- La boutique
- ID KDO
- Promos
- Couchage
- Sac
- Tentes
- Habillement
- Bushcraft
- Cyclo Rando
- Pour la marche
- Voyage Camping
- Manger Boire
- Neige
- Rando léger
- RandoZine
- Marques
Rando raquettes : Dans le Queyras, au pays des Mélèzes Lire l'article
Comment choisir la température de son sac de couchage ? Lire l'article
Comment choisir des jumelles ? Lire l'article
Si les vacances d’hiver sont pour vous synonyme de randonnées en raquettes, ressourçantes et dépaysantes, alors ce nouvel article est pour vous. Maxime de Rayonrando vous propose quelques échappées dans le Parc Naturel Régional du Queyras.
Ces 4 circuits de difficultés variées vous donneront un bon aperçu du parc naturel sous la neige :
A environ 950 km de Rayonrando ! Au confins des Alpes Françaises, à la frontière de l’Italie.
C’est un PNR (Parc Naturel Régional) parfois présenté comme un territoire préservé, authentique et sauvage avec ses grandes forêts de Mélèzes.
Et pour aller y randonner, je ne peux que vous recommander de poser votre sac à dos autour de Molines-en-Queyras : emplacement idéal pour randonner en étoile. De plus, en comparaison à d’autres grosses stations des Alpes, la fréquentation touristique y est bien moindre. C’est une belle destination pour tout amoureux de la nature en recherche de tranquillité.
Selon l’enneigement vous pouvez, soit partir directement de Molines-en-Queyras, soit passer un petit pont pour être sur un versant moins exposé au soleil. De là, chaussez vos raquettes. C’est parti pour une ascension progressive vers le Col des Prés de Fromage. Vous alternerez entre points de vue et forêts de mélèzes jusqu’à une petite prairie dégagée où l’on peut parfois voir une étrange structure de glace… Terminez ensuite votre montée jusqu’au col où vous découvrirez un relief un peu particulier avec de belles zones de neige fraîche et de grandes étendues blanches.
Je vous recommande de donner encore quelques coups de raquettes pour prendre un peu de hauteur en direction du Sommet Bucher. Le panorama en vaut la peine ! Ca serait dommage de louper une vue pareille pour la pause pique-nique.
Redescendez alors à votre convenance, en évitant bien évidemment les fortes pentes.
Si vous souhaitez prendre encore plus de hauteur dans une randonnée à la journée, avec des vues à 360°, je vous recommande de vous diriger vers Villargaudin avec pour objectif la Crête de Balari.
Votre randonnée commencera par un petit sentier étroit montant progressivement vers un joli point de vue sur la Combe du Queyras.
Continuez à grimper vers la Cabane de Baoude pour une petite pause. Puis poursuivez votre ascension vers la Crête de Balari en vous frayant un chemin dans les pentes les plus douces (cette portion de la randonnée n’est à entreprendre qu’en conditions de neige stable).
Ensuite en arrivant sur la crête, ne vous aventurez pas sur des portions trop étroites. Avec un peu de patience et beaucoup de discrétion, vous pourriez même observer quelques résidents locaux à 4 pattes.
Il vous sera ensuite possible de redescendre vers Villargaudin par le Bois des Vaches. Comme dans toute forêt, prudence en passant à proximité des arbres, des petits ponts de neige peuvent se former, cachant de jolis trous.
Et pour être certain de ne rien louper sur cette randonnée, vous pouvez faire appel à un accompagnateur montagne qui vous guidera et vous en apprendra plus tout au long de cette journée. En plus de vous indiquer le tracé idéal vers des points de vue uniques.
Si vous recherchez une randonnée un peu plus accessible et tout aussi charmante, faites route vers Ristolas, plus précisément L’Echalp. Vous pourrez facilement vous garer sur un parking à proximité de la Rivière du Guil. Prenez le GR 58 direction le Chalet de la Médille.
La randonnée débutera le long de la rivière, pour ensuite monter dans les forêts de mélèzes. Continuez à grimper dans des chemins encaissés qui serpentent jusqu’au petit plateau où se situe le chalet. Vous accéderez déjà à un très beau panorama. Mais l’objectif se situe un peu plus haut à la Cabane de Peyroun.
D’ici vous aurez, d’un côté une vue très dégagée sur la vallée et les hauts sommets autour du Mont Viso, et de l’autre côté une vue sur un flanc de montagne rocailleux où s’abritent en toute tranquillité chamois et bouquetins. Je vous recommande d’avoir une bonne paire de jumelles. Le retour se fera par le même trajet.
