RayonRandoZine °38

Sommaire n°38 - juin 2025

2) Les 10 meilleures tentes de randonnée

3) Faut-il utiliser des bâtons de randonnée ?

Comment choisir son réchaud ?

Il existe plusieurs types de réchauds pour la randonnée : réchaud à gaz, réchaud multi-carburant, réchaud à bois et réchaud à alcool (liquide ou pastilles).
Dans la plupart des cas, c’est le réchaud à gaz qui est choisi par les randonneurs. Mais, une fois cette option prise, il faut encore choisir entre un grand nombre de réchauds à gaz. Dans cet article, RayonRando vous aide à bien choisir votre réchaud à gaz de randonnée adapté à vos besoins.
Une fois précisé votre type d’usage et les 4 critères de choix, nous examinerons les 3 types de réchauds à gaz et ceux qui conviennent le mieux en fonction de ces critères.

Pourquoi choisir un réchaud à gaz pour la randonnée ?

Légèreté, performance, simplicité, les arguments des réchauds à gaz correspondent bien aux attentes des randonneurs :

Légèreté et compacité. Pour une ou 2 personnes, on trouve des réchauds de 40 à 100 g qui tiennent dans le creux de la main. Pour un petit groupe, le poids peut rester contenu à moins de 200 g. On peut en général ranger le réchaud compact dans la popote (avec la cartouche de gaz pour les petits réchauds)
Facilité d’usage. La mise en place et l’allumage prennent quelques secondes. Le démontage aussi. Il n’y a pas de fumée, pas de casserole noircie. Il n’y a pas d’entretien.
Performance de chauffe. Les réchauds gaz sont suffisamment puissants pour les besoins en bivouac. Ils ont un bon rendement et une bonne autonomie. On peut régler finement la puissance.

Qu’elles sont les limites des réchauds à gaz ?

Ils ne sont pas parfaits :

La principale difficulté est de trouver du gaz, quand on est dans certaines zones. Si vous prenez l’avion, vous ne pourrez pas emporter du gaz dans votre bagage. Assurez-vous que vous en trouverez à l’arrivée.
Sans quoi, il faut vous orienter vers un autre type de réchaud. Un multi-carburant vous permettra de trouver du carburant dans le monde entier et de chauffer avec suffisamment de puissance, y compris dans les mauvaises conditions. Un réchaud à alcool ou à bois est une solution d’appoint, moins puissante.

Pour choisir une cartouche de gaz adaptée, c’est assez simple : les cartouches à valve de la marque CampinGaz ne sont adaptées que pour les réchauds CampinGaz (sauf à disposer d’un adaptateur). Les autres marques de cartouches utilisent des cartouches à pas de vis universelles (MSR, Primus, Optimus, Jetboil, Coleman…) qui s’adaptent à tous les réchauds à vis (et pas aux réchauds CampingGaz).

Cas particulier, si vous utilisez votre réchaud par température négative (hiver, haute altitude, conditions extrêmes) : le gaz liquide fonctionne mal. Le butane est le gaz le moins adapté, mais on trouve des cartouche propane, isopropane ou mélange qui fonctionnent un peu mieux. Certains réchauds, nous le verrons, permettent également de meilleures performances par temps froid.

Comment choisir votre réchaud de randonnée ?

Procédez en 2 étapes :

1) Identifiez votre usage avant de définir les critères de choix adaptés :

Outre l’éventuel critère météo, 2 critères sont à prendre en compte :

Le nombre de personnes. Cela déterminera la taille de la popote et le volume à chauffer. Pour une ou 2 personnes et une popote d’1.2 L, les petits réchauds très légers peuvent convenir. Pour 4 personnes et une popote de 2 L ou plus, il y a une contrainte de stabilité et de puissance (cf les critères ci-dessous).
Le type de cuisine. Selon que souhaiter simplement réchauffer, porter rapidement à ébullition ou cuire doucement, la puissance et la taille du bruleur peuvent avoir leur importance.

