Les meilleures popotes de randonnée

Personne n’a envie de se prendre une gamelle en randonnée. Mais au bivouac aussi, mieux vaut avoir une bonne popote. Les modèles sont très nombreux ! C’est pourquoi Rayonrando vous propose la liste des meilleures popotes de randonnée du moment.

Le choix de la popote prend en considération plusieurs aspects :

  • La légèreté, mais aussi la robustesse.
  • Le volume utile pour cuisiner, mais aussi la compacité du rangement.

La performance de chauffe et la praticité, critères qui prennent de l’importance quand on part plusieurs jours.
Les matériaux utilisés sont variés :

  • L’aluminium arrive en numéro 1 pour sa légèreté.
  • L’acier suscite un regain d’intérêt pour sa robustesse, mais avec un poids plus important.
  • Le titane combine légèreté et robustesse, mais pour un budget plus élevé.
    Nous avons sélectionné dans cet article des modèles performants dans leur catégorie, adaptés pour 1 à 2 personnes (ils existent parfois en différents litrages).

Elementerre Cuntos : Le plus complet, robuste et économique

Si le budget à attribuer à cet équipement est modeste, voici un ensemble popote bien accessoirisé qui utilise l’aluminium anodisé pour la robustesse. Le set convient pour 1 à 2 personnes, il est bien étudié pour rester compact dans votre sac à dos. Vous pourrez aussi facilement le moduler pour vous alléger en emportant, par exemple, que la casserole et le couvercle.

Sea to Summit Alpha Pot 1.2 L : la popote aluminium haute qualité

Pour un budget un peu plus élevé, cette popote offre la meilleure qualité en aluminium. La légèreté est au rendez-vous mais aussi la praticité avec son couvercle facile à manipuler, servant aussi de passoire. La poignée pliable est pratique et sûre : elle permet une bonne prise en main sans se bruler.
Elle existe également en version 1.9 L.

MSR Stowaway Alpine 1.6 L : La popote à tout épreuve 100% acier inoxydable

Votre priorité est la robustesse ? La fiabilité et la praticité ? La popote Stowaway Alpine est construite entièrement en acier inoxydable, donc résistante à une utilisation intensive (variations de température, chocs, rayures, etc). Avec son système de verrouillage fiable et pratique, c’est une popote totalement adaptée au bivouac. Elle ne craindra pas d’être malmenée.
Si le litrage ne vous convient pas, sachez qu’elle existe dans 2 autres déclinaisons : 775 ml et 1.1 L.

Optimus Terra Weekend HE : Légère et optimisée pour chauffer

Si vous recherchez à diminuer le temps de chauffe pour économiser du gaz, sans pour autant opter pour une popote lourde, alors la popote Terra Weekend HE devrait de pleinement vous satisfaire. C’est grâce à son échangeur thermique à haut rendement que votre eau arrivera plus vite à ébullition avec une répartition de la chaleur efficace. Construite en aluminium anodisé, vous obtenez une popote robuste de moins de 300 grammes. Cerise sur le gâteau : son diamètre est prévu pour recevoir une cartouche de gaz et quelques petits accessoires. Un réel gain de place dans le sac à dos !

MSR Bouilloire Titan 1400 : La plus légère et robuste

Vous recherchez le meilleur rapport poids / robustesse qui dure dans le temps ? Voici la Titan 1400 ml : Une popote pour 2 personnes pesant seulement 170 g ! Réalisée entièrement en titane, cela lui confère une haute résistance aux changements de température, aux chocs et rayures. Et si la longévité du titane est exceptionnelle, cette popote Titan 1400 se veut aussi pratique avec son couvercle ajusté, sa hanse repliable, son bec verseur et ses graduations internes.

Keith popote Titane 900 mL : le top de la légèreté en titane

Il est possible de faire encore plus léger que le MSR Titan 1400 avec cette popote Keith, là aussi en titane. Cette fois-ci cette popote est réservées à 1 seule personne vu sa contenance (à la rigueur 2 si c’est pour le café et l’eau de la soupe). Seulement 120 g, mais avec le titane et la qualité de finition, la robustesse est malgré tout au rendez-vous.

