Sommaire n°26 - Mai 2024 :

Pyrénées : boucle de lacs et brèches  Lire l'article

Sac à dos léger ou confort : trouver le bon compromis  Lire l'article

Comment choisir ses bâtons de randonnée ?  Lire l'article

 

 Pyrénées : boucle de lacs et brèches

 

Voici une très belle boucle de 3 ou 4 jours, que nous avons faite au mois d’août au départ de Cauterets (64). Elle parcourt une impressionnante série de lacs, qui offrent de très beaux panoramas. Elle comprend également 5 passages de cols, pour l’ambiance haute montagne (2700 m au plus haut), avec là aussi des points de vues superbes. Le crépuscule et l’aube nous ont offerts également des spectacles magnifiques sur nos sites de bivouacs.

 

 
Niveau : la rando s’adresse à de bons marcheurs. Journées assez longues avec quelques grosses montées.
 
Difficultés : une montée et descente raide avec pierriers au col de Cambales et une variante hors sentier le 3ième jour. Ce passage hors sentier, très sympa, est absolument réservé à des randonneurs confirmés (donc prudents) et sportifs, uniquement par temps sec et sans brouillard (2 montées très raides dans l’herbe, 2 descentes très raides dans la caillasse, navigation à vue avec boussole et pas ou peu de cairns ; pierriers). Nous conseillons plutôt de prendre le sentier balisé, qui rejoint lui aussi le lac d’Ilhéou et qui a l’air sympa aussi.
 
Départ / Arrivée : Cauterets
 
Principaux points de passage : Cauterets, Pont d’Espagne, refuge Wallon, col de la Fache, lac de Campoplano, col de la Peyre St Martin, col de Cambales, lac de la Nère, col du Pourtet, Brèche du Hourat, Lac d’Ilhéou, Cauterets.
 
Hébergement : 3 nuits de bivouac, mais le circuit peut s’envisager avec 2 nuits au refuge Wallon (en rallongeant la deuxième journée) et une nuit au refuge du lac d’Ilhéou.
 
 
Parcours détaillé :
Jour 1 :
 
Départ en début d’après midi, donc rando sur la demi-journée.
Depuis Cauterets, montée au Pont d’Espagne par le sentier qui longe le torrent avec quelques jolis points de vue sur le torrent. Sentier facile, assez fréquenté.
Au Pont d’Espagne, les points de vue sont superbes mais on ne se sent pas seul…
On retrouve immédiatement la tranquillité au dessus du Pont d’Espagne en montant au refuge Wallon. Un peu de forêt puis des alpages agréables sillonnés par un torrent. Sentier facile.
Bivouac près du refuge Wallon dans un site superbe particulièrement au crépuscule et à l’aube (cf photos).
 
 
Jour 2 :
 
Montée au col de la Fache à 2664 m. Belles vues des 2 côtés : lacs côtés espagnols, vallée du refuge Wallon et beaux sommets côtés français. Bon sentier.
Descente le long du torrent côté espagnol qui offre de beaux points de vues sur les lacs espagnols. On prend à droite dans l’alpage au dessus du lac de Campoplano et on remonte au col de la Peyre St Martin. Bonne montée par un sentier en lacets.
On poursuit ensuite par une montée bien raide et caillouteuse sur la dernière portion jusqu’au col de Cambales à 2706 m. C’est le point haut du circuit. Belle vue sur l’enfilade des nombreux lacs de Cambales.
Descente du col bien raide et caillouteuse là aussi. Il faut se guider aux cairns dans les rochers. En bas de la pente, le chemin part sur la gauche.
On va ensuite longer ces lacs dans la descente, qui constitue le passage le plus beau de ce parcours.
Bivouac (et bain) près d’un très beau lac (sans nom) à 2342 m. Le crépuscule et le lever de soleil dans ce site sont vraiment magnifiques !
 
 
Jour 3 :
 
On poursuit la superbe descente le long des lacs jusqu’à 2053 m puis on prend le sentier à gauche pour monter au beau lac Nère puis au magnifique lac du Pourtet d’un bleu profond.
De là, nous avons choisi un parcours hors sentier. Comme évoqué en intro, nous recommandons plutôt le sentier balisé qui rejoint le lac d’Ilhéou via le col la Haugade. Le parcours que nous avons pris étant réservé aux randonneurs expérimentés et sportifs, par temps clair et sec.
Nous sommes donc montés au col du Pourtet (2604 m). Montée très raide dans l’herbe sur les 100 derniers mètres.
Vue magnifique au col côté lac du Pourtet et Vignemale, belle vue aussi de l’autre côté.
 