2) Quels sont les 4 critères de choix de votre réchaud à gaz :

En fonction de votre usage (nombre de personnes et type de cuisine), vous allez pouvoir prioriser les 4 critères des choix :

Le poids et l’encombrement. Pour un trek en autonomie, ce sont souvent les critères essentiels. Les réchauds se dévissent de la cartouche après chaque utilisation et pour beaucoup d’entre eux, se rangent facilement dans la popote. Quand le réchaud est très compact, on peut généralement ranger dans la popote : le réchaud, la cartouche, l’éponge, le briquet, et parfois d’autres accessoires.
La performance énergétique :
La puissance de chauffe sera importante si vous avez un volume important à chauffer (et donc particulièrement si vous êtes plus de 2). Elle est utile également si vous avez souhaitez porter à ébullition et pas seulement faire chauffer. L’économie de gaz sera une préoccupation si vous partez pour une itinérance longue sans ravitaillement. Il est alors important de limiter la déperdition de chaleur.
La stabilité. C’est loin d’être anecdotique. Vous allez poser votre réchaud dans l’herbe, ou sur un terrain irrégulier. Il n’est pas rare de renverser une popote pleine, ce qui peut vous bruler et vous faire perdre votre repas. Si vous avez une grande popote bien pleine, ce critère sera essentiel, donc, dès que vous cuisinez pour 3 ou 4. Si vous cuisinez pour 2 et que vous devez mélanger de temps en temps, les accidents arrivent aussi.
La protection contre les éléments : Le vent entraine une déperdition de chaleur. Ce n’est pas très important si vous partez pour 2 nuits, mais ça peut le devenir si vous partez plus longtemps ou si vous faites mijoter un certain temps. Le froid. Déjà évoqué plus haut, l’usage par temps froid est plus facile avec certains réchauds qui optimisent la combustion et limitent les déperditions de chaleur.

Comment choisir parmi les 3 grands types de réchaud à gaz :

Nous allons vous présenter les 3 types de réchauds à gaz et leur utilité en fonction de ces 4 critères de choix.

Réchauds compacts à visser sur la cartouche ;
Réchauds déportés ;
Réchaud tout en un (réchaud + popote solidaire)

Les réchauds à visser sur la cartouche : le top de la légèreté et de la compacité ; idéal pour 1 ou 2 personnes
Les réchauds à visser sont les plus légers. Ils sont faciles à installer et facile à ranger.
Ce sont également les plus compacts. On les range le plus souvent dans la popote avec la cartouche.
Ce sont donc logiquement les réchauds les plus choisis par les randonneurs seuls ou en couple.
Pour choisir parmi ces réchauds, outre le poids et le prix, regardez :

La taille des ailettes. Elles offriront une stabilité plus ou moins grand à votre popote.
La puissance et la grandeur du bruleur. Ce critère sera utile si vous souhaitez porter rapidement à ébullition.

Les réchauds déportés : meilleurs stabilité et confort pour les groupes ou pour mijoter des petits plats.

Ces réchauds reposent sur un trépied et sont reliés à la cartouche par un tuyau.

Plus lourds et encombrants que les réchauds à visser, ils sont beaucoup plus stables, offrent moins de prise au vent (car près du sol) et peuvent être protégés efficacement par un petit pare-vent.

Ces réchauds déportés conviennent parfaitement pour grosses popotes et donc pour plus de 2 personnes. Mais, ils conviennent aussi pour 2 personnes qui veulent « cuisiner » ou au moins faire mijoter en mélangeant de temps en temps. Leur stabilité est agréable lors d’un usage sur un trek long.

Par temps froid, certains de ces réchauds permettent d’utiliser la cartouche à l’envers pour favoriser la vaporisation et la combustion.

Les réchauds tout en 1 : meilleure performance énergétique par tout temps, pour 1 ou 2 personnes.

Ces systèmes de réchaud associent un bruleur à un pare-vent et à une popote (souvent dotée d’un diffuseur de chaleur). Tout ces éléments sont solidaires (l’ensemble peut même être suspendu). Ils se démontent et se rangent dans la popote.
Ces réchauds tout en 1 sont très utiles pour :

Une optimisation de la chauffe. Ils protègent la combustion du froid et du vent. Ils ont en général un rendement meilleur qui permet d’économiser du gaz et de monter vite en température.
La sécurité car tout est solidaire et la flamme est protégée. Ils sont parfois utilisés en alpinisme dans des conditions « exigues » à flan de paroi.

Mais, ils sont le plus souvent fournis avec une popote plus haute que large et d’une capacité limitée : autour de 0.8L à 1L en général : c’est bien pour 1 ou 2 personnes.
Cela convient plus pour chauffer rapidement de l’eau que pour cuisiner et mijoter. C’est moins pratique qu’une popote large pour mélanger.