   MSR Ceramic 2.5 L Pot : La plus adaptée pour cuisiner

Si c’est vous le cuistot de la randonnée, que vous aimez concocter de bons petits plats pour vous et vos amis, cette popote est parfaitement adaptée. Avec son revêtement céramique Fusion, cette casserole sera antiadhésive, résistante aux rayures et aux hautes températures. Un revêtement et un volume de 2.5 litres idéal pour faire mijoter toutes vos recettes. Une popote de 300 g qui convient jusqu’à 4 gourmands.

Jetboil Flash : l’ensemble réchaud/ popote le plus efficace pour 1 personne

Pour les randonneurs solo à la recherche de performance, le Jetboil Flash est le kit réchaud + popote le plus efficace qui permet d’atteindre un temps de chauffe record : 1 minute 40 secondes pour porter 0,5 litres à ébullition. Il optimise également le rendement énergétique pour une plus grande autonomie et pour une combustion performante même par temps froid. L’ensemble est précisément ajusté, stable et étudié pour un rangement compact, notamment avec la possibilité de placer une bouteille de gaz à l’intérieur. Le petit plus ? Un revêtement néoprène entoure la popote pour la conserver dans les mains, sans les brûler mais en leur tenant bien chaud !

En conclusion : 

Cette sélection de popotes de randonnée a été pensée pour répondre aux priorités de chacun (légère, compacité, robustesse, performance, praticité).
La popote regroupant toutes les qualités sans contrepartie n’existe pas. Il faut donc bien réfléchir à vos priorités. Le poids est souvent un critère déterminant, mais pour un usage régulier ou un trek de plusieurs jours, les autres critères sont à prendre en compte de façon à trouver le bon compromis.
Notre gamme chez Rayonrando.com est bien plus vaste que cette sélection de popotes.  Parmi des dizaines de popotes, vous pourrez trouver bien des variantes qui pourront vous convenir, qu’il s’agisse de volume ou de matière par exemple.
N’hésitez à nous rendre visite sur le site et à nous contacter pour qu’on vous conseille au téléphone ou par mail.

Tente ultra-légère, quels compromis ?

Le poids étant l'ennemi du randonneur, il est tentant de s’équiper d’une tente ultra-légère pour mieux supporter son barda. 1 kg , 1,5kg, voire moins d’1 kg. Ça fait rêver. En plus, quand c’est très léger, c’est souvent très compact, ce qui est bien agréable également.

Si les avantages ne nécessitent pas de longues explications, je veux, dans cet article, attirer votre attention sur les limites et les contraintes d’une tente de randonnée ultra-légère.

C’est en pesant le pour et le contre, qu’on s’assurera que les grammes en moins ne sont pas des galères en plus…

Vous cherchez une tente très confortable, super solide et ultra-légère ? Je crois que ça ne va pas être possible… Il va falloir trouver les bons compromis.

Quel compromis sur le confort ?

Voici quelques aspects de confort, sur lesquels il vous faudra peut-être déterminer votre niveau d’exigence minimum ou bien les points « optionnels » auxquels vous êtes prêts à renoncer si cela vous permet de gagner du poids :

  • La surface au sol de la chambre. A moins de 1m20 de large, il sera compliqué d’y mettre 2 matelas et 2 dormeurs sans se gêner un peu. Certaines tentes sont également plus étroites au pied (sur RayonRando.com, on vous précise si la tente est une « fausse » 2 places ne permettant pas de mettre 2 matelas gonflable standards côte à côte). Voulez-vous garder près de vous des affaires pour la nuit ? Dans ce cas, il vous faudra une certaine largeur ou une grande longueur. Prenez en compte également le gabarit du dormeur : votre voisin et sa carrure de pilier de rugby ne pourra pas se faire plus petit.
  • Le volume intérieur (la hauteur notamment). Plus c’est haut et volumineux, plus il faut de tissu et de métal, donc de poids. Certaines tentes légères (type tunnel notamment) économisent du poids par une faible hauteur : cela ne permet pas toujours de s’assoir ou de se changer confortablement. Si vous comptez seulement vous glisser dans la tente pour dormir, ça peut être suffisant. Si vous voulez plus d’aise pour vous abriter durant la pluie, lire, manger ou vous changer, cela peut être pénible. D’autres sont plus hautes côté tête que côté pieds, ce qui préserve un certain confort. Il existe bien sûr des tentes légères et spacieuses, mais dans ce cas, elles utilisent des matériaux plus fins et fragiles (cf point suivant).