 

 
Descente très raide dans un pierrier, sans cairn. Puis on part sur la droite et on navigue à vue vers la brèche du Hourat (facilement identifiable et impressionnante !), toujours dans la caillasse et quasiment sans cairn.

Montée très raide dans l’herbe sur 100 m jusqu’à la brèche (2579 m). Descente très raide dans la caillasse. Puis passage sur un gros névé. Après, il faut passer sur la gauche et on retrouve quelques cairns.
Passage près d’un petit lac qu’on laisse sur notre gauche. A partir de là, on trouve des cairns régulièrement, pour une grosse descente vers le lac d’Ilhéou qu’on longe ensuite en surplomb rive gauche (dans le brouillard pour nous…).
Il y a un site de bivouac en surplomb du lac en remontant rive droite à 5-10 min du refuge d’Ilhéou (seul endroit plat dans le secteur). Là aussi, c’est plutôt joli au lever du soleil.
 
 
 
Jour 4 :
 
Longue descente agréable jusqu’à Cauterets.
Belle vallée d’alpages très verts, puis premiers arbres et champs et enfin sous-bois.
Arrivée à Cauterets en fin de matinée.
Bien sûr, un apport énergétique régulier a été nécessaire pour boucler cette belle rando…
 
 
 
 

 

Sac à dos ultra-léger ou sac confort ?

 

Chez RayonRando, nous voyons souvent des randonneurs qui veulent avant tout un sac à dos léger. Si on leur demande pourquoi, la question les étonne : la légèreté semble être une bonne chose en soi. Cela n’est pas le cas.

Vous pourriez randonner avec un simple sac plastique équipé de 2 lanières en guise de bretelles ? Ce serait super léger et super inconfortable.

 

Un sac à dos léger : dans quel but ?

Le poids est une contrainte en trek. Réduire le poids du portage, c’est améliorer le confort en réduisant la fatigue de porter un « surpoids » inhabituel.

Mais le confort de portage, ce n’est pas que cela mais aussi : être à l’aise dans ses mouvements, ne pas ressentir de gêne due aux frottements ou points de pression, avoir un sac facile à manipuler et à agencer.

De ce point de vue, un sac à dos plus plus léger ne veut pas forcément dire avoir plus de confort.

 

Pour obtenir un sac à dos léger, il n’y a pas de miracle. Les sacs les plus techniques peuvent certes utiliser des matières plus légères que les sacs à dos basiques, mais les sacs dos léger utilisent surtout moins de matière. Chez RayonRando nous constatons que ce qui différencie réellement un sac à dos léger d’un sac très confort c’est cette économie de matière qui se traduit par  :

  • Un système de portage plus mince. Cela peut concerner les armatures, mais c’est particulièrement visible sur les mousses qui garnissent bretelles, dos et ceinture de hanches. Elles sont systématiquement plus fines, et souvent plus dures que les sacs à dos plus lourds
  • Un équipement réduit : moins de poches, de poches zippées, d’accès au sac et d’accessoires (sangles de fixations, housse de pluie…).

Par conséquent, vous gagner en confort en réduisant le poids, mais vous perdez en confort avec un système de portage plus rudimentaire et des rangements moins pratiques.

Avant de choisir un sac à dos léger, il faut donc déterminer si le gain de poids est plus confortable à l’usage que l’amaigrissement du système de portage et la réduction des rangements.

 

Par exemple, voici le comparatif entre le sac Aircontact Ultra 50+5 (à gauche) et le Aircontact Core 50+10 de Deuter (à droite). Le premier permet de s'alléger de presque 1 kilo par rapport au 2ième, pour le même litrage. Oui, mais : les mousses des ceintures de hanche et des bretelles du premier sont plus fines et le dos du Aircontact Core offre un support lombaire plus confortable et respirant.

 

Comment trouver le bon compromis ?

Pour savoir si vous devriez opter pour un sac à dos ultra-léger ou pour sac à dos plus lourd mais plus confortable, nous vous conseillons de prendre en compte 5 aspects.

Le poids du paquetage hors sac à dos :

-          Si vous portez lourd, il est nécessaire d’avoir de bons rembourrages et un système de portage stable qui accompagne bien le mouvement. Pour plus de 15 kg par exemple, il ne me semble pas pertinent de chercher un sac à dos léger.  

-          Si vous avez déjà optimisé le reste de votre équipement et que votre paquetage est déjà léger (moins de 10 kg), il peut être intéressant de chercher un sac à dos léger, sans pour autant négliger le confort de portage.