Quelques accessoires utiles :

Pratiques, ces accessoires pour réchauds facilitent et optimisent l’usage :

L’allumage piezo. Les pressions sur le bouton créent une tension électrique qui déclenche des étincelles. Les systèmes piezo-électriques peuvent être intégrés au réchaud ou vendus à part. Ils permettent de ne pas dépendre d’un briquet et d’allumer facilement même s’il vente.
Le pied stabilisateur. Ce petit accessoire léger et compact (pliable) est vraiment appréciable pour stabiliser les réchauds à visser sur cartouche. Ils donnent une assise plus large au réchaud.
Le pare-vent. Il permet de protéger la flamme pour limiter la déperdition de chaleur. Il y a des pare-vent bas pour les réchauds déportés et des pare-vent plus haut pour les réchauds vissés.

En conclusion :

Pour 1 ou 2 personnes, c’est souvent la légèreté et la compacité qui l’emportent dans le choix du réchaud. Les réchauds à vis sont alors plébiscités pour des popotes de 1 L – 1.4 L.

Les réchauds tout-en un répondent à des besoins plus spécifiques pour 1 personne, 2 maximum.

Pour plus de personnes, ou pour des popotes plus chargées, la stabilité devient un critère déterminant. Les réchauds déportés sont alors vraiment adaptés.

Les autres critères : puissance de chauffe, économie de gaz, protection contre le vent ou le froid passent souvent au second plan pour un usage classique (conditions clémentes et utilisation pour chauffer ou porter à ébullition). Ils deviennent au contraire importants dès qu’il s’agit de vraiment cuire ou de faire face à des conditions plus exigeantes (longue autonomie, bivouac d’altitude, mauvaise météo…).

En cas de doute, n’hésitez pas à nous contacter. Chez RayonRando, nous sommes là pour vous conseiller.

Les 10 meilleures tentes de randonnée

Pas facile de choisir parmi des dizaines de tentes de randonnée. On en trouve de toutes les formes à tous les prix, avec des fonctionnalités diverses et de qualité très variable.
Pour vous faciliter la vie, RayonRando vous propose une sélection de 10 bonnes tentes de randonnée.
Notre méthodologie :

Pour rendre la comparaison plus facile, nous nous sommes concentrés sur des tentes 2 personnes (certains des modèles présentés existent en 1 et 3 places).
Nous n’avons pas mentionné les tentes mono-toiles (dont l’usage est plus limité compte tenu de la condensation).
Nous avons retenu certaines tentes à prix économiques et qui tiennent la route, ainsi que bien sûr des tentes plus haut de gamme.
Enfin, pour vos offrir un panel assez large couvrant différents besoins, nous avons sélectionné 2 ou 3 tentes de différentes catégories : tentes tunnel, tentes dômes, tentes légères mais robustes, tentes ultra-légères.

Tentes tunnel : compacité et emprise au sol réduite.

Les tentes tunnel offrent un rangement généralement très compact. Elles sont ainsi faciles à transporter dans un sac à dos ou sur un vélo. Leur emprise au sol étant réduite, il est assez facile de trouver un espace plat pour bivouaquer. Par contre, leur volume intérieur et leur hauteur sont plus limitées que les tentes dômes. Elles sont donc moins confortables. Leur abside est généralement assez petit également, avec un espace limité pour les bagages.

Tente rando légère Piuma 2

Elle est non seulement compacte mais aussi particulièrement légère avec des matériaux qualitatifs. Facile à transporter, elle sera également rapide à monter et démonter. Pour les minimalistes, elle peut s’utiliser sans la toile intérieure.

Tente Esaycamp Sarek 2

Cette tente permet de s’équiper à prix réduit tout offrant une qualité tout à fait correcte : arceaux en aluminium et des tissus plutôt robustes avec une imperméabilité de 5000 mm pour le tapis de sol et de 3000 mm pour la toile extérieure. On n’a pas trouvé mieux dans cette gamme de prix.

Tentes dôme : pour plus de confort

Les tentes dômes, avec leur volume arrondi, offrent plus de volume intérieur. Nous avons ici sélectionné des tentes qui utilisent un brin supplémentaire en travers de la chambre : cela permet de tendre la toile intérieure pour avoir des parois verticales. Le volume est ainsi encore plus agréable que dans les tentes dômes classiques, plus étroites en hauteur. Ces tentes conviennent bien si vous souhaitez randonner léger tout en ayant un certain confort : 2 entrées latérales et 2 absides pour les bagages, une chambre qui permet de se tenir assis pour lire, se changer ou manger.

Tentes légères mais robustes :

Vous aussi vous voulez une tente légère, mais vous voulez qu’elle soit robuste ? C’est possible ! Le choix des matériaux est important mais aussi l’architecture de la tente permettent de bien résister au gros temps sans utiliser une tente 4 saison très lourde.