  • Le nombre et la taille d’abside. Avoir 2 entrées latérales et 2 absides est bien pratique pour entrer/sortir sans se gêner et stocker ses affaires. Mais une seule abside et 1 seul zip contribue à gagner du poids. A noter que des tentes à abside unique au niveau de la tête (comme les Hogan et Taurus de Vaude) offrent souvent un volume suffisant pour stocker 2 sacs à dos et 2 paires de chaussures.
  • La protection contre les courants d’air et le froid. Il faut prendre le temps de regarder la toile intérieure (la chambre). Si elle est tout en mesh (façon moustiquaire), c’est plus léger et c’est très agréable quand il fait chaud. Mais ça laisse passer le vent, ce qui peut être désagréable par grand vent ou vent froid. Certaines toiles légères sont en mesh sur la partie haute mais ont une partie pleine en bas, parfois un peu plus haute au niveau de la tête pour un meilleur équilibre entre ventilation et protection. Si vous randonnez 3 saisons ou en conditions froides ou venteuses, cet aspect n’est pas négligeable.

Quel compromis sur la robustesse ?

La légèreté implique moins de matière. Pour cela, on peut jouer sur le volume de la tente, mais le 2ième levier est d’utiliser des matériaux plus légers et plus fins. Cela implique nécessairement une fragilité plus importante que les versions « plein poids ».

Voici 4 éléments à prendre en compte :

  • Finesse du tapis de sol. On est bien souvent sur des tapis de sol avec un indice d’imperméabilité de 1200 mm (Schmerbers). Comparé à des tapis de sol de 5000, 8000, voire 10 000 mm Shmerbers sur les tentes légères « intermédiaires », vous comprenez que cela signifie des tissus plus fins. C’est moins l’imperméabilité qui est en cause que le risque de percer le tapis (qui de ce fait prendra l’eau). Il convient donc d’être vigilant lors de l’installation : évitez les terrains caillouteux et dégager les sols avec branches, ronces ou cailloux.
  • Toile fine et coutures : pour une utilisation intensive, leur durée de vie sera plus courte que des toiles plus épaisses. Deux conditions météos peuvent fragiliser la toile : les UV si vous exposez longuement votre toile au soleil (ce sont des toiles prévues pour être repliées tous les jours) ; le vent et les fortes tensions exercées sur la toile qui peuvent rendre les coutures moins étanches à la longue. La fréquence d’utilisation et les conditions météos sont donc 2 éléments qui peuvent vous orienter vers une toile moins légère.
  • Arceaux : là aussi plus fins, ils ne sont en général pas adaptés à des conditions sévères, même si la forme et la structure peuvent permettre de mieux résister aux rafales. Pour l’Islande par exemple, il vaut mieux privilégier la robustesse.

    Zips : en général pas de souci de ce côté en usage normal, mais les glissières peuvent moins supporter un usage intensif

 Plus globalement, attention en cas de voyage au long cours ou d’utilisation intensive : ne faites pas de concession sur la solidité. Votre tente va morfler. Une tente ultra-light est inadaptée : vous aurez des galères. Et ce n’est pas parce que vous l’avez payée cher que ça la rend plus solide… Donc, priorité à la robustesse et prenez en soin.

Je vous suggère toutefois quelques parades pour limiter les compromis sur la robustesse :

  • Pour protéger le sol de la tente, emportez un tapis de sol supplémentaire, pas forcément celui spécifiquement adapté à la tente, mais par exemple une bâche légère du type Magic Carpet (que vous trouvez sur la boutique ici). Si ça vous parait trop lourd, troquez votre couverture de survie « de base » pour une couverture de survie réutilisable comme la couverture de survie Argentée Trigano qu’on propose sur le site (160 g et adaptée au multi-usage). Et bien sûr, pensez à examiner et nettoyer le terrain si besoin.
  • Pour l’étanchéité du sol, évitez de monter la tente dans un creux. Demandez-vous où s’écoulera l’eau s’il pleut.
  • Si le vent se lève, pensez à haubaner : si elles ne sont pas incluses, prévoyez 4 cordelettes et 4 sardines pour ajouter des points d’accroche en hauteur. Cela limitera le tangage et la pression sur les arceaux.
  • Pour le vent encore, cherchez un repli de terrain un peu plus abrité. A défaut, pensez à orienter votre tente pour offrir le moins de résistance au vent. S’il n’y a pas de vent ou bien un vent tournant quand vous montez la tente, choisissez l’orientation la plus sûre (plutôt dans le sens de la vallée qu’en travers).

