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Randos raquettes autour du Puy de Sancy Lire l'article
Choisir un sac à dos adapté à sa taille Lire l'article
Réchaud à bois : ça chauffe ? Lire l'article
Point culminant du Massif Central, le Puy de Sancy est une bonne destination pour l’hiver : il y a en général de la neige et on y trouve un panel de randonnées et de paysages agréables et variés.
Je vous propose ici quelques idées de belles randonnées en raquettes, ainsi que quelques balades sans raquettes si la météo ne permet pas de rejoindre les crêtes. Je les ai réalisées lors de 2 séjours en février.
Les circuits présentés ici sont en général techniquement simples, mais attention aux conditions météos : sur les hauteurs le vent peut être puissant et glacial. Comme toujours, je vous incite à être prudent et à bien vous renseigner avant de partir.
Vallée de Chaudefour :
Elle vaut vraiment le détour. Ce versant du Sancy est le seul à ne pas être exploité par les stations de ski. La petite vallée de Chaudefour est à elle seule un parc naturel.
Voici 2 randonnées raquettes. Départ de puis le parking près de la maison de la réserve :
Ligne de crête Puy de Sancy - col de la Croix Morand :
Cette ligne de crête entre Chambon sur Lac et Mont Dore offre plusieurs possibilités de randonnées :
Mont Dore :
Je vous propose 2 belles randos :
Randonnées sans raquettes :
Si le temps est venteux, restez un peu plus bas pour profiter de belles ballades :
Enfin, il serait dommage de ne pas découvrir le patrimoine historique : le château médiéval de Murol est une visite superbe, cette forteresse ronde, posée sur un cône est aussi impressionnante à l’extérieur qu’à l’intérieur. L’église de Saint Nectaire, perchée sur un bloc rocheux est majestueuse, lumineuse, abrite de somptueux chapiteaux sculptés (encore colorés) et de très belles statues de bois. Enfin, la cité médiévale de Besse mérite également une visite.
Vous l’aurez compris, les environs du Puy de Sancy offrent de belles balades en raquettes et, lorsque le temps est trop venteux, quelques belles randos plus abritées. Il y en a pour tous les goûts.
Pour bien choisir son sac à dos, on se base le plus souvent sur le volume de rangement, le confort et l’équipement, et cela suffit.
Mais dans certains cas, vous vous demandez, quel sac à dos choisir en fonction de votre gabarit ?
Chez RayonRando, on nous demande régulièrement quel sac à dos sera adapté pour un randonneur de petite taille ou bien pour un randonneur de taille moyenne mais qui recherche un sac à dos gros litrage. Plusieurs questions sont associées à cette problématique :
Partir en bivouac avec un réchaud à bois ? Ce n’est pas vraiment une nouveauté. Mais la pratique s’est un peu développée ces dernières années. Chez RayonRando, on en vend pas mal, même si cela reste secondaire par rapport au réchaud à gaz.
Vous vous demandez si c’est vraiment une solution pratique ?
Sur le papier, le réchaud à bois présente plusieurs intérêts :
Oui mais, est-ce facile à utiliser et est-ce que ça chauffe vraiment ?
Pour le vérifié, j’ai testé le modèle Lumberjack de Robens. Je l'ai fait un jour de vent (et sans pare-vent), ce qui entraîne inévitablement un flottement de la flamme et une perte de rendement.
Voici le résultat de notre test du réchaud à bois de randonnée.
Plié, le réchaud est bien compact. Les différents éléments du réchaud sont emboités les uns dans les autres. Installer le réchaud ne prend que quelques secondes. Aucune difficulté de ce point de vue.
J’ai ma petite provision de bois : quelques brindilles et quelques branches de petites tailles, que j’ai ramassées et cassées à la main. Pour l’allumage, je procède au plus basique : mon briquet, un mouchoir en papier et quelques brindilles.
Premier constat : ça prend vite et le tirage est bon. Il faut dire que la base du réchaud est percée ce qui permet un tirage optimal.
