Sommaire n°25 - Avril 2024 :

Les Dolomites c'est fantastique !  Lire l'article

Comment purifier l'eau en rando ?  Lire l'article

Le kit de réparation en randonnée  Lire l'article

 

 Les Dolomites, c’est fantastique !

 

Au nord de l’Italie, le long de la frontière autrichienne, existe un paradis du randonneur : les Dolomites.

C’est l’Italie, mais on y parle beaucoup allemand, car la région est en partie germanophone (rattachée à l’Italie après la première guerre mondiale).
 

 

Les bonnes raisons pour randonner dans les Dolomites

  • Les paysages bien sûr ! On y découvre : d’énormes blocs de montagnes massifs et verticaux dont on se demande parfois comment on va y accéder, séparés par des rubans de vallées vertes ; des sommets aux dents redoutables ; quelques belles montées câblées et des points de vue vertigineux ; un peu de neige et beaucoup de fleurs (fin juin, début juillet)… L’album photo est plus éloquent que de longs descriptifs.
  • C’est aussi le pays de naissance des via ferrata. Ces voies d’escalades entièrement équipées de câbles, échelles et autres ponts de singe, étaient initialement destinées aux militaires qui défendaient la frontière. Elles font aujourd’hui la joie des touristes… sportifs. Pas testé, car on n’a pas trouvé de matos à louer lors de notre bref passage à Cortina d’Ampezzo.
  • Le réseau de sentier est important, bien entretenu, et assez bien balisé (cf plus bas).
  • Il y a partout des refuges qui servent des bières bien fraiches ! Et de beaux sites de bivouac…


 

Quelques infos pour randonner

 

Cartes et sentiers

Cartes allemandes Kompass au 1:25000ème, assez précises. Les passages câblés et via ferrata sont indiqués sur la carte sans qu’on sache toujours le niveau de difficulté (nous avons dû faire demi tour une fois devant un couloir très raide encore complètement enneigé). Les sentiers sont bien balisés avec des numéros et il y a souvent des pancartes. Attention cependant, un sentier numéroté peut se diviser en 2 sentiers portant le même numéro… Ne vous fiez donc pas simplement à la numérotation mais vérifier bien les bifurcations sur la carte.

 

Quand y aller ?

Au printemps et à l’été pour randonner. Fin juin, il y avait peu de gens. Début juillet, l’affluence était beaucoup plus significative, mais variable selon les endroits car essentiellement composée de randonneurs à la journée. L’hiver, les Dolomites sont une destination prisée de sports d’hiver. Cortina d’Ampezzo en est la « capitale » et la station chic.


 

Comment se déplacer ?

Avion jusqu’à Milan. Puis train et bus. Il est sans doute possible aussi d’arriver par l’Autriche (Innsbruck).

Côté bus, il y a pas mal de fréquence et des arrêts au pied des sentiers. Donc, c’est assez facile pour se déplacer. Par contre, nous avons eu quelques soucis de train retardés voire annulés…

 

Où loger ?

Il existe un réseau particulièrement dense de refuges. Pour ceux qui cherchent un peu de confort, il est donc facile d’organiser un circuit. Nous n’en avons testé qu’un : le repas n’était pas fameux, mais c’était propre et confortable. Sinon, nous avons toujours bivouaqué sans difficulté. Et nous avons dormi en camping à Cortina d’Ampezzo, Dobbiaco et Canazei.


 

Quelles randos ?

 
Nous avons réalisé 2 circuits de 5 à 6 jours très différents et très beaux :
 

Une boucle entre Dobbiaco, les Tre Cime et Cortina d’Ampezzo.

Cartes : Kompass 635 (Hochpustertal Alta Pusteria) et 617 (Cortina d’Ampezzo Dolomiti Ampezzane).

Accès à Dobbiaco en train puis 15 minutes de Bus en direction de Cortina pour accéder au pied du sentier près des Tre Cime.

Bivouac sauvage et une nuit en camping à Cortina d’Ampezzo.

Points forts : le tour des Tre Cime et l’aérien Grupo dei Cadani, les Tofana di rozes et le beau massif de Braies

 

Un circuit de Val Gardena à Cannazei.