 

Votre gabarit :

-          Si vous faites 1m60 pour 50 kg, il vous sera pénible de porter plus de 10 kg. Dans ce cas, avoir un sac de 1.3 kg plutôt que de 2.2 kg fera une vraie différence. Les sacs à dos de randonnée femme ultralégers sont logiquement les plus recherchés.

-          Si vous faites 90 kg, vous alléger de quelques centaines de grammes en sacrifiant en confort de portage me parait moins pertinent.

 

Votre état de santé :

Si vous avez des problèmes physiques, il faut bien réfléchir à ce qui est le plus adapté à votre situation : porter un sac à dos léger peut être intéressant pour limiter le mal de dos (à condition qu’il soit peu chargé), par contre, pour des douleurs articulaires aux jambes, un sac à dos avec un portage confortable est peut-être plus pertinent.

 

La durée de votre périple :

Si vous partez longtemps, la balance penche plutôt vers un sac à dos confort. Vous aurez sans doute un peu plus de matériel et de poids que pour un trek court. Dans ce cas, avoir des rangements pratiques est bien agréable, tandis que vider son sac et chercher ces affaires peut être lassant.

Bien sûr, si c’est un long périple en version marche ultra-légère avec un équipement minimaliste, le sac à dos léger garde tout son intérêt.

Pour être trek court, on peut plus facilement optimiser paquetage et poids du sac.

  

Le type d’itinérance :

Si vous voyagez ou randonnez en dormant tous les soirs en chambre individuelle, vous pourrez facilement vider votre sac et n’avez donc pas forcément besoin de nombreuses poches.

Si vous dormez en dortoir de refuge et plus encore sous tente, il est intéressant d’avoir de nombreuses poches pour trouver facilement ses affaires sans tout vider.

Si vous partez en autonomie complète, avec tente, réchaud et nourriture, là aussi un bon compartimentage du sac est appréciable. Il est pénible de devoir farfouiller dans son sac durant la journée à la recherche de l’accessoire caché.

 

 

En conclusion :

Chercher à tout prix un sac à dos léger peut être contre-productif par rapport à l’objectif recherché : être plus à l’aise durant la marche, plus confortable, fatiguer moins.

Le poids de votre paquetage hors sac reste le premier critère à prendre en compte. Si vous portez moins de 10 kg, vous pouvez chercher à optimiser le poids du sac. Si vous portez plus de 15 kg, il vaut mieux un sac suffisamment cossu avec un bon dos et de bons matelassages.

De même, si vous êtes frêle et léger le poids du sac est une préoccupation utile, ce qui est moins le cas si vous faites 90 kg. La recherche d’un sac à dos ultra-léger pour les femmes est souvent une préoccupation légitime.

Enfin, si vous avez des soucis physiques, réfléchissez bien à ce qui est le plus pertinent : avoir un sac très léger ou un sac confortable sur les hanches, stable et ne créant pas de gène durant le mouvement ?

Randonner léger est bien agréable. Mais dans tous les cas, la recherche du sac à dos ultra-léger ne devrait être que la dernière étape d’une optimisation du poids. La première étape étant d’alléger d’abord le contenu de votre sac à dos.

 

 Comment choisir ses bâtons de marche :

Les bâtons de marche ne servent pas qu’à vous apporter de la sécurité et de la stabilité : bien utilisés, ils permettent de réduire l’impact musculaire, de répartir l'effort sur 4 membres et soulager les articulations. Ils sont particulièrement utiles si vous randonnez avec un sac à dos ou si vous parcourez des terrains accidentés.

Ce petit guide vous permettra de choisir vos bâtons de randonnée en fonction de vos besoins et de vos priorités.

 

Bâtons de randonnée, 6 critères pour choisir :
 

1) L’encombrement

L’encombrement de votre bâton de marche est un critère essentiel si :

  • Vous partez randonner sur plusieurs jours avec un petit sac à dos.
    Une paire de bâtons repliés à 60 cm de long risque de vous embêter sur un sac de 30 L par exemple. Donc comparez la hauteur de votre sac à dos et celle des bâtons.
  • Vous les utilisez que dans certains moments (montées ou descentes).
    Vous allez régulièrement les ranger à l’intérieur ou à l’extérieur de votre sac à dos. Ils doivent donc être relativement compacts.

Si vous êtes dans cette situation où l’encombrement compte, il vous faudra choisir un bâton télescopique 3 brins voire un bâton de randonnée 4 brins ou un bâton pliable. Par contre, les bâtons télescopique 2 brins seront en général encore trop encombrants.