Je charge ensuite avec du bois un peu plus gros. Il faut parfois que je le recasse, car il faut vraiment des morceaux de quelques centimètres.
A noter que ce modèle dispose d’une double paroi : l’air chaud remonte à l’intérieur et est expulsé juste au-dessus des flammes. Cet air réchauffé permet d’enflammer tous les gaz et d’optimiser la combustion. Cela présente 2 intérêts : un bon rendement énergétique pour chauffer au maximum et peu de fumée.
Double paroi On voit l'effet de la double paroi
De fait, je constate que, si le réchaud fume à l'allumage, il n'y a plus du tout de fumée une fois qu'il est chaud et que le bois est enflammé. Lorsque je recharge bien le réchaud, il y a une nouvelle phase avec un peu de fumée jusqu'à ce que les flammes la fassent disparaitre complètement. Hormis durant les phases d'allumage et grosse recharge, la fumée génère donc peu de gêne. Il faut dire que j’ai pris soin de mettre du bois sec. La petite taille du foyer contribue également à ce confort d’utilisation.
Mon réchaud est allumé. Je pose le support de casserole.
Passons maintenant à la cuisine. Je fais un test avec une popote standard (sans répartiteur de chaleur) dans laquelle je mets 0.75 L d’eau et que je couvre de son couvercle.
Permière phase :
Je laisse chauffer sans ajouter de bois. Au bout de 7-8 minutes, je vérifie mon eau. Elle est suffisamment chaude pour me faire un café lyophilisé, mais je peux y tremper le doigt. On est donc loin de l'ébullition. En soulevant la popote, je constate qu'il reste la braise mais qu'il n'y a plus de flamme. Ca ne chauffera donc pas plus.
Deuxième phase :
Je refais le plein de bois. Comme il n'y avait plus de flamme, le réchaud refume un peu avant de repartir en combustion optimale. J'aurais sans doute dû réalimenter en bois plus tôt pour une combustion et une chauffe optimale.
Au bout de 5-6 minutes, je vérifie l'eau : cette fois c'est très chaud. Mais ça ne bout toujours pas. Cela suffirait pour la soupe et sans doute pour un lyophilisé.
Troisième phase :
Je n'attends plus une hypothétique ébullition, je recharge en bois et tente une cuisson.
Je mets des pâtes 6 minutes. Evidemment, sans ébullition elles ne sont pas cuites en 6 minutes. J'attends 12 minutes (sans réalimenter en bois), cette fois-ci c'est un peu trop à mon goût. Donc, on peut cuire, mais il faut plus de temps qu'avec un feu gaz et il est préférable d'alimenter régulièrement en bois.
Côté salissure maintenant, ma popote est anodisée (et a déjà beaucoup servi) donc, à l’œil, je ne discerne aucune trace de suie. Mais, bonne surprise, en passant le doigt sous la popote, je ne récolte pas de suie non plus. Cela parait logique puisque la carburation est très efficace et brule bien les fumées. Cela signifie aussi que je ne vais pas tout salir et que le nettoyage sera aisé.
Attention, toutefois, j’ai utilisé du bois bien sec. C’est la condition pour avoir une combustion optimale.
Côté réchaud, il suffit de le vider une fois la combustion achevée. Il se range dans une housse incluse. Pas la peine de le laver avant la fin trek.
Oui, le réchaud à bois fonctionne pour un usage en randonnée.
Mais je le trouve beaucoup moins pratique qu'un réchaud gaz sur 2 aspects :
Côté positif :
Par rapport aux conditions du test, je pense qu'on peut améliorer les performances du réchaud à bois de plusieurs façons : en utilisant un pare-vent pour protéger la flamme, en utilisant une popote avec répartiteur de chaleur pour optimiser le transfert de chaleur, et en privilégiant les cuissons rapides (pâtes 3 minutes, purées, lyophilisés).
En résumé, le recours au réchaud à bois est tout à fait possible mais relève plus d'un choix de conviction que de performance. Il apporte également une sécurité aux personnes qui craignent de ne pouvoir se réapprovisionner en gaz durant leur périple.
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