Cartes : Kompass 616 (Gröden/Val Gardena, Sella, Canazei)

Accès en train + car à Selva di Val Gardena ; retour en car de Cannazei à Bolzano, puis train

Bivouac sauvage et une nuit au refuge Cavazza (dans le Gruppo di Sella).

Points forts : le beau parcours aérien dans le Gruppo del Puez, la vue impressionnante sur le Gruppo di Sella, la montée par une brèche raide sur le Gruppo di Sella, la magnifique (et raide) traversée alpine du massif du Molignon/ Cime del Pincipa / Cima Gr di Valbona.

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 Comment filtrer l’eau en randonnée ?

 

En randonnée, la quête de l’eau potable est LA priorité. Mais parfois loin de la civilisation, les randonneurs sont pris de doutes sur la qualité de l’eau d’une source, d’un ruisseau ou d’un lac, et plus encore d’une eau stagnante.

Des solutions performantes pour purifier l’eau facilement existent. Qu’ils soient mécaniques, chimiques ou par UV, ces systèmes de filtration vous aideront à transformer une eau contaminée en eau potable en toute simplicité.
Alors comment filtrer l’eau en randonnée ? Comment ces systèmes de purification fonctionnent-ils ? Rayonrando vous explique tout ce qu’il faut savoir pour comprendre la filtration de l’eau et vous équiper en conséquence pour vos prochains voyages, bivouacs ou randos journée.

 

 

Les pastilles de purification Micropur

Face à une eau claire mais à haut risque, comme dans un ruisseau sous un troupeau de vaches, la pastille Micropur est une solution efficace. (il en existe d’autres telles que l’Hydroclonazone).

Ces comprimés Micropur (version Forte) contiennent 2 agents actifs :

  • Chlore : pour désinfecter l’eau en éliminant bactéries et virus.
  • Ions d’argent : pour conserver l’eau jusqu’à 6 mois.

Leur format leur permet d’être léger dans le sac à dos en plus d’être très efficace contre tous les micro-organismes : bactéries, protozoaires mais également virus.

Mais prudence dans le cas d’une utilisation prolongée et massive, comme un trek de 1 mois par exemple, la prise journalière de ces pastilles peuvent affecter les micro-organismes présents dans votre corps. Il est donc important de ne les utiliser qu’en cas de besoin réel et en respectant le dosage.

Comment utiliser les pastilles Micropur ?

L’utilisation est très simple :

  • Prenez 1 pastille pour 1 L d’eau
  • Placez la dans votre gourde ou poche à eau
  • Patientez 30 minutes (120 minutes dans les pays tropicaux, pour éliminer Amibes et Giardia)
  • L’eau est prête à boire !

Les comprimés Micropur sont vendus par boîte de 100 (5 tablettes de 20 comprimés). Vous pouvez donc facilement emporter seulement la quantité nécessaire. Mais prévoyez toujours un peu de marge.
 

Et pour le mauvais goût dans l’eau traitée ?

Si vous conservez l’eau plusieurs heures, elle peut prendre un mauvais goût de Chlore lorsque les agents actifs entrent en contact avec les micro-organismes pour les éliminer. Le plus simple est de traiter l’eau au fur et à mesure de votre besoin. N’hésitez pas également à emporter une petite bouteille de citron ou autre pour y verser quelques gouttes. Votre eau sera ainsi bonne et potable !

Et si mon eau est trouble ? Alors il faudra la passer dans un filtre mécanique au préalable. On en parle un peu plus bas.

 

La purification par les UV

Il existe des lampes UV de purification de l’eau : les UV-A détruisent très rapidement les bactéries, protozoaires et virus présents dans l’eau.

Elles fonctionnent parfaitement dans une eau claire. Par contre, la turbidité et les sédiments nuisent à leur efficacité.

En plus d’être très léger et compact, un purificateur UV comme le Steripen Ultra permet d’avoir une durée de vie exceptionnelle du fait qu’il soit rechargeable par USB (ou piles selon les modèles) et très simple d’entretien.

Un purificateur par UV est aussi facile à utiliser :

  • Allumez la lampe
  • Plongez la lampe dans votre gourde ou poche à eau
  • Remuez pendant 90 secondes pour 1 L d’eau
  • Votre eau est prête ! Sur le Steripen Ultra, un petit smiley apparait quand le cycle de purification est terminé.
     