En revanche, l’encombrement est secondaire si :

  • Vous partez randonner sur plusieurs jours avec un gros sac à dos.
    Un sac de randonnée de 60 ou 65 L sera beaucoup plus tolérant pour accueillir des bâtons plus imposants.
  • Vous les utilisez tout au long de votre journée de marche.
    Dans ce cas, peu importe votre sac à dos, vos bâtons ne feront qu’un avec vos mains ! 
  • Vous les prenez pour partir en balade et que vous n’avez besoin de les ranger que dans votre coffre ou à la maison.

 

2) Le poids

Si vous partez randonner plusieurs jours en autonomie, avec parfois vos bâtons accrochés à votre sac, vous pourriez apprécier des bâtons de marche légers. Même chose, si vous aimez randonner léger : l’impression de marcher avec de vrais bâtons mais légers comme des baguettes est très agréable.

Mais il y a une contrepartie, les bâtons les plus légers utilisent en général des matériaux plus fins (en aluminium 7001 par exemple) donc plus fragiles et moins durables. Si le poids n’est pas une priorité, il peut être intéressant de prendre des bâtons un peu plus lourds mais plus costauds.

Dans le poids total, c’est le niveau d’équipement (amortisseur, poignée) et la matière qui jouent. Le carbone est léger mais plus cassant ; l’aluminium est plus ou moins solide et léger selon sa composition et son épaisseur. Toutefois, ne rêvez pas : si vous coincez votre bâton dans un trou et que vous pesez dessus de tout votre poids comme sur un levier, il cassera, même s’il est costaud…

 

3) Le système de réglage
 

Il existe 3 types de serrage :
 

Les bâtons à visser sont les modèles les plus courants. La vis permet d’écarter une mâchoire à l’intérieur du bâton, qui va bloquer les brins. C’est le système qu’on trouve sur les bâtons télescopiques les plus légers. Sur les bâtons Fizan, le système de serrage est efficace et il n’est pas nécessaire de forcer pour bloquer les bâtons. Sur les premiers prix, il faut forcer plus pour éviter un desserrage progressif pendant l’utilisation (du coup, il faut forcer plus aussi pour dévisser). Une bague de préhension sur le brin est un petit « plus » assez pratique.

A noter que sur nos bâtons premier prix Elementerre, le système de serrage est de qualité tout à fait correcte mais il durera quand même moins longtemps que sur les bâtons plus couteux. 

 


Les bâtons à loquet :
 leur manipulation est plus simple. Il suffit d’ouvrir ou de fermer le loquet pour bloquer le bâton. Si vous avez de la difficulté à forcer avec les mains, c’est fait pour vous. C’est aussi particulièrement pratique l’hiver avec des gants. Par contre, ce système est plus lourd que les systèmes à vis. Là aussi, il peut y avoir un desserrage progressif sur les modèles premier prix mais une molette permet d’ajuster le niveau de serrage.

 
 

Les bâtons pliables se déplient facilement, sont compacts et en général plus léger que les bâtons télescopiques. Par contre, ils ne se règlent pas en longueur : c’est bien en plaine mais beaucoup moins bien en montagne. Certains modèles ont, en plus, un petit brin télescopique, ce qui permet de moduler la longueur de 20 cm, mais rajoute du poids également.

Ces bâtons pliables peuvent atteindre une longueur d’environ 40 cm une fois repliés, très pratiques pour être logés dans un petit sac à dos pour randonner ou comme bagage cabine dans l’avion.

 


 

Si vous avez un porte bâtons à accès rapide sur votre bretelle de sac à dos :

Certains sac à dos, comme le Osprey Stratos 44 ou le Highlander Ben Nevis 85, possèdent ce système ingénieux sur une bretelle pour éviter de déposer le sac à dos à chaque fois que l’on souhaite prendre ou ranger ses bâtons. Chez Rayonrando, on vous recommande dans ce cas d’utiliser des bâtons télescopiques (à loquet ou à visser). Ils seront plus simples à manipuler tout au long de la journée.

 

Découvrez nos bâtons de marche :

VOIR NOS BÂTONS À VISSER VOIR NOS BÂTONS À LOQUET VOIR NOS BÂTONS PLIABLES
Bâtons télescopiques à serrage Bâtons télescopiques à loquet Bâtons pliables

4) Quel confort ? Poignée, dragonne, amorti
 

La poignée : selon la matière, le confort de prise en main sera différent. Les poignées en plastique, sur les 1ers prix, sont les moins confortables (dures et peu respirantes), à réserver à un usage occasionnel ; celles en caoutchouc sont plus agréables, mais les plus confortables sont celles en mousse ou celles en liège (un peu plus lourdes).

