé dedans comme dehors et inconfortable dans le mouvement.
  • Il existe aussi des pantalons à la fois imperméables et respirants (que vous trouverez sur RayonRando.com). Ils disposent d’une membrane imperméable et respirante qui favorise l’évacuation de la transpiration en permettant à la vapeur d’eau de traverser la membrane.

Pour un usage ponctuel à allure modérée, un pantalon simplement imperméable peut suffire.

Pour un usage prolongé ou un effort soutenu (marche rapide, montée, vélo « actif »), un pantalon randonnée imperméable et respirant est plus agréable à utiliser.

 

 

Quel est le tissu le plus imperméable ?

N’allez pas chercher une toile cirée totalement étanche, pour avoir l’imperméabilité, mais aussi la souplesse et une certaine respirabilité, les pantalons pluie pour la randonnée ou le vélo sont le plus souvent constitués de polyester ou polyamide avec une enduction polyuréthane qui assure l’imperméabilité et la déperlance (pour que les gouttes d’eau glissent sur le tissu au lieu de pénétrer).

  

 
Faut-il un pantalon de pluie full-zip ?

Il s’agit d’un pantalon avec une fermeture éclair sur toute la longueur de chaque jambe, qui permet d’ouvrir complètement la jambe. Vous pouvez ainsi enfiler votre pantalon sans retirer vos chaussures.

Cela n’est pas indispensable quand vous vous équipez à la maison avant de partir. C’est bien pratique quand vous vous équipez sous la pluie et sur un sol détrempé.

Ils ont un inconvénient en trek : ils sont plus lourds que les pantalons 1/4 de zip ou sans zip.

 

Faut-il un bas de jambe ajusté ou flottant ?

Tous ces pantalons de pluie ont des coupes droites, généralement assez amples, de façon à être enfilé facilement sur la 1ère couche. L’aisance de mouvement est bonne en randonnée, mais en vélo, le frottement du bas de pantalon sur le garde-boue ou la chaine peut être gênant voire dangereux. Certains pantalons de pluie (Vaude notamment) ont des bandes velcro en bas de jambe qui permettent de resserrer le pantalon pour être parfaitement à l’aise. A défaut, une pince est bien pratique.

Il vaut donc mieux un pantalon flottant pour la randonnée, surtout si vous avez des chaussures hautes et un pantalon qui peut se resserrer en vélo.

 

Pantalon imperméable femme vs pantalon imperméable homme ?

Dans tous les cas, c’est une coupe droite, donc ce sont essentiellement les dimensions qui changent. A l’œil, ça se ressemble beaucoup. Pas très élégant ? Mais si, ça vous va très bien, je vous assure !

 

Faut-il un pantalon de pluie avec des renforts ?

Certains pantalons ont des renforts aux fesses pour le vélo. C’est un plus mais pas forcément indispensable, car c’est surtout votre première couche qui compte.

D’autres ont des renforts en bas de jambe côté intérieur pour protéger des frottements.

Ces renforts sont plutôt l’exception. Si votre pantalon risque d’être soumis à de gros frottements, par exemple en rando avec des crampons ou dans un pierrier, je vous conseille plutôt le recours à des guêtres, beaucoup plus résistantes.

 

Quelle taille prendre pour son pantalon de pluie ?

On nous pose parfois la question. Prenez votre taille habituelle. Le fabricant a anticipé que son pantalon de pluie taille 42 sera enfilé sur un autre pantalon de taille 42. Inutile de prendre une taille de plus, cela risque d’être trop ample ou trop long.

A noter que les pantalons de pluie Pro-X permettent d’ajuster la longueur d’environ 2 cm : le zip s’arrête un peu avant le bas de pantalon. Malin !

Enfin, certains pantalons de pluie ont des doublures flottantes. Je ne trouve pas cela très confortable pour marcher ou pédaler.

 

 

2) Comment choisir son pantalon de pluie en fonction de son activité ?

Au vu de ces différentes caractéristiques techniques, votre choix sera fonction de votre type d’activité et de votre pratique.