 

Le filtre par charge positive Water-to-go

Derrière ce nom se cache une technologie bien particulière basée sur des nano-alumines. Ces substances, placées sur une membrane, émettent une charge positive qui, une fois mouillées, attirent les éléments contaminants chargés négativement contenus dans les protozoaires, les bactéries et les virus. Cette technologie est utilisée dans des gourdes filtrantes comme la Water-to-go Outdoor.

Une fois la gourde utilisée (donc la membrane mouillée et activée), le filtre du modèle Outdoor peut traiter environ 200 litres l’eau ou durer environ 3 mois. Néanmoins ce filtre est interchangeable et vendu aussi séparément de la gourde si vous souhaitez faire une réserve.
Le filtre Water-to-go est donc un choix judicieux pour un projet (trek ou voyage) ponctuel en gardant à l’esprit la durée de vie courte du filtre.
Tant que le filtre est actif, la purification est performante et son utilisation des plus simples :

  • Remplissez votre gourde
  • Buvez !

 

 

 

Les filtres mécaniques
 

Ce type de filtre signifie que lorsqu’il est bouché, il ne fonctionne plus. C’est une solution sécurisante et très efficace.

Ces filtres mécaniques possèdent une membrane avec des micro-pores d’un diamètre compris entre 0,1 et 0,2 microns. Cela permet de retenir toutes les bactéries et protozoaires grâce à une barrière physique, mais pas les virus, plus petits.

Ce type de filtre, à l’efficacité immédiate, conviendra donc très bien dans des pays à nos latitudes, en étant vigilant sur des zones à risques comme un ruisseau en aval d’un troupeau qui pourrait contenir des virus. Les pays tropicaux davantage sujets aux virus seront également des points de vigilance.

En complément de ces filtres mécaniques, il est intéressant d’avoir des pastilles Micropur Forte en réserve pour remédier à ces cas de figure. Commencez par filtrer l’eau et n’ajoutez le Micropur qu’ensuite : ainsi, il n’agira que s’il reste des germes dans l’eau.

Ces filtres mécaniques sont présents sous plusieurs formes :

  • Les gourdes filtrantes pour un besoin limité ou de précaution :

          - Gourde rigide (comme la Gourde Lifestraw Go tritan) : Très robuste et simple d’utilisation.

          - Gourde souple (comme la Gourde souple Katadyn Befree 1 L) : Très léger, compact et simple d’utilisation.
 

      

  • Les filtres à pompe (comme le Filtre Katadyn Vario) pour filtrer des volumes plus importants et des eaux très turbides. Ils ont une longue durée de vie (jusqu’à environ 2000 L), un débit important (2 L/min). La durée de vie est indicative car dépend fortement de l’eau filtrée (claire ou « sale »). Ils sont plus lourds et encombrants donc à n’emporter qu’en cas de besoin avéré.

 
Le filtre est efficace tant que l’eau coule, donc pas de risque d’utiliser un filtre qui ne filtre plus. Il est possible de changer la cartouche quand elle est bouchée.

Pour une durée de vie plus longue, nous vous conseillons d’entretenir régulièrement votre filtre en le rinçant à l’eau claire pour retirer les impuretés. Et pour des bivouacs avoisinant les 0°C, je vous recommande de garder le filtre dans la tente, voir dans le fond de votre sac de couchage. Vous éviterez ainsi de soumettre la membrane humide au gel et donc de la détériorer.
 

  

La Rolls des filtres : le MSR Guardian
 

Le filtre Guardian de MSR est le seul filtre proposant une membrane de 0.02 microns ! Cette fois, même les virus ne peuvent plus traverser. Il possède également une durée de vie exceptionnelle (jusqu’à 10 000 litres d’eau) suivant la turbidité de l’eau et grâce à un système ingénieux d’auto-lavage déclenché à chaque action sur la pompe. Le débit d’eau traitée est conséquent (2.5 L/min).

C’est un filtre rempli de technologies, donc onéreux, qui trouve tout son intérêt pour des expéditions engagées aux 4 coins de la planète pour purifier toutes les eaux rencontrées.