A 5 minutes de Molines-En-Queyras se situe les village et station de St Véran, et un peu plus bas le hameau Le Raux. C’est d’ici que je vous propose de partir pour une randonnée à la petite journée.
L’objectif est la Crête de Curley. Elle vous offrira un point de vue très dégagé sur St Véran et toute la vallée.
Lors de votre montée par la forêt, vous trouverez plusieurs micro-alternatives, c’est à vous de voir selon la pente et votre forme. Cela permet aussi de varier l’itinéraire du retour.
Malgré le climat parfois très instable, il est toujours possible de découvrir des coins sauvages et enneigés en raquettes mais cela comporte des risques.
Pour randonner sereinement dans la neige, il est nécessaire de prendre quelques précautions :
Que ce soit pour dormir dans un bateau, en refuge, dans une tente de randonnée ou à la belle étoile, la question du choix du sac de couchage est directement liée au besoin de chaleur et de confort de la personne concernée. Lors d’un rendez-vous chez Rayonrando.com, notre 1ère étape va être de déterminer la température du sac de couchage qui vous conviendra.
Pour bien choisir la température de votre sac de couchage, RayonRando répond à 3 points essentiels :
Pour la majorité des sacs de couchage adultes, 3 températures (confort, limite de confort et extrême) sont estimées selon un protocole qui suit une norme précise : la norme européenne EN 13537 ou la norme internationale ISO 23537. Vous retrouverez le plus souvent cette mention sur l’étiquette de votre sac de couchage.
Chez Rayonrando.com, nous avons fait le choix de ne sélectionner que des marques respectant l’une de ces 2 normes.
Le protocole de test correspondant à ces normes consiste à mesurer les déperditions de chaleur d’un mannequin munis de capteurs et placé dans le sac de couchage testé. La norme exige des conditions spécifiques, notamment pour :
Pour être mieux comprises, les 3 températures mesurées sont également définies en langage « ordinaire » :
C’est clairement la température de confort qui doit servir de repère principal et jamais la température extrême.
Ces normes présentent des intérêts et limites :
Les températures indiquées ne sont donc qu’un indicateur qu’il faut ajuster à votre besoin réel. Pour choisir la température de votre sac, vous ne pouvez vous fier simplement à la température sous abri que vous pensez avoir lors de votre périple. Car le froid ressenti est différent de la température mesurée par le thermomètre.
Pour sélectionner la gamme de température de sac de couchage dont vous avez besoin, vous allez devoir intégrer des paramètres qui ne sont pas mesurés par les tests normés. Il faut distinguer les paramètres externes, liés à vos conditions de bivouac, et ceux liés à votre sensibilité personnelle. Ces paramètres vont venir minorer ou majorer la température de confort que vous aviez visée.
Si vous dormez à la belle étoile ou sous tente vous aurez besoin d’un sac de couchage plus chaud que dans un abri en dur ou un refuge chauffé, pas seulement parce que la température sera plus basse, mais aussi parce que vous serez plus exposés au vent et à l’humidité. Il vous faudra aussi prendre une marge de sécurité face aux aléas climatiques plus importants.
Pensez au volume à chauffer. Dormez-vous seul dans une tente 2 places ? Il fera plus froid que si vous dormez à 2 ou que si vous dormez dans une tente 1 place.
Une tente simple toit sera également plus froide, en particulier en fin de nuit avec l’accumulation de condensation.
Si vous campez à quelques mètres d’un torrent vous serez exposé à un air plus froid et humide que si vous aviez bivouaqué 50 m à l’écart. Pensez aussi à la présence d’un glacier en amont : le courant d’air froid descendant la nuit peut faire chuter la température ; il vaut mieux éviter de s’installer dans le creux de la vallée dans ce cas.
Placé dans une zone exposée au vent, comme un sommet ou une crête, il sera plus difficile de réchauffer l’air autour de vous. Il sera brassé en permanence.
Enfin, pensez à l’altitude, il peut être utile et suffisant de descendre de 2 ou 300 m pour bivouaquer quand les températures sont fraiches. D’expérience, au-dessus de 2000 m dans les Alpes ou les Pyrénées, les bivouacs d’été peuvent être bien froids.
Même par temps doux, l’humidité favorise les ponts thermiques et le vent disperse la chaleur corporelle. Avec le même équipement, on peut avoir froid par temps relativement doux et humide alors qu’on aura chaud par temps froid et sec.
Notre sensibilité naturelle n’est pas celle du mannequin du test :
La sensibilité au froid de chacun est variable. Elle dépend essentiellement du sexe et du métabolisme :
Les femmes sont en moyenne plus sensibles au froid que les hommes pour des questions hormonales et de masse.