 

Quel pantalon de pluie pour la randonnée ?

Un pantalon de randonnée imperméable et respirant est plus agréable si vous randonnez toute la journée ou plusieurs jours. Un pantalon simplement imperméable convient en dépannage.

Pour moi, le pantalon full-zip apporte un confort incomparable à l’usage. Il permet de s’habiller et déshabiller très vite sans enlever ses chaussures.

Avec des chaussures de randonnée hautes, cela me parait vraiment bien. Avec des chaussures basses, certains se contentent d’un pantalon ¼ de zip car ils pensent pouvoir l’enfiler sans enlever leurs chaussures. Cela peut être pratique mais avec un inconvénient : vos chaussures mouillées et boueuses vont salir l’intérieur du pantalon de pluie, qui va à son tour salir votre pantalon 1ère couche.

 
Quel pantalon de pluie à vélo ?

Là aussi un pantalon imperméable et respirant peut être agréable, mais pour un parcours vélotaf pas trop long, ou pour un effort modéré, un pantalon simplement imperméable peut suffire.

Je trouve les velcros pour resserrer le bas de pantalon bien pratiques comme sur le pantalon Vaude Fluid full-zip pants ou Pro-X Tramp.

La pression de la pluie sur le tissu est plus forte quand on roule à 25 km/h que quand on marche. Prenez donc un bon pantalon de pluie, pour éviter que la pluie transperce le tissu rapidement.

 

Quel pantalon de pluie à moto ?

L’effet vitesse et pression de la pluie est encore plus fort. La position statique favorise l’accumulation d’eau dans les plis. Les pantalons de pluie légers comme nous en vendons chez RayonRando me paraissent réservés à ceux qui veulent minimiser l’encombrement dans le top case. Pour les autres, une marque spécialisée moto me parait plus indiquée.

 

En conclusion :

Ce n’est pas une petite pluie qui va nous arrêter ! A condition que la balade ne se transforme pas en naufrage…

Quand vous choisissez un pantalon de pluie pour être actif (randonnée, marche, vélo), privilégiez d’abord la protection, c’est-à-dire l’imperméabilité, puis l’aisance de mouvement (souplesse du tissu et coupe).

Pensez ensuite au confort, en particulier, la facilité d’enfiler de retirer le pantalon, et la respirabilité.

En trek, le poids est également un critère à prendre en considération. En vélo, il faut penser aux frottements si le pantalon est flottant.

Vous retrouvez sur RayonRando une sélection de pantalons de pluie techniques qui ont fait leurs preuves et répondront à ces différents usages.

 

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 Les meilleurs matelas de randonnée gonflables Therm-a-Rest

 

Si vous vous demandez, quel matelas de bivouac choisir ? Vous pensez peut-être spontanément : Therm-a-Rest.

Choisir un matelas de randonnée Therm-a-Rest, c’est choisir la marque leader aussi bien qu’une valeur sûre :

  • confort du couchage (sur le dos comme sur le côté, soutien ferme ou moelleux à votre convenance, et isolation).
  • légèreté et compacité.
  • facilité d’utilisation et fiabilité.

La marque américaine est depuis longtemps une référence mondiale du matelas de trekking performant.

Oui, mais quel Therm-a-Rest choisir ? Rayonrando vous présente toute la gamme des matelas gonflables de randonnée ThermaRest et vous explique précisément les usages, avantages et limites de chacun. Ainsi vous êtes sûrs de trouver le matelas de randonnée qui correspond à votre utilisation.

 

1) L’entreprise Therm-a-Rest

 

Une référence historique du matelas de randonnée :

Dans l’univers du matériel de couchage pour la randonnée, Therm-a-Rest est une référence historique depuis les années 70. Ils ont inventé et développé au fur et à mesure des matelas techniquement très innovants et performants. Un travail réalisé autant sur les valves, les clapets anti-retour, le tissu, que sur la structure interne où se situe l’isolant du matelas et même la technique de gonflage, révolutionnée il y a quelques années par l’application du principe de Benrouilli.
 