  • Si les zips forcent, n’insistez pas : il vaut mieux détendre un peu la toile au niveau de l’abside pour que la glissière fonctionne sans forcer.
  • Enfin, pour préserver la toile extérieure, ne laissez pas planté la tente en permanence si ce n’est pas indispensable. Un été complet d’UV va cuire la toile.

En conclusion :

Vous l’avez compris, lorsqu’on choisit une tente ultra-légère, il faut être conscient de ce qu’on gagne mais aussi ce à quoi on renonce.

Si vous manquez de recul, voici mon avis personnel :

Pour un usage sur plus d’1 semaine, l’inconfort devient, à mon sens, un aspect assez gênant. C’est franchement pénible si vous partez pour plusieurs semaines.

A 2 avec une personne peu habituée au bivouac, il faut aussi un peu de confort pour préserver l’ambiance et la bonne entente.

Les conditions météo difficiles (vent surtout mais aussi froid et pluie) poussent à choisir une tente suffisamment confortable pour y passer plus de temps que par beau temps, pouvoir se changer et préserver un espace sec. Ces mêmes conditions poussent également à privilégier une tente certes légère, mais suffisamment costaude.

Pour un voyage de plusieurs mois, oubliez les tentes ultra-légères et privilégiez la robustesse.

Enfin, pour bivouaquer seul, les tentes 1 place sont attractives mais toujours assez exigues. Beaucoup, préfèrent une 2 places.

Dans les autres situations, quel plaisir de porter une tente ultra-light qui se fait oublier dans le sac à dos et apprécier au bivouac !

Imperméable n'est pas étanche

Chez RayonRando, on nous demande parfois si une veste ou des chaussures sont « bien étanches ». Cela nous oblige à expliquer que les équipements de randonnée, même les plus techniques, ne sont pas étanches mais « seulement » imperméables.

Imperméabilité, étanchéité, déperlance, voici l’occasion de faire le point sur des notions parfois confuses.

Qu’est ce qui est étanche ? Et pourquoi, ça ne convient pas ?

Prenez vos bottes en caoutchouc et votre épais ciré de marin : vous aurez quelque chose de bien étanche. Vous êtes sûr que l’eau ne rentrera pas. L’inconvénient, c’est que c’est étanche des 2 côtés : rien ne rentre, mais rien ne sort non plus.

Hors quand vous êtes actif, vous transpirez. Et si la transpiration ne sort pas, vous serez protégé de la pluie, mais mouillé quand même… De plus, l’humidité corporelle créera un pont thermique et vous aurez plus facilement froid (surtout après l’effort). Sans parler du développement des bactéries et autres, qui vont générer mauvaises odeurs, irritations, etc…

Bref, étanche pour un vêtement ou des chaussures, ce n’est pas confortable quand on bouge beaucoup et qu’on transpire. En rando, par exemple.

Pourquoi les chaussures et textiles de randonnée sont-ils « seulement » imperméables ?

C’est-à-dire qu’ils empêchent l’eau de pénétrer, jusqu’à un certain point... Mais ça peut finir par pénétrer.

La raison est le pendant de ce que j’évoquais sur les textiles étanches :

  • La respirabilité : pour être à l’aise, vos vestes et chaussures doivent être aussi imperméables que possible, mais également respirantes, pour permettre à l’humidité corporelle de sortir et de préserver votre confort.
  • Le poids et l’épaisseur sont également une raison : une veste de pluie de randonnée, beaucoup plus légère qu’un ciré, est plus agréable à porter sur soi comme dans son sac ; elle laisse une plus grande aisance de mouvement.

Comment ma veste peut-elle être à la fois imperméable et respirante ?

Parce qu’elle est équipée d’une membrane : il faut imaginer un tissu avec des micro-trous, assez petits pour empêcher l’eau de rentrer, mais assez gros pour permettre à la vapeur d’eau de sortir. Goretex est la marque de référence mais la plupart des fabricants ont leur propre marque.