Certaines poignées sont prolongées d’un manchon : ça peut être pratique pour ajuster rapidement sa prise en main s’il y a de gros obstacles à franchir ponctuellement. Ainsi vous évitez de vous blesser en ayant les mains trop hautes.

En hiver, ces poignées longues vous aideront pour les passages en dévers dans la neige (pas besoin de raccourcir un des bâtons).

Certaines poignées ont une forme inclinée, l’intérêt est un peu marketing selon moi…

La dragonne de bâton ne sert pas à garder le bâton sur soi : elle permet de marcher en ayant un appui permanent durant tout le mouvement et sans crisper les mains sur la poignée. Les basiques sont en plastique, les meilleures sont molletonnées (avec du néoprène par exemple). En général, on règle la longueur une fois et on n’y touche plus.
Attention à ne pas garder vos mains en permanence dans les dragonnes, notamment pour des passages techniques. En cas de chute, vos bâtons vous causeront plus de soucis qu’autre chose.

Poignées de bâtons

Les amortisseurs : un système à ressort dans le brin supérieur permet d’amortir choc et vibration à chaque pas. En général, si on sert à fond, on bloque l’amortisseur (pour la montée) ; en desserrant d’un cran, on le libère (pour la descente). J’ai testé, ça fonctionne. Mais à vous de voir si vous en avez vraiment besoin, car ça rajoute du poids dans le bâton.

 

5) Pointes, rondelles, embout :
 

       

Embouts protège pointe :

Nos bâtons sont fournis avec un embout de protection en caoutchouc. Lorsque vous n’utilisez pas vos bâtons ils permettent d’éviter que la pointe ne perce ou ne salisse vos sacs et vêtements, ou ne blesse quelqu’un. Vous pouvez utiliser aussi certains embouts durant la marche pour quelques passages sur bitume par exemple. Il vaut mieux le faire ponctuellement car l’embout va s’user…

Sur certains sentiers, comme le GR34, il est demandé d’équiper vos bâtons de ces embouts pour limiter la dégradation du sol de par la fréquentation importante tout au long de l’année.

Si vous êtes particulièrement sensible à la vibration des bâtons au contact du sol, ou au bruit sur le bitume, la marque française TSL a développé les Manchons Kit Crossover.

Si besoin, vous trouverez l’ensemble de nos embouts de remplacement dans notre gamme d’accessoires.

 

Les pointes :

Les bâtons de notre sélection utilisent des pointes en carbure de tungstène, très résistantes à l’abrasion. Vous pouvez trouver ailleurs des bâtons premier prix avec des pointes acier, qui s’émoussent assez vite : à réserver à un usage ponctuel. Sur les bâtons de randonnée Fizan et Elementerre, les pointes sont remplaçables (pointes de rechange Fizan ou pointes de bâtons Elementerre).

 

Les rondelles :

Les bâtons sont toujours fournis avec une rondelle été et parfois avec une rondelle hiver, beaucoup plus large. Sinon, vous trouverez des rondelles hiver vendues séparément dans nos accessoires de bâtons.

Les rondelles sont utiles pour éviter que le bâton ne s’enfonce dans les sols mous : ça peut servir l’été ; c’est indispensable l’hiver sur la neige.

Les rondelles été vous éviteront également de vous appuyer au mauvais endroit : entre 2 gros cailloux par exemple. C’est la cause principale de casse pour des bâtons de marche. Une fois le bâton coincé, il suffit d’un moment d’inattention pour continuer à avancer et plier ou casser votre bâton.

 

6) Quel budget consacrer à vos bâtons de marche ?

Notre gamme de prix est très large selon les caractéristiques des bâtons et les marques.

Il n’y a pas de mystère : les bâtons premiers prix tiendront moins longtemps, notamment au niveau du système de serrage. Néanmoins, ils sont suffisants pour un usage occasionnel, un usage en plaine ou pour une première expérience, si vous n’êtes pas sûr de refaire de la rando ensuite. Dans ce cas regardez nos bâtons Elementerre.

Pour un usage durable, il peut être intéressant d’investir plus. Nos bâtons de randonnée Fizan en particulier offrent un bon équilibre légèreté / solidité / confort. Les bâtons TSL misent sur la robustesse et la fiabilité.

 

Découvrez toute notre gamme de bâtons pour la rando, la marche nordique ou le trail, ainsi que nos cannes :

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Bâtons de randonnée Bâtons de trail Bâtons de marche nordique Canne de randonnée Accessoires de bâtons de rando

 

Et si vous souhaitez gagner du temps dans vos recherches, l’équipe de Rayonrando a réalisé pour vous la liste des 10 meilleurs bâtons de randonnée.

 
 

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