Tente Vaude Hogan Ultra-light

Cette tente reste, au fil des années, parmi nos préférées. Elle à la fois assez spacieuse pour 2, légère et vraiment résistante. Nous l’avons utilisée notamment en Islande et en Norvège et avons essuyé gros vents et orages sans problème. Cela est dû à des toiles robustes (10 000 mm pour le tapis de sol), un système d’arceaux solidaires et un profilage qui résistent bien au vent. On aime bien aussi l’abside prolongée par un brin sur l’avant : on peut y stocker tout le matériel, mais aussi, en ouvrant la chambre, l’utiliser pour préparer à manger et prendre son repas à l’abri.

Tente Robbens Lodge 2

Elle est plus lourde que les autres, mais particulièrement robuste avec : un tapis de sol en polyester 75 D 210 T (fil épais et trame dense) imperméable à 10 000 mm comme une 4 saisons, une toile extérieure 75 D et 185 T imperméable à 5 000 mm (digne d’une 4 saisons également) et des arceaux plus robustes que la moyenne avec un diamètre de 9 et 10 mm. Elle sera très résistante à la pluie mais aussi au vent (testée à 100 km/h).

Tentes ultralégères :

Votre priorité est définitivement la légèreté ? Il existe des tentes 2 personnes d’1 kg ou moins et avec double toit ! Ayez à l’esprit que ces tentes très légères sont également plus fragiles ; en particulier en raison de toiles fines. Elles doivent donc être utilisées avec précaution et ne conviennent pas pour le gros temps.

En conclusion :

Il existe bien sûr d’autres « meilleures tentes » de randonnée. Nous vous avons présenté ici une sélection qui permet d’orienter votre choix en fonction de vos priorités.
En effet, il y a forcément un compromis à trouver entre le prix, le poids et le confort recherché. On ne peut privilégier un critère sans renoncer (plus ou moins) à d’autres aspects.
Nous attirons votre attention sur le confort. Pour des treks courts, on peut s’accommoder d’un certain inconfort. Plus le trek est long, plus le confort est important et peut impacter en bien ou en mal votre itinérance.
Enfin ayez à l’esprit que plus une tente est légère plus elle doit être utilisée avec précaution. Il faut notamment inspecter le sol sur laquelle vous la posez et bien arrimer et haubaner en cas de menace de gros temps.

Faut-il utiliser des bâtons de randonnée ?

J'ai longtemps randonné sans bâtons de randonnée. Mais c’était il y a longtemps… Depuis que je m’y suis mis je ne les lâche plus, du moins pour les grandes randonnées.

Certains des visiteurs de RayonRando hésitent à utiliser ou non des bâtons. Ils s’interrogent sur leur utilité, mais peut-être aussi sur la façon de les utiliser. Il est vrai que marcher avec un seul bâton ou sans vraiment prendre appui sur ses bâtons présente un intérêt limité.

Je vous propose ici un point sur le premier aspect de la question : quels sont les avantages et les inconvénients d’utiliser des bâtons de randonnée.

Les avantages d’utiliser des bâtons de randonnée :

Les bâtons sécurisent. C’est le premier aspect auquel on pense. Pour être souvent tombé en randonnée (en raison d’une cheville délicate notamment), j’ai immédiatement vu la différence à l’usage des bâtons. Non seulement les appuis sont plus sûrs, mais les faux pas sont corrigés avant la chute par un bon appui du bâton. Depuis que j’ai le plaisir de porter un porte-bébé bien chargé, autant vous dire, que le bénéfice sécurité est primordial.
Les bâtons stabilisent. En permettant 2 appuis simultanés au sol (pied droit et bâton gauche), ils préviennent les torsions et ménagent les articulations : les chevilles et les genoux font moins l’amortisseur à chaque à appui que lorsqu’on marche sans bâton.
Les bâtons soutiennent. En répartissant le poids du corps sur 2 appuis, les bâtons soulagent les muscles des jambes. Ils limitent sensiblement la fatigue musculaire sur les parcours accidentés ou sur les longues journées. Je les trouve appréciables à la fois à la montée et à la descente.

Bien sûr, ces bénéfices n’apparaissent que si on prend réellement appui sur les bâtons à chaque pas et s’ils sont bien réglés. Certains randonneurs ne font que poser les bâtons sans s’appuyer dessus, ce qui donne une impression de sécurité en cas de faux pas, mais ne stabilise ni ne soulage pas vraiment.