Du matelas auto-gonflant au matelas de trekking gonflable :

D’abord leader du matelas auto-gonflant, un matelas garni d’une mousse expansive, Therm-a-Rest, par une succession d’innovation, a rendu le matelas gonflable prédominant et beaucoup plus attractif que l’auto-gonflant.

Le matelas gonflable est ainsi plus confortable, plus compact, plus léger, plus fiable et maintenant plus facile à utiliser. On peut ajuster la pression selon son goût : soutien ferme ou moelleux.
 

Garantie à vie :

Le suivi des produits Therm-a-Rest tout au long de leur vie est également très sérieux via la garantie à vie. Même si les défauts de fabrication sont peu fréquents, ils peuvent survenir, parfois après plusieurs années (défaut de soudure ou hernie) : la garantie fonctionne bien dans ce cas et permet un échange contre un neuf.
 

Marque américaine, mais production Europe :

Et si vous vous demandez d’où vient votre futur matelas gonflable Therm-a-Rest ? L’impact environnemental est plutôt « modéré » en comparaison de nombreuses entreprises internationales, puisque la fabrication pour l’Europe est réalisée en Irlande.

 

2) Quel Therm-a-Rest choisir pour son matelas de randonnée gonflable ?

Therm-a-Rest propose aujourd’hui une gamme large de matelas gonflables de randonnée adaptés à tous les besoins pour le bivouac :

  • Matelas gonflables ultra-légers pour les longues itinérances.
  • Matelas épais pour un maximum de confort lors de vos nuits en bivouac.
  • Matelas avec des tissus très résistants pour les matelas de trekking qui vont en voir de toutes les couleurs.
  • Matelas gonflables avec la meilleure isolation pour des conditions de bivouac extrêmes.

 

 

2.1) Quelle taille de matelas de randonnée choisir ?

Dans la plupart des cas, le choix de votre matelas trekking va se faire entre la taille regular et la taille large.

 
Le matelas de randonnée regular
 :

Ils font environ 51 cm de largeur et 183 cm de longueur, ce qui convient à la plupart des gens :

  • Pour les chasseurs de grammes, gardez à l’esprit que la différence de poids peut être significative entre la version large et regular.
  • C’est une largeur souvent suffisante lorsque l’on dort sur le côté.
  • Dans la plupart des cas, 2 matelas regular rentrent parfaitement dans une tente 2 places.

 
Le matelas de randonnée large :

Plus larges et plus longs, il font environ 64 cm de largeur et 193 cm de longueur :

  • C’est le choix des grands randonneurs, mais aussi des gaillards corpulents.
  • C’est une largeur de matelas confortable. Sur le dos, vos 2 bras pourront reposer aisément sur le matelas.
  • Le matelas large améliore l’isolation thermique simplement par sa surface plus importante.
     

Pour 1m85 et 1m62, Franck et Sophie de RayonRando prennent un matelas Regular. Par contre, Maxime, 1m92, prend plutôt un large, même si on pourrait à la rigueur choisir un Regular s’il utilise un oreiller ne reposant pas sur le matelas. Les piliers de rugby, costauds, apprécieront également le large.

D’autres tailles de matelas plus spécifiques existent également (demi matelas, matelas de longueur mais large, matelas dit « femme »). Pas toujours utiles, nous vous préciserons les versions pertinentes pour chacun des meilleurs matelas gonflables Thermarest.
 

 

 2.2) Choisir parmi la gamme de matelas ThermaRest :

 

Le matelas gonflable de randonnée robuste et économique : Neoair Venture

Le matelas Neoair Venture est un bon choix pour les randonneurs qui recherchent la haute résistance du tissu et une épaisseur standard :

  • Avec son tissu Polyester 75D sur les 2 faces, c’est le matelas le plus robuste de la gamme Therm-a-Rest.
  • Poids vérifié par Rayonrando : 660 g pour la version regular (housse et sac de gonflage inclus), donc plus lourds que d’autres modèles.
  • Une épaisseur de 5 cm, suffisante pour la majorité des randonneurs sans risquer de sentir les aspérités du terrain de bivouac.
  • Une isolation thermique (R-value 2.2) suffisante pour les bivouacs d’été, même en moyenne montagne.

