Madère : l’île de la randonnée en toutes saisons 3


Les bonnes raisons pour randonner à Madère :

– C’est vraiment magnifique ! Sur un territoire relativement réduit (environ 56 km x 20 km), l’île offre une grande variété de paysages, souvent impressionnants.  Sommets escarpés, sentiers vertigineux dans la montagne ou en surplomb de la mer, falaises et parois verticales, roches volcaniques aux couleurs multiples, tantôt sombres, tantôt rouges, ocres, jaunes,  forêt primaire et fleurs à profusions au printemps et en été…

– L’île est bien aménagée pour randonner. La plupart des sentiers suivent des lévadas, canaux d’irrigations creusés dans la montagne, parfois à flanc de parois. Les sentiers principaux sont biens entretenus, souvent sécurisés par un garde-corps dans les passages vertigineux (qui ne manquent pas), souvent pavés, réguliers, avec des escaliers dans certaines montées.

– Le climat permet d’y randonner quasiment toute l’année.

– Les gens sont accueillants. Beaucoup de restaurateurs et hôteliers parlent français.

– C’est une destination plutôt économique, aussi bien au niveau des vols que de la vie sur place.

– Et en plus, on y mange bien : poissons, dont le délicieux poisson épée, et vins portugais…

Notre galerie photo devrait vous convaincre…

Quelques infos pour randonner :

 

– Il existe une bonne carte : Kompass au 1/50000, qui indique les sentiers de randonnée aménagés.

– Quand y aller ? Le climat particulièrement clément permet de randonner  pratiquement toute l’année. Le printemps et l’été, l’île doit être couverte de fleurs… mais aussi de touristes ! Toutefois, vu le parc hôtelier, la densité touristique doit se concentrer autour de Funchal. En octobre, il y avait peu de fleurs, mais nous étions très tranquilles… Et le climat restait bon (25 °C la journée, 21° C le soir en bord de mer ; 10-11 °C à 1800 m). Le temps était variable entre soleil et nuages ;  mais, quand on est sur les sommets, surplomber les nuages qui s’accrochent parfois à la montagne ne manque pas de charme !

– Pour se déplacer :

Si vous randonnez à la journée, le plus simple et économique est de louer une voiture. Ne louez pas à l’aéroport mais plutôt à Funchal (location d’une petite voiture trouvée à 30 € par jour à Funchal, jusqu’à 70 € à l’aéroport).

Il existe un réseau de bus mais pas très fréquents en dehors de Funchal et qui ne desservent pas forcément les départs de rando.

Il existe énormément de taxis. Cela peut donc être une bonne alternative pour des déplacements ponctuels ou pour vous rendre au départ d’un sentier si vous partez randonner pour plusieurs jours.

– Pour se loger :

La plupart des hôtels sont situés près de Funchal. Mais, vous pouvez en trouver aussi quelques uns dans les villages côtiers en faisant le tour de l’île. En dehors de Funchal, il n’y a souvent qu’un seul hôtel dans la localité. En octobre, nous avons ainsi trouvé à nous loger, sans jamais réserver, pour 35 à 45 € la nuit pour 2 (chambre double et petit déjeuner inclus) dans des hôtels 3 étoiles.

 Pour le bivouac, l’office de tourisme et les guides touristiques indiquent qu’il faut demander une autorisation préalable auprès du service des forêts  à Funchal. Mais, renseignement pris auprès de ce service, on nous a dit qu’il n’y a pas besoin d’autorisation (peut être en faut il une en été ?) : le bivouac est autorisé sur les hauteurs (du côté des principaux sommets et sur le plateau Paul da Serra) ; il faut juste se signaler à un éventuel garde le cas échéant.  Le plus dur en fait est de trouver un terrain plat suffisamment grand pour planter sa tente…

Nous n’avons pas vu  de chambre d’hôtes.

Quel type de rando ?

 

– L’île est idéale pour des randonnées à la journée. Mais, il est possible aussi de faire un circuit de quelques jours, qui permet de traverser l’île en passant par les sommets.

– Niveau de difficulté : le long des lévadas, les sentiers sont en pente douce, donc faciles. Il ne faut pas avoir le vertige dans certains passages (mais avec des garde-corps sécurisants). En dehors des lévadas, ça monte parfois très raide. Mais jamais très longtemps (l’île culmine à 1861 m). Il faut parfois utiliser sa frontale quand les lévadas passent à travers la montagne par des tunnels.

– 2 randos incontournables :

Le sentier vertigineux qui relie les 2 principaux sommets, le Pico Ruivo et le Pico Areiro. Sentiers au bord du vide et spectacle géologique surprenant : veines rocheuses et « remparts » en ruine…

La pointe de Sao Lourenço à l’extrême Est de l’île. Une langue de falaises au milieu de l’océan. Un festival de couleurs : bleu de la mer et blanc de l’écume mêlés aux rouges, jaunes, noirs et ocres de la roche.

Et la mer ?

 

Il n’y pas de plage de sable à Madère. Vous en trouverez à Porto Santo, l’île voisine, à 2h30 de bateau. Cela peut être une destination farniente en fin de séjour. Par contre, il y a sur Madère des piscines d’eau de mer vraiment sympas sur la côte nord. Certaines sont payantes, d’autres en libre accès.


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3 commentaires sur “Madère : l’île de la randonnée en toutes saisons

  • Machemie

    Bonjour,

    Merci pour ce ces informations.
    Je me prepare pour un trek de plus jours à Madère. En termes d’hébergement – bivouac, j’hésite entre la tente et le hamac. Si la première est plus safe face aux risques d’intempéries, le second peut être plus simple à poser vu le terrain. Qu’en pensez-vous ?

    Merci d’avance
    Pierre M

    • admin1392 Auteur du billet

      Bonjour,
      Nous avions logé en dur lors de notre séjour, mais je m’étais fait la remarque qu’il aurait été bien difficile de camper faute de terrain dégagé et plat (c’est vraiment accidenté). Quant au hamac, vous n’aurez peut-être pas toujours une zone arborée pour l’accrocher (plus le risque d’intempéries). Prendre les 2 serait plus sûr même si ça ne vous allège pas…
      Cordialement
      Franck

    • Amélie LABAT

      Bonjour Pierre M.
      Avez-vous fait votre trek sur Madère svp ?
      Car nous nous projetons pour en réaliser un en juin et je serai intéressée pour échanger avec vous.
      D’avance merci pour votre réponse,
      Cordialement,
      Amélie L.