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Faut-il utiliser des bâtons de randonnée ? Lire l'article
Randonnées en Chartreuse : mettez-vous au vert ! Lire l'article
Quels accessoires de sécurité en randonnée ? Lire l'article
J’ai longtemps randonné sans bâtons de randonnée. Mais c’était il y a longtemps… Depuis que je m’y suis mis je ne les lâche plus, du moins pour les grandes randonnées.
Certains des visiteurs de RayonRando hésitent à utiliser ou non des bâtons. Ils s’interrogent sur leur utilité, mais peut-être aussi sur la façon de les utiliser. Il est vrai que marcher avec un seul bâton ou sans vraiment prendre appui sur ses bâtons présente un intérêt limité.
Je vous propose ici un point sur le premier aspect de la question : quels sont les avantages et les inconvénients d’utiliser des bâtons de randonnée.
Avant d’être une liqueur verte ou jaune, la Chartreuse est une destination ! Il y a beaucoup à découvrir. Pour vous donner envie, Maxime de Rayonrando vous propose 2 idées de belles randonnées en Chartreuse :
Situé entre Grenoble et Chambéry, la Chartreuse est un massif des Préalpes offrant un paysage calcaire très particulier et caractéristique.
Je vous propose 2 randonnées dans le parc naturel régional de la Chartreuse, non loin du monastère de la Grande Chartreuse où la recette de la célèbre liqueur est toujours gardée secrète. Un secret conservé par 3 moines dont chacun ne connait que 2/3 de la recette finale…
Voici une boucle accessible au plus grand nombre. Son petit sommet perché à 1760m vous offrira un très beau point de vue à 360°.
Le départ se fait au Col du Coq. En réalisant cette boucle dans le sens horaire, vous pourrez profiter d’une belle vue sur le massif de Belledonne au loin.
La boucle devrait vous prendre entre 3 et 4h de marche.
Si elle a un goût de trop peu, il est toujours possible d’entamer la boucle pour monter à la Dent de Crolles à partir du Col des Ayes.
J’ai réalisé cette itinérance de 2 ou 3 jours pour sortir des zones plus touristiques (comme le Grand Som, le Mont Granier et d’autres) tout en ayant une belle variété de paysages et des possibilités d’observer la faune.
A CONFIRMER : Ce parcours, assez accessible, présente toutefois des passages aériens et quelques pentes glissantes. Il s’adresse à des randonneurs réguliers ayant le pied sûr.
Depuis St-Laurent-du-Pont, vous accéderez rapidement au point de départ : un parking situé à proximité de la Chartreuse de Currière. Pour cet itinéraire, il vous sera nécessaire de placer une 2ème voiture au point d’arrivée.
Après une bonne grimpette sur du chemin forestier, vous serez récompensés par un joli panorama au Belvédère de Nonne.
Puis enfoncez-vous davantage dans la forêt, le sentier s’amincit, l’ambiance y est plus sauvage. Vous arriverez à un 1er passage un peu exposé, nommé le Cul-de-Lampe.
Plus loin vous rejoindrez un petit vallon avec de grandes zones de pâturage. Observez bien les roches sur votre droite, avec des jumelles vous pourriez apercevoir de la vie sur 4 pattes.
Au col de la Sure, vous pouvez vous engager dans l’aller-retour au sommet de la Grande Sure.
C’est à partir de ce col qu’on a tendance à se dire « ok il faut bivouaquer par ici ! ». Je vous le confirme, ça vaut le coup.
Un peu avant le Col d’Hurtières, observez une très grande zone d’éboulis : vous pourriez voir des mouflons par dizaines !
Peu après le col, vous apercevez peut-être le Mont-Blanc ! Bien visible sur cette photo.
Redescendez ensuite au Col de la Charmette. A partir de là, si vous êtes à l’aise avec une carte, vous pouvez prendre le sentier non balisé vous menant au Col de la cochette. Cependant attention, le passage de ce col est relativement technique du fait d’une forte pente en terre glissante.
Une fois le col passé, la descente se fait avec des marches bien aménagées, sans difficulté et vous permet de rejoindre votre 2ème voiture.
La Chartreuse étant un massif calcaire, l’eau a tendance s’infiltrer dans les interstices de la roche (on parle de relief karstique) et peut se faire rare, surtout en période de grosses chaleurs. Donc soyez vigilants à la quantité d’eau que vous emportez. Ayez toujours une réserve de secours.