 

 

Et le filtre à charbon ?
 

Certains filtres disposent en complément du filtre 0.2 micron d’un filtre à charbon. Il s’agit avant tout d’un filtre de confort : le charbon va neutraliser les éventuels mauvais gouts ou mauvaises odeurs.

Attention toutefois :

  • La durée de vie du filtre à charbon est courte (souvent 100 à 200 L). Et vous ne vous rendez pas forcément compte quand il est inactif autrement que par l’éventuel mauvais gout de l’eau.
  • Il est parfois indiqué que le filtre à charbon agit sur les produits chimiques, tels que les pesticides. Certes, il agit mais il n’arrête pas complètement. Le filtrage est partiel et dépend de la teneur en substance chimique de votre filtre et de son état. Ne pensez donc pas utiliser un filtre à charbon pour vous protéger efficacement contre les produits chimiques.

Le filtre à charbon est donc plutôt un complément qu’un accessoire indispensable.

 

 

En conclusion

Votre choix d’un système de purification de l’eau dépendra de votre destination, mais aussi du rapport poids/utilité du matériel.

Vous devriez toujours emporter quelques pastilles de purification (hydroclonazone ou Micropur), à la fois très efficaces et légères. Les gourdes filtrantes sont pratiques en balades, pour un besoin limité. L’utilisation de filtres mécaniques plus gros, parfois combinés aux pastilles, s’avère vraiment utile pour les eaux turbides et les destinations à risques, telles que les zones tropicales.

Rappelons que les filtres ne peuvent s’utiliser avec de l’eau de mer ou de l’urine… Ils ne peuvent non plus filtrer efficacement des substances chimiques.

Faute de mieux, si un jour vous avez une eau claire mais douteuse, sans moyen de purification, songez aux rayons UV du soleil : une exposition de longue au soleil dans une bouteille transparente peut tuer les micro-organismes. Toutefois, pour être efficace, il faut exposer la bouteille plusieurs heures au soleil. L’effet est plus rapide si l’eau est chaude.

Enfin, il est également utile de chercher d’emblée de l’eau potable ou avec le moins de risque de contamination. Pour en savoir plus, lisez notre article : « Comment trouver de l’eau potable en randonnée ».

 

 

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 Petites réparations en randonnée

 

Une petite casse de matériel au milieu de rien en Islande et à 3 jours de marche du prochain bus ? Cela peut arriver, même à des gens très bien... Dans ce cas, il vaut mieux avoir dans son sac à dos les quelques accessoires et matériaux qui permettront d'effectuer une réparation de fortune.

Fort d'une grande expérience des petits pépins, RayonRando vous présente ce qui pourrait constituer votre trousse de réparation de base pour faire face aux casses de matériel en randonnée.

 

 
Quelques exemples vécus de casse

 
Ah les îles Lofoten ! Un brusque coup de vent retourne la tente avant qu'on l'ait complètement arrimée. Petit incident anodin, mais en  remettant la tente à l'endroit, on découvre qu'un arceau est cassé...

3 jours plus tard, au moment de se coucher, je découvre que mon matelas, pourtant fonctionnel la nuit précédente, se dégonfle rapidement...

Moins divertissant, dans les Dolomites, la semelle d'une chaussure de Sophie s'ouvre brusquement, laissant bien respirer les orteils, dans un sentier caillasseux...

Dans toutes ces situations, il faut pouvoir réparer pour poursuivre l'aventure, ou au moins pour rejoindre la civilisation.
 

 

Qu'est-ce qui peut casser en randonnée ?

 
Presque tout en fait :

  • La tente : arceau, zip, tapis de sol percé.
  • Le matelas crevé
  • Les chaussures (semelle, lacet)
  • Les bâtons, qui supportent mal de se coincer dans les cailloux en descente.
  • Les vêtements (pantalon, cape de pluie...) : accrocs, déchirures, zip qui cassent.
  • Plus rarement le sac à dos (boucles, sangles)

 

 

Quel kit de réparation en randonnée ?