Lié au patrimoine génétique, le métabolisme d’une personne impacte sa sensibilité au froid.
Notre sensibilité peut varier d’un jour à l’autre :
Elle est influencée par plusieurs facteurs :
Si vous ne mangez pas assez après une journée de randonnée, votre corps manquera d’énergie la nuit pour récupérer. Devenant plus faible, vous serez plus sensible au froid.
L’accumulation de fatigue liée à une ou plusieurs journées de marche, vous prive d’énergie pour vous réchauffer.
Il est parfois difficile de se motiver à se laver le soir alors que la nuit et le froid tombent. Pourtant, la sueur séchée de la journée favorise les ponts thermiques. Une toilette corporelle est utile : une fois propre et sèche, votre peau respirera mieux, vous serez alors moins sensible au froid.
Vous serez plus sensible au froid si vous êtes malade que vous ne l’êtes en temps normal.
En résumé, il faut évaluer la température de sac de couchage dont vous avez besoin en fonction de critères personnels et externes qui dépasse largement la température sous abri à laquelle vous vous attendez. Cela conduit souvent à prendre un sac plus chaud que les températures nocturnes prévues.
Pour bien choisir la température de votre sac de couchage, il vous faut donc :
A titre d’exemple personnel, d’expérience, nous prenons en général un sac de couchage entre +5 et 0°C pour bivouaquer l’été sous tente en France en montagne et en dessous 2000 m, alors que les températures sous abri attendues sont généralement plus élevées.
Nous vous invitons également à éviter certains écueils :
Il est possible d’améliorer le confort thermique de son sac de couchage avec un drap de sac (comme certains modèles en thermolite). Mais gardez en tête qu’il s’agit d’un complément thermique : il ne fait pas changer de gamme votre sac de couchage peu chaud.
Les températures indiquées sur les sacs de couchage sont bien le premier indicateur à regarder pour sélectionner son sac de couchage. Mais elles ne doivent pas être considérées comme des valeurs universelles, ni comparées simplement aux températures sous abri attendues.
Il vous faut prendre en considération les conditions externes que vous allez rencontrez ainsi que votre sensibilité personnelle. Cela conduit en général à choisir un sac de couchage plus chaud que les températures sous abri attendues.
Prenez comme repère la température de confort, bien plus que la température limite de confort, et surtout pas la température extrême. Si vous n’êtes pas sûr de vous, prenez un sac de couchage un peu plus chaud que le besoin estimé.
Sur Rayonrando.com, retrouvez facilement les différents sacs de couchage par gamme de température. Et si après avoir répondu aux questions précédentes, vous hésitez encore entre 2 ou 3 modèles, n’hésitez pas à nous contacter : nous vous conseillerons.
Une fois votre sac de couchage choisi, nous vous recommandons cet article rempli d’astuces pour rester au chaud !
Que ce soit pour offrir ou pour soi-même, choisir des jumelles n’est pas une réflexion anodine tant le choix est vaste avec des caractéristiques et des gammes de prix très variables.
Dans cet article, Rayonrando vous aide à comprendre ces matériels optiques et vous guide pas à pas pour choisir vos jumelles. Qu’il s’agisse d’ornithologie, de randonnée à pied, à vélo de balade en bateau ou d’activités sportives, vous serez capable d’identifier le modèle correspondant à votre pratique en 3 étapes :
Si vous transportez vos jumelles dans votre sac à dos ou si vous les portez longtemps autour du cou, vous rechercherez plutôt des jumelles compactes et pas trop lourdes.
Cependant, par rapport à des jumelles plus volumineuses, elles présentent une limite : à qualité de lentilles identiques, les petites optiques seront moins lumineuses que les grandes.
Mais, une paire de jumelles compacte avec de bonnes optiques peut être aussi lumineuse qu’une grande paire de jumelles avec des optiques moyennes.
Que ce soit sur la boîte ou directement sur les jumelles, vous verrez une inscription à 2 nombres comme ceci : 8 x 32, 10 x 42, etc… Le 1er nombre correspond au grossissement.
Le plus souvent un grossissement de 8 ou 10 est suffisant. Certaines jumelles proposent des grossissements plus forts mais attention, vos tremblements seront aussi beaucoup plus gênants. Sauf besoin spécifique, nous vous conseillons de vous limiter à x8 ou x10.
Il existe aussi des jumelles avec un grossissement variable qui permettent de s’adapter aux besoins et aux conditions. Pratiques, elles sont cependant moins lumineuses que les jumelles à focale fixe.
Sachez également que le grossissement impacte directement la largeur de champ couvert. Cela correspond à la largeur d’espace observé à 1000 m.