Les membranes sont plus ou moins performantes, à la fois côté imperméabilité et côté respirabilité. Ces performances sont parfois évaluées en laboratoire. Mais ne rêvez pas, si vous passez longtemps sous la pluie avec en permanence une couche d’eau sur votre textile, ça finit par pénétrer. De même si vous transpirez abondamment et que la transpiration condense sur le tissu, vous serez mouillé à l’intérieur.

Pourquoi les vestes de pluie de randonnée sont-elles plus imperméables que les toiles de tentes ?

Mais oui, la toile extérieure de la tente n’a pas besoin d’être très respirante me direz-vous, ça ventile entre les 2 toiles. On pourrait donc s’attendre à ce que les tissus soient plus imperméables que ceux d’une veste. Par exemple, l’imperméabilité, souvent mesurée en mm (je n’entre pas dans le détail), est souvent de 10 000 mm ou plus pour une veste. Pour une toile extérieure de tente, elle est souvent de 3000, voire 1200 mm pour les tentes ultra-légères.

Il y a 2 raisons :

  • La déperlance : sur une veste, l’eau peut stagner dans les plis ou sous la pression du sac à dos ; sur une tente on cherche d’abord à ce que l’eau glisse, c’est la déperlance. Si l’eau glisse, elle n’a pas le temps de pénétrer. Pour qu’elle glisse, on tend la toile avec une forte inclinaison, la pesanteur fait le reste.  Mais, s’y ajoute souvent un traitement de surface déperlant : les gouttes se condensent et glissent plus facilement. C’est particulièrement vrai pour les tentes ultra-légères, où l’imperméabilité est plus faible.
  • Le poids et le volume, là aussi : si on utilisait une toile cirée, ce serait beaucoup plus lourd et encombrant.

Les tapis de sol sont plus imperméables que les toiles puisqu’il ne bénéficient pas de la déperlance.

Peut-on restaurer l’imperméabilité d’un tissu ?

Pas vraiment (sauf les réparations d’accrocs par l’ajout d’une pièce).

Nous vendons des « imperméabilisants » par pulvérisation ou par trempage. Mais, ils servent à restaurer la déperlance en surface. La déperlance peut en effet se réduire avec le temps, les frottements et les lavages. Ces produits sont conçus pour ne pas boucher les pores de la membrane imperméable.

Mais si c’est la membrane qui est détériorée, l’imperméabilisant ne la réparera pas. Evitez notamment les lavages trop fréquents et les essorages musclés.

Vous trouverez aussi chez RayonRando du silicone liquide : vous l’utilisez pour réimperméabiliser les coutures. Il s’applique au pinceau et vient imprégner les coutures et boucher les micro-trous.

En conclusion :

Pour être actif, avec de la transpiration par conséquent, vous pouvez oublier l’étanchéité et rechercher imperméabilité et respirabilité pour votre équipement corporel. Vous trouverez ces textiles avec membranes imperméables et respirantes sur les vestes et pantalons de pluie, les chaussures, mais chez RayonRando, nous proposons aussi quelques chaussettes et gants imperméables (très utiles en vélo par exemple).

Pour certains textiles imperméables, la robustesse prime sur la respirabilité : guêtres (soumises à frottements) et capes de pluie (qui ne doivent pas déchirer en cas d’accroc).

Sur le matériel, tentes, tarps, housse de pluie, on cherche l’imperméabilité mais aussi la légèreté, c’est pourquoi les tissus extérieurs sont aussi étudiés pour être déperlants autant qu’imperméables. Notez qu’un indice d’imperméabilité élevé va souvent de paire avec un tissu robuste, plus épais et plus lourd.

On peut restaurer la déperlance (avec un imperméabilisant) mais pas l’imperméabilité (sauf à boucher les trous avec une pièce collée ou du silicone pour les coutures).

Enfin, vous trouverez bien chez RayonRando des matériels dits « étanches » : sacs à enroulages, étuis et autres accessoires pour protéger vos affaires. C’est toujours dans certaines limites. De même, certains équipements électriques, optiques et électroniques sont protégés contre l’eau. Il portent parfois un indice de protection (IP57 ou IPX7 pour les plus protecteurs).

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