 
Un kit de réparation, ce n'est pas forcément beaucoup de poids ni d'encombrement. Certains accessoires ont un double usage, quotidien et dépannage, ce qui permet de bricoler sans s'encombrer. Voici ce que je prends systématiquement :

 

Les kits de réparation fournis avec le matériel

  • Avec la tente est fourni un petit tube d'une section un peu plus large que les arceaux. Il permet de réparer un brin d'arceau cassé. Sans cela, la tente est inutilisable.

              

 

Ce qui permet de coller

  • Elasto et sparadrap : ils sont logiquement dans votre trousse à pharmacie... Le sparadrap s'enroule facilement et colle assez bien. Il peut servir par exemple pour fixer le tube de réparation de l'arceau de tente ou encore fixer une pointe de bâton arrachée. L'élasto offre une surface plus large. Il peut être utile notamment pour couvrir une réparation de fortune (cf l'exemple en conclusion).
  • Scotch Chatertone ou Duct tape : ils ont le même usage que l’Elasto et sparadrap mais encore plus puissants. Vous trouverez ces scotchs facilement dans un magasin de bricolage. Il existe des formats très légers et compacts.
  • Eventuellement un patch autocollant pour la toile de tente ou un vêtement. Notamment en cas de pluie, cela vous permet de boucher temporairement des trous sur votre toile extérieure de tente, sur votre veste ou pantalon de pluie et de terminer votre randonnée.
  • Je ne trouve pas pratique de prendre un petit tube de colle, qui peut toujours percer et n'est pas toujours facile d'utilisation.

                                       

Ce qui permet d'assembler ou lier

  • De la ficelle. Cet accessoire est indispensable, léger et robuste. Au quotidien, il peut vous servir de fil à linge. Mais il peut aussi permettre de rafistoler une semelle qui baille, un sac à dos défectueux, voire un arceau de tente en enroulant la ficelle très serré autour de la zone rompue.
  • Lacet de chaussures. Il en faut au moins un. C'est plus pratique à serrer que la ficelle et il peut servir à autre chose si besoin.
  • Fils et aiguilles, dont du fil nylon. Il faut au moins une aiguille costaude pour les tissus épais, plus éventuellement une aiguille plus fine. Le fil de pêche en nylon offre une bonne solidité. Il est intéressant pour les zones soumises à tension. Il peut être judicieux d'ajouter une pièce synthétique avant de coudre.
  • 2 pinces à linge. Elles sont pratiques pour faire sécher le linge sur un fil ou sur le sac à dos, mais elles servent également pour pincer. J'ai le souvenir d'une tétine de pipette de poche à eau arrachée et perdue où la pince à linge à bien dépanné.
  • Des épingles à nourrice. Elles servent à tout, vêtements comme matériel, et surtout elles permettent de faire une première réparation rapide en attendant une réparation plus soignée au bivouac.
  • Bien sûr votre couteau de poche devra être assez affûté pour couper tous les matériaux et assez pointu pour percer. Le couteau suisse offre plus de fonctions, mais je trouve la lame un peu petite et pas très costaud sur les formats standards.

Le cas particulier des zips qui cèdent pour avoir trop tiré dessus posent un problème embarrassant. Toutefois, ce sont souvent les mâchoires du chariot qui sont légèrement écartées. Il est possible de remettre le chariot en place et de resserrer les mâchoires (c'est plus facile si on a une petite pince de couteau suisse). Cela tiendra quelques temps si vous ne forcez pas.
 

               

 

En conclusion

La seule fois où j'ai eu une crevaison de matelas, j'avais oublié mes patchs de réparation (pourtant fournis avec le matelas)... J'ai utilisé de la pâte à dentifrice pour couvrir le trou, sur laquelle j'ai posé une pièce plastique découpée dans l'étui de rangement de ma liseuse, que j'ai fixé avec du sparadrap avant de recouvrir le tout d'un morceau d'élasto. Le matelas a tenu sur l'ensemble du séjour. Quand on n'est pas prévoyant, il faut un peu d'imagination...

Pour être plus tranquille, prévoyez plutôt un petit kit adapté. Vous devez pouvoir couper, percer, coller, attacher, lier ou coudre. Pas mal de fonctions qui tiennent en quelques accessoires et vous sauveront peut-être la mise un jour ou l'autre.

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