Ainsi plus le grossissement est important, plus le champ de vision est réduit. On se concentre dans ce cas davantage sur du détail que sur une vue d’ensemble.
Si l’on reprend l’indication « 8 x 32 » vu précédemment, le 2ème nombre correspond au diamètre des objectifs (voir image), qui impacte aussi la taille et le poids des jumelles. Ce diamètre se situe le plus souvent entre 21 et 50 mm. A qualité de lentilles égale, les grandes optiques seront plus lumineuses.
Alors si le poids et l’encombrement ne sont pas une contrainte pour vous, les grandes jumelles peuvent être intéressantes.
Mais la qualité des lentilles et des prismes est déterminante pour la luminosité, la netteté et les distorsions sur les bords. Il vous faudra choisir en fonction de votre besoin et de votre budget, car le prix augmente nettement avec la qualité.
L’indication « 8 x 32 » sur vos jumelles donne également une information supplémentaire : Le diamètre de pupille de sortie. C’est l’endroit où vous approchez vos yeux. Plus ce diamètre est important plus c’est confortable pour observer.
Le calcul est très simple : Pour des jumelles 8 x 32, la pupille de sortie fait 32 / 8 = 4 mm.
Si le diamètre est étroit (jumelles 10x25 par exemple), il faut regarder bien droit dans l’axe des jumelles, sans quoi vous risquez d’avoir un halo sombre sur les bords. Il est ainsi plus confortable de choisir un grossissement de 8 plutôt que 10 pour une petite paire de jumelles (objectifs 21 ou 25 mm).
Vous avez fait un 1er tri dans les jumelles et vous vous retrouvez désormais face à plusieurs modèles aux caractéristiques similaires mais avec des écarts de prix parfois importants.
C’est la qualité des optiques qui fait la différence et vous permettra de choisir le modèle adapté :
Les optiques sont constituées de prismes et de lentilles. C’est la qualité et le traitement apporté à tous ces éléments qui va impacter la qualité d’image (luminosité, netteté) et la longévité de vos jumelles.
Outre la taille des optiques, il faut apprécier leur qualité en fonction de leur composition et de leur construction :
Le type de prisme (système optique redressant l’image)
La nature des prismes
Les traitements des prismes et des lentilles
Plusieurs traitements peuvent être appliqués dans le but d’améliorer la diffusion de la lumière et donc la netteté de l’image, mais aussi pour éviter la formation de buée, de salissures ou de micro rayures. La mention d’un traitement ou d’un revêtement sur les lentilles est donc un bon indicateur de qualité optique. Par exemple, les lentilles en verre ED améliorent le rendu des couleurs. Ce sont ces différences qui font en général grimper le prix des modèles les plus qualitatifs.
L’étanchéité, la résistance à l’eau
La mise au point
Les bonnettes rétractables pour les porteurs de lunettes
Placées autour de chaque pupille de sortie, ces bonnettes rétractables permettent d’adapter le confort aux porteurs de lunettes (de vue ou de soleil). Elles aident aussi à isoler l’œil nu des lumières parasites extérieures.
Voyage en bateau
Randonnée à pied
Randonnée à vélo
Ornithologie
Observations au crépuscule ou par temps gris :
La luminosité des optiques sera essentielles, il faut combiner des lentilles aussi grandes que possible et des optiques de qualités (traitement du verre, jumelles étanchées à l’azote).
Evènements sportifs ou en famille :
Les jumelles sans mises au point sont bien adaptées pour observer une manifestation sportive ou un meeting aérien par exemple. Elles sont intéressantes également en famille pour passer les jumelles de mains en mains et observer un rapace en vol.
Les autres caractéristiques, notamment la qualité optique, sont à définir selon votre budget et votre usage (occasionnel/ponctuel ou fréquent et durable).
Vous connaissez désormais les principales caractéristiques à prendre en compte pour choisir vos jumelles.
Nous vous recommandons de déterminer d’abord vos éventuelles contraintes de poids et d’encombrement, puis de déterminer votre besoin de grossissement et de mise au point. Il vous restera enfin à combiner taille et qualité d’optique en fonction de votre usage et de votre budget.
Retrouvez ici toute notre gamme de jumelles et n’hésitez pas à contacter l’équipe de Rayonrando par téléphone ou mail si vous souhaitez des conseils pour finaliser votre choix.
Des articles clairs et concis :
Vous recevrez gratuitement 1 magazine par mois pendant 12 mois.
Pas de pub. Pas d'emails commerciaux.
Si vous avez 3 minutes, dites-nous ce que vous avez pensé de ce numéro. Cela nous permettra d'améliorer les suivants : Je donne mon avis