Les inconvénients des bâtons de randonnée :

Les mains sont prises. Si vous utilisez très régulièrement votre appareil photo ou vos jumelles, cela oblige à une manipulation pour se libérer les mains, voire poser les bâtons pour être bien à l’aise. C’est également contraignant dans les passages de varape ou les passages cablés. Il faut parfois prendre le temps de plier et accrocher les bâtons sur le sac pour passer à l’aise et en sécurité.
Poignets sensibles. Pour certaines personnes aux poignets sensibles, il peut être désagréable de prendre appui à chaque pas. Il existe toutefois des bâtons avec amortisseurs intégrés comme les Fizan Trek AS. On peut bloquer ou activer l’amortisseur selon le besoin.
Passages pierreux. Dans la caillasse, le bâton risque de se coincer dans un trou entre 2 cailloux (et, emporté par l’élan, on peut casser le bâton en faisant levier). Il vaut mieux éviter de prendre appui dans ces passages. J’ai toutefois testé des embouts de bâtons en pattes d’araignée de TSL qui donnent une accroche meilleure accroche dans ces passages.
Du poids en plus lorsque vous les portez sur le sac à dos. Mais en général, on les a presque tout le temps à la main, cet aspect est donc secondaire pour un usage courant. Il existe des bâtons de poids très variables. Il est donc possible d ’optimiser le poids là aussi. Les bâtons réglables les plus légers font autour de 150 g, comme le bâtons Fizan Compact.
L’encombrement ? Si vous devez ranger vos bâtons à l’intérieur de votre sac (pour prendre l’avion par exemple), certains sont un peu longs. Je vous parle toutefois de bâtons télescopiques ou pliables, donc l’encombrement reste relatif. Certains sont plus compacts que d’autres comme les bâtons pliables TSL Tour carbon 5 (40cm). Sur les téléscopiques, il m’arrive aussi de les déboiter pour les ranger plus facilement dans mon sac à dos.

Quand utiliser ou ne pas utiliser les bâtons de marche ?

D’après mon expérience, vous pouvez utiliser les bâtons de randonnée :

Tout le temps si vous partez plusieurs jours en randonnée.
Si vous portez une charge significative (sac à dos de trek, porte-bébé)
Si vous faites une rando à la journée avec soit du dénivelé, du terrain accidenté ou un sol irrégulier
Si vous faites une longue randonnée éprouvante (un aller/retour avec sommet par exemple).

Vous pouvez ne pas utiliser dans les situations suivantes :

Randonnée sur terrain facile.
Fragilité ou douleur au niveau des poignets.
Besoin de garder les mains libres.
Vous êtes un cabri. Vous aimez courir en descente dans les pierriers.
Mais aussi, si c’est interdit, ce qui est parfois les cas en bord de mer (pour ne pas favoriser l’érosion de la côté) ou sur certains trails (pour ne pas blesser le voisin).

Les conditions pour bien utiliser les bâtons de randonnée :

Utiliser systématiquement 2 bâtons et prendre appui à chaque pas.
Ajuster le réglage à sa taille et à la pente (le réduire en montée, l’allonger en descente).
Utiliser la dragonne comme point d’appui.

Pour la technique d’utilisation, RayonRando vous fera un article spécifique.

En conclusion :

Depuis que j’ai recourru aux bâtons de randonnée, je ne m’en passe plus. Moins de chutes, moins de chevilles tordues, mais aussi plus de confort : je suis plus stable tout en étant moins vigilant, et avec moins de fatigue musculaire. Les inconvénients me paraissent au final minimes, sauf pour les passages de varape ou de cables, où la prudence impose des les plier et de les ranger.

Je ne les utilise pas pour une balade familiale en forêt ou en bord de mer. Mais je les utilises systématiquement quand je randonne en montagne. Ils me paraissent indispensables dès que je porte un sac à dos chargé (et plus encore un porte-bébé). C’est pour moi le complément naturel à de bonnes chaussures.

Recevez le RayonRandoZine :

Des articles clairs et concis :

Conseils pratiques
Retours d'expérience
Technique
Topos & destinations
Littérature rando et grande itinérance...

Abonnez-vous !

Vous recevrez gratuitement 1 magazine par mois pendant 12 mois.

Pas de pub. Pas d'emails commerciaux.

Votre avis nous intéresse :

Si vous avez 3 minutes, dites-nous ce que vous avez pensé de ce numéro. Cela nous permettra d'améliorer les suivants : Je donne mon avis