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Le matelas gonflable de randonnée confortable et isolé : Neoair Topo Luxe

Une grosse épaisseur et une isolation thermique efficace du printemps à l’automne (dans nos régions) pour ce matelas gonflable Neoair Topo Luxe :

  • 10 cm d’épaisseur ! Tout randonneur peut dormir sur le côté sans sentir la moindre bosse. Un matelas stable, ferme et moelleux.
  • Une isolation thermique (R-value 3.7) adaptée aux 3 saisons.
  • Un tissu parmi les plus résistants : Polyester 50D
  • Poids vérifié par Rayonrando : 760 g pour la version regular (housse et sac de gonflage inclus), ce sont les moins légers de la gamme.

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Le matelas gonflable de randonnée ultra-léger pour les minimalistes : Neoair Uberlite

Si vous recherchez essentiellement l’encombrement et le poids le plus faible possible, le matelas Neoair Uberlite correspondra à vos attentes. Mais prudence, extrême légèreté signifie aussi des précautions. Il nécessite une tente propre et un gonflage modéré, car le tissu est plus fin et plus fragile que les autres modèles :

  • Poids vérifié par Rayonrando : 310 g pour la version regular ! Housse et sac de gonflage inclus.
  • Un encombrement de 15 x 8 cm pour être glissé dans les plus petits sac à dos.
  • Une épaisseur confortable de 6.4 cm
  • Une isolation thermique (R-value  2.3) suffisante pour les bivouacs d’été, même en moyenne montagne.

Attention, pour ce modèle il existe une version courte  Neoair uberlite small (225 g mais seulement 119 cm). Elle peut intéresser les trekkeurs minimalistes mais on ne la conseille pas forcément car la perte de confort est significative (il faut trouver un support pour les jambes).

N.B : la production de la gamme Uberlite est arrêtée par la marque sur l’année 2024. Rayonrando met donc en vente ses derniers matelas Neoair Uberlite pour cette année.

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Le matelas gonflable de randonnée très léger, confortable et isolé 4 saisons : Neoair Xlite NXT

Le matelas Neoair Xlite est le meilleur compromis entre légèreté, robustesse, confort et isolation. Il conviendra très bien pour des randonnées en autonomie où le poids est un critère essentiel, et ce en toutes saisons :

  • Poids vérifié par Rayonrando : 472 g pour la version regular (housse et sac de gonflage inclus)
  • Une épaisseur très confortable de 7.6 cm
  • Une isolation thermique pour les 4 saisons : R-value 4.5
  • Un tissu robuste en Nylon Ripstop haute tenacité 30D

Il existe une version courte et sur-isolée, le Neoair Xlite Womens, pour les personnes les plus frileuses et de moins de 1m68

  • On passe à 168 cm de longueur.
  • On descend à 440 g, mais cette taille plus courte signifie moins de volume d’air, donc on peut perdre un peu en confort.
  • On grimpe à une R-value de 5.4 !

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Le matelas gonflable de randonnée robuste à l’isolation extrême : Neoair Xtherm NXT

Un trek par temps froid en prévision ? Une grande sensibilité au froid ? Randonnez léger et en toute sérénité avec ce matelas de l’extrême. Dans la gamme de Therm-a-Rest, c’est le matelas gonflable léger, robuste et adapté aux conditions hivernales :

  • Une isolation thermique excellente : R-value de 7.3 !
  • Une résistance accrue : Nylon haute tenacité 30D sur le dessus et Nylon 70D sur le dessous.
  • Poids vérifié par Rayonrando : 565 g pour la version regular (housse et sac de gonflage inclus)
  • Une épaisseur très confortable de 7.6 cm

Il existe une version de longueur standard mais plus large, le Neoair Xtherm NXT Max regular wide, pour améliorer votre confort et votre isolation thermique :

  • Plus de surface pour plus de confort : 64 cm de largeur au lieu de 51 cm en version regular.
    Sur le dos, vous pouvez ainsi reposer vos bras le long du corps sur le matelas.
  • Plus de surface pour une meilleure isolation : pendant la nuit, si vous avez tendance à changer de position et à vous retrouver sur le ventre ou le dos, vous être certains de ne pas laisser passer le froid.
  • Une surface agrandie, mais une longueur maintenue à 183 cm pour conserver un poids correct : 760 g.