Il n’est jamais inutile de le rappeler : soyez respectueux de l’environnement dans lequel vous marchez. Ne laissez aucunes traces de votre passage, évitez de cueillir des plantes et de déranger les animaux.
Rayonrando vous souhaite à toutes et à tous de bonnes randos !
En randonnée, les incidents imprévisibles peuvent être nombreux : grosses intempéries, blessure, maladie, égarement, casse matérielle. Un petit pépin peut parfois nous mettre en danger si on ne peut pas y faire face.
En dehors de ma trousse à pharmacie, je ne pars donc pas en randonnée sans divers accessoires de sécurité. Je vous propose une petite liste de ce que j’utilise en général. Il s’agit d’un exemple, mais qui ne prétend pas être exhaustif, ni adapté à toute les situations.
Le téléphone portable ne capte pas toujours. Il faut parfois monter sur une crête ou redescendre pour appeler les secours, ce qui n’est pas toujours possible.
En complément, je prends systématiquement un sifflet, fixé sur la bretelle de mon sac à dos. En cas de chute, cela permet de se signaler, même si on n’a pas la force de crier. Mais, ça peut aussi être utile pour retrouver son partenaire, qui a pris une autre direction au croisement des chemins. On peut même convenir d’un code pour se répondre (2 coups de sifflet = « Je ne bouge pas, rejoins-moi » ; un coup = « J’arrive, attends-moi. »).
Si vous partez seuls, pensez à la balise de détresse personnelle, dites balise PLB, qui vous permet de demander des secours par l’envoi d’un signal satellite.
Si vous êtes immobilisé, blessé ou malade, il faut pouvoir vous protéger du froid et ceci même si vous partez en plein été. Prévoyez :
Enfin, cas particulier mais pas impossible : une bombe à poivre peut avoir quelque efficacité si vous rencontrez une grosse bêbête velue au Canada ou en Europe de l’Est par exemple.
Prévoyez toujours un peu au-delà de votre besoin réel. Vous devriez toujours avoir en réserve un ravitaillement d’urgence :
Vous avez sans doute votre GPS sur votre smartphone. En France, l’application Geoportail permet d’avoir les cartes IGN 1/25000 sur le smartphone. En utilisation en mode avion et en faisant le point simplement quand on n’est pas sûr d’être sur le chemin, vous pouvez tenir en certain temps. Mais pensez au départ à vérifier l’affichage correcte de toute la zone de randonnée.
Toutefois, ce n’est pas une garantie suffisante car votre gps peut être hors service pour un problème de batterie ou suite à une chute.
Il est utile d’avoir une carte, IGN 1/25000 de préférence, une boussole pour bien utiliser la carte et si possible un altimètre. La carte ne sert pas qu’en cas de panne du gps. Si vous devez changer de parcours (col enneigé, dégradation météo, problème de santé), il n’est pas aisé de visualiser un parcours alternatif sur le petit écran du gps, tandis que la carte donne une vue d’ensemble qui permet d’identifier une voie alternative, sans forcément rebrousser chemin.
Certaines casses de matériel peuvent vite devenir problématique. Par exemple, une semelle de chaussure qui se décolle ou une bretelle de sac à dos qui cède. Il faut pouvoir faire une réparation de fortune pour continuer sa route.
Pour moi, il est nécessaire d’avoir un petit kit de réparation, outre un couteau de poche : ficelle, élasto, patch autocollant imperméable ou du duct tape (ruban adhésif toilé ; prendre un petit rouleau ou bien enrouler un morceau autour d’un crayon ou d’un briquet par exemple), sparadrap, aiguille et fil nylon, lacet. Avec ça, je peux réparer pas mal de chose.
Bien sûr, les équipements de sécurité ne servent jamais. Sauf le jour où on en a besoin. Quand on fait la chasse au poids, on peut avoir envie de dégager le bonnet qu’on traine partout et qui n’a jamais servi en été.
Mais en randonnée, l’imprévoyance ne laisse pas beaucoup d’option quand un pépin survient au mauvais endroit et au mauvais moment.
Alors, mon petit pack de survie est toujours dans mon sac et accessible.
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