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Islande : trek du Landmanalaugar à Skogafoss. Lire l'article
Test : bâtons pliables ou bâtons télescopiques ? Lire l'article
Entretenir son sac de couchage en duvet. Lire l'article
L’Islande ! Voici une destination que je place à mon Panthéon des terres de randonnées.
J’ai l’impression d’y être aux origines de la terre. Un territoire tourmenté et sauvage où la lave semble pouvoir surgir à tout moment. Des glaciers, posés sur un sol noir, aux pieds desquels s’échappent des fumeroles ; des terres qui mélangent des couches improbables de rouges, verts, bleus, jaunes, comme en fait mon fils avec sa « peinture à main », des mousses fluo sur lesquelles éclosent de délicates fleurs blanches, des rivières d’eau chaude bien connues, des baignoires d’eaux chaudes bien cachées.
Bref, c’est le pied !
Vous aimez la fraicheur ? Vous trouvez les vents violents très tonifiants ? La pluie vous requinque ? Ça tombe bien, c’est exactement le temps qu’il fait en Islande lorsqu’il fait beau.
En dehors de ces particularités climatiques, qu’il ne faut pas négliger, c’est un pays parfois rude mais toujours charmant.
Je vous propose ici le trek de référence qui vous mènera du Landmannalaugar jusqu’à Thorsmorsk (également appelé trek de Laugavegur), où beaucoup s’arrêtent, mais pour moi, ça vaut vraiment la peine de le prolonger d’une journée jusqu’à la mer à Skogafoss.
Côté terrain, le parcours est sans grande difficulté jusqu’à Thorsmork (sols souvent souples et dénivelés modérés). Mais il faut intégrer les points de vigilance suivants :
Attention, la dernière étape entre Thormsork et la mer est moins fréquentée et plus exposée dans sa première partie : on prend un peu d’altitude, c’est plus physique, plus exposé aux intempéries (avec de grands piquets jaunes pour se repérer en cas de brouillard) et il faut traverser quelques langues glaciaires. C’est une grosse journée. A éviter si vous n’êtes pas sûr de vous ou si la météo se gâte vraiment. Certains prévoient cette étape en 2 jours.
C’est donc un trek de 4 à 6 jours.
Sens du parcours : il se fait en général de la terre vers la mer, donc au départ de Landmannalaugar, avec plus de descente que de montée. Mais on peut aussi le faire dans l’autre sens et passer un peu de temps à Landmannalaugar (cf juste après).
Vous ne vous sentirez pas seuls au camp de base, mais rassurez-vous la somptueuse rivière d’eau chaude est assez grande pour tout le monde. Le bain est un délice et vous pouvez vous déplacer pour choisir le meilleur endroit : chaud, bien chaud, très chaud ou un peu cuit… Les environs sont fabuleux et méritent une première balade.
Voici les 4 premières étapes « « classiques ». Elles permettent de rejoindre un refuge et dormir à l’abri ou bivouaquer ; Elles ne sont pas très longues mais il ne faut pas sous-estimer l’impact possible de la météo, les passages à gué et leur rituel déshabillage / rhabillage, le temps à admirer le paysage en produisant des « ouaouh ! ».
La palette de couleur la plus folle de tout le parcours. On aurait besoin d’un bon cours de géologie pour comprendre comment c’est possible. Et les obsidiennes noires qui brillent au soleil. Il y en a pour tous les goûts.
Fumeroles, marmites bouillonnantes, mais aussi glaciers, lacs, terre noire plantée de pierres volcaniques et de fleurs improbables. Ouaouh !
Parmi les beautés du jour, un profond canyon multicolore qu’on longe en fin de parcours. Les glaciers à l’horizon. La « joie » renouvelée des passages à gué…
Aux environs de Thorsmork, le paysage change (encore) avec une végétation de bouleaux tout à fait inhabituelle, puis le lit de la riviere à Thorsmork, qui est large comme un delta de fleuve. Si vous avez le temps, de l’autre côté, il y a un canyon dont les parois verticales sont entièrement tapissées de verdures.
On peut s’arrêter à Thorsmork et reprendre le bus, ce que font beaucoup de gens. Mais cette dernière étape est somptueuse : une grande montée de 900 m avec un passage au milieu des glaciers, le col de Fimmvorduhals puis une descente le long de 900 m de cascades toutes plus impressionnantes les unes que les autres. On finit par l’énorme cascade de Skogafoss (62 m) et le bord de mer. C’est encore différent et tellement spectaculaire !
Cela fait toutefois une grosse journée de rando et c’est plus sportif et exposé que le reste du parcours pour la première partie (montée et passage entre les glaciers avec des piquets jaunes pour repérer le chemin). Certains la font en 2 jours (ce serait au total 27 km +1100m/ -1300m). Je l’ai fait 2 fois en une grosse journée à chaque fois (il faut dire que les jours sont longs).
A vous de voir…
Au moment de choisir vos bâtons de randonnée, plusieurs options techniques s’offrent à vous : les bâtons pliables, les bâtons télescopiques à vis et les bâtons télescopiques à loquet.
Nous vous expliquons comment orienter votre choix entre ces 3 types de bâtons de rando en fonction de vos besoins.
Il y a plusieurs critères à prendre en compte.
Si le poids est un critère important pour vous, parce que vous souhaitez randonner léger ou que vous trouvez agréable d’avoir des bâtons très légers en main, l’avantage va aux bâtons télescopiques :
Poids habituel d’un bâton pliable alu : 250 à 300 g ; d’un pliable carbone : 200 à 250 g
L’été est fini. Vous allez ranger pour quelques temps votre sac de couchage en duvet d’oie ou de canard. Mais vous souhaitez le nettoyer et le préserver. Mais le duvet est une matière délicate dont il faut préserver le gonflant. Voici comment procéder.
Vérifier toujours au préalable les instructions de nettoyage sur l’étiquette.
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