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2.3) Comment gonfler un Therm-a-Rest ?

Si vous pensez que gonfler votre matelas Therm-a-Rest sera une rude épreuve en fin de randonnée, détrompez-vous. La technique a beaucoup évolué. Là où il fallait souffler 30 fois auparavant, il suffit désormais de quelques insufflations (environ 2 à 6 selon le matelas) et sans forcer :

  • Avec le sac gonflage fourni pour tous les modèles, gonfler un Therm-a-Rest devient un jeu d’enfant. Plus besoin de souffler dans la valve avec votre bouche ! Vous éviter ainsi de vous fatiguer encore un peu plus, et vous préservez votre matelas de l’humidité envoyée par chacun de vos souffles.
  • Avec le sac de gonflage Therm-a-Rest, vous soufflez tranquillement en gardant la bouche à plusieurs centimètres du sac de gonflage, qui reçoit ainsi beaucoup plus d’air que le contenu de vos poumons. Vous emprisonnez de l’air et l’envoyez dans le matelas gonflable. Très peu de répétitions sont nécessaires pour gonfler le matelas.

Si vous voulez plus d’informations sur ce fonctionnement et voir l’utilisation en vidéo, Franck de Rayonrando vous explique tout par ici.

 

En conclusion :

Choisir un matelas de randonnée gonflable Therm-a-Rest est sans conteste le choix d’une valeur sure :

  • Les matelas ont fait leur preuve dans le temps et la garantie à vie fonctionne bien pour les SAV, heureusement assez rares.
  • Le confort est au rendez-vous que vous dormiez sur le dos ou sur le côté et vous pouvez ajuster fermeté ou moelleux.
  • Le positionnement des différents modèles permet de répondre à tous les besoins en allant du matelas assez économique et confortable jusqu’au matelas ultra-léger ou très isolé.
  • Les tailles à privilégier sont les tailles Regular dans 85 % des cas et les tailles Large pour les grands ou bien pour améliorer confort et isolation. Mesurez bien votre tente en largeur si vous voulez y placer 2 matelas larges.

Mais Therm-a-Rest n’est pas la seule bonne marque : les matelas Némo et les matelas Sea-To-Summit sont également de qualité, dans la même gamme de prix.

D’autres marques permettent en général de réduire le budget, mais en renonçant forcément à quelque chose : confort, poids/encombrement, robustesse ou praticité. Pour un usage durable, choisir une marque spécialisée telle que Therm-a-Rest nous parait plus indiqué.

  

 

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 Comment éviter les ampoules aux pieds en randonnée ?

 

Frottements et humidité sont les 2 facteurs qui provoquent un gros désagrément en randonnée : l’ampoule au pied.

Sur les orteils, le talon, parfois même sous la voute plantaire, ce décollement de l’épiderme crée une « bulle » qui se remplit de lymphe. L’ampoule au pied crève en général assez vite si on continue à marcher et provoque une brulure particulièrement désagréable, qui peut même compromettre la balade.

Savoir soigner une ampoule à vif, c’est bien, mais c’est encore mieux de l’éviter. Pour que vos cloques aux pieds ne vous fassent plus claudiquer, RayonRando vous explique comment ne pas avoir d’ampoules au pied en randonnée, et comment soigner une ampoule si besoin.

 

1) Avant le départ : un équipement adapté pour prévenir les ampoules

 

Quelles chaussures pour éviter les ampoules ?

 

Si vos chaussures sont neuves :

  • Lors de l’achat :

A l’essayage, portez vos chaussettes de randonnées plutôt que des chaussettes de ville. Soyez attentifs aux sensations : points de pression sur les côtés, espace un peu juste pour les orteils. Une chaussure tout cuir pourra se faire un peu au pied, néanmoins, vous ne devez pas ressentir de gêne réelle à l’essayage.

Si votre pied bouge un peu dans la chaussure, prenez le temps de relacer votre chaussure. Si la sensation persiste, il faut changer de pointure ou changer de modèle. Dans tous les cas, le pied doit être bien maintenu dans la chaussure.
  

  • Après l’achat :

Une petite balade s’impose avant les vacances, si possible avec une descente. Soyez attentif aux sensations : points de pression, pied qui bouge, pied qui glisse dans les descentes. Vous pourrez alors ajuster ce qui peut l’être : le laçage (cf plus bas) et les chaussettes.

 

Chaussures déjà utilisées :

  • Sortez les avant le départ pour vérifier leur état. Attention aux cuirs racornis (dû a une exposition à une trop forte chaleur ou a un séchage près d’une source de chaleur) et aux coutures endommagées, notamment au niveau de la pliure du pied. 
  • Attention également aux semelles trop usées ou inadaptées au terrain que vous allez trouver : une mauvaise accroche c’est un pied qui glisse et peut frotter sur la chaussure.

 

Quel type de chaussettes pour éviter les ampoules ?
 

A éviter : les chaussettes de ville, particulièrement des chaussettes cotons, qui vont accumuler l’humidité et favoriser les échauffements. Des chaussettes trop fines, si vous vous savez les pieds sensibles. Des chaussettes trop épaisses : elles doivent être bien ajustées sans quoi le pied risque de glisser à chaque pas.

 

A privilégier : des chaussettes de randonnées.

  • Matière adaptée : fibre synthétique ou bien laine mérinos ou lin (souvent associés à une fibre synthétique. Ces matières évacuent l’humidité et favorisent une peau sèche.
  • Le chaussant adapté : outre la bonne taille, il peut être intéressant d’utiliser des chaussettes « morphologiques » avec pied droit et gauche différents. Cela permettra d’avoir une chaussette qui « colle » au pied jusqu’aux orteils, sans excès de tissu qui peut générer pli ou frottements.
     

Eventuellement des chaussettes avec un montage spécifique anti-ampoule :

  • Les doubles chaussettes ont fait leurs preuves. Comme la Twin Trek de Monnet. Elles associent une chaussette interne fine qui colle au pied à une chaussette externe contre laquelle la chaussette interne frotte et non la peau. Il faut éviter de superposer 2 chaussettes : outre la surépaisseur, cela risque de faire bouger le pied dans la chaussure voire de générer des plis, et aussi d’accumuler la transpiration. Pas bon pour les ampoules…
  • Mais il existe aussi des chaussettes de randonnée avec un tricot différent aux orteils et aux talons qui résiste au frottement (qui utilise parfois un fil renforcé type Cordura). La chaussette Trek Expert de Monnet en est un exemple.

 

 

Un détail qui compte : coupez vos ongles. Des ongles trop longs peuvent créer des pressions dans la chaussure.

 

 

2) Durant la randonnée, comment faire pour ne pas avoir d’ampoule au pied ?

 

Comment éviter les frottements de la chaussure ? Et plus particulièrement, comment protéger ses orteils des frottements ?

 

Bien lacer les chaussures :

Votre pied doit être parfaitement maintenu dans la chaussure. Si vous portez des chaussures de randonnée hautes, il est important de serrer séparément l’avant et le haut de la chaussure :

  • Serrez d’abord l’avant de la chaussure et le coup de pied pour éviter tout frottement aux orteils. Il peut être utile d’abord de taper le talon au sol pour être sûr que le pied est bien calé à l’arrière de la chaussure.
  • Puis serrez la tige haute pour maintenir le talon. Le pied ne doit pas bouger ou glisser dans la chaussure.

 

Protégez votre peau : 

  • Crèmes et poudres : vous vous demandez quelle crème utiliser pour les ampoules ? Il en existe plusieurs qui n’ont pas la même fonction. Il y a des crèmes pour durcir la peau à appliquer plusieurs jours avant le départ. En usage quotidien, on apprécie la crème anti-frottement de Meltonic ; cette crème bio à base d’ingrédients naturel est très agréable.  Les poudres à base de talc (cf la poudre Careplus) permettent d’assécher la peau. La simple vaseline peut également réduire les frottements.
  • Positionnez de façon préventive une bande d’élasto (éventuellement par-dessus un pansement) sur une zone que vous savez sensible.
  • Enfin, aérez et séchez vos pieds durant les pauses. L’humidité ramollit la peau et la rend plus fragile.

 

L’erreur principale : attendre !

Vous sentez que votre pied chauffe mais vous ne voulez pas retarder le groupe, ou bien vous vous dites que vous regarderez ça à la prochaine pause ou bien arrivé en bas ? C’est un mauvais réflexe. Dès que vous sentez un début d’échauffement, arrêtez-vous et vérifier l’état de vos pieds.

Soignez l’ampoule si elle est formée, mais si elle n’est pas formée n’attendez pas : placez un pansement sur la zone irritée et couvrez d’une bande d’élasto sur la peau propre et sèche pour interrompre immédiatement les frottements.

Ou bien placez directement un pansement anti-ampoule. Vous vous demandez parfois quand mettre un Compeed ? Le plus tôt possible. Vous pourrez le conserver plusieurs jours si besoin.

Il est prudent de renouveler pansement et élasto le lendemain matin, sans attendre un retour des échauffements.

Autre précaution, si vous avez un gravier ou du sable dans la chaussure n’attendez pas non plus pour le retirer. Tout corps étranger favorisera une mauvaise position du pied et des frottements.

 
Au bivouac :

En fin de journée, faites sécher les chaussures. A minima, retirez les semelles pour qu’elles sèchent. Lavez et inspectez vos pieds.

Evitez de repartir avec des chaussettes mouillées. Ayez une paire de rechange. En général, je pars avec 2 paires de rando et une paire plus légère pour le soir, de façon à avoir toujours une paire sèche pour repartir.

 

 

3) Durant la rando, en cas d’ampoule au pied, que faire ?

Trop tard, l’ampoule est formée.

Si vous devez poursuivre la marche, il faut stopper les frottements et protéger la plaie :

  • Percez l’ampoule avec une aiguille désinfectée si elle gène et que ce n’est pas déjà fait. Mais n’enlevez pas la peau, qui continue à protéger. Désinfectez. Si vous êtes au bivouac, certains passent un fil pour drainer. Je n’ai pas essayé.
  • Il peut être prudent de ne pas percer l’ampoule si elle ne vous gêne pas pour marcher, de façon à ne pas augmenter la douleur ni le risque d’infection. A vous de voir.
  • Nettoyez, désinfectez, et si besoin séchez.
  • Mettre un pansement double-peau, type Compeed, ou bien mettre un pansement standard sur lequel vous ajouter une bande d’élasto. Ainsi, vous n’aurez plus de frottement et la gêne sera nettement réduite.

Le soir, vérifiez, nettoyez, désinfectez et laissez sécher la plaie.

Pour dormir, un petit pansement, voire une chaussette peuvent être utiles pour être sûr de ne pas frotter la plaie en bougeant durant la nuit.

 

En conclusion :

D’une façon générale, la prévention des ampoules nécessite d’être attentif aux sensations. Un pied stable et bien maintenu sera peu exposé aux ampoules.

Pour éviter les galères durant la rando, le meilleur conseil reste de s’arrêter immédiatement dès les premiers échauffements et traiter le problème avant que l’ampoule ne se forme.

Sur le terrain, pensez à ajuster le laçage, notamment avant une descente.

Lorsque les échauffements commencent, ou lors du soin, je trouve que l’association d’un pansement normal couvert d’un élasto est très efficace. L’ensemble reste peu épais et protège bien.

Pour les personnes sensibles aux ampoules, l’anticipation est la meilleure solution et l’utilisation des crèmes, poudres et pansements double peau est bien efficace

Enfin, l’utilisation des bâtons, notamment en descente, stabilise le pied et réduit glissement et frottements.

 

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