Majorque : au-dessus la plage, les sentiers

Pourquoi y aller ?

Majorque vous évoque-t-elle seulement le soleil, les plages et des côtes bétonnées ? Ce serait bien réducteur. Des montagnes surplombant la mer, des criques aux eaux turquoises, de superbes villes et villages, des œuvres d’artistes du 20ième siècle et d’aujourd’hui. Il y a de quoi faire !

C’est aussi une belle destination de randonnée à l’automne et au printemps. Le beau massif de la Serra Tramuntana ne culmine qu’à 1400 m, mais quand on part du niveau de la mer, ça peut faire tout de même de belles grimpettes.

L’île se prête bien à un séjour mixte, moitié randonnée, moitié visites et flânerie. On peut s’y balader en évitant largement les côtes bétonnées surpeuplées. De notre côté, on a partagé notre temps entre rando dans la Sierra Tramuntana, visite de Palma, et visite du nord de l’île.

Et puis, on y mange bien : poissons, fruits de mer, tapas, il y a le choix. Le vin majorquin est plutôt puissant mais chacun ses goûts…

Quelles randonnées à Majorque ?

La principale zone pour randonner est la Serra Tramuntana. Ce massif occupe tout l’Ouest de l’île. Le GR 221 le traverse.

  • Nous avons fait environ les 2/3 du GR221 de Valdémossa à Pollença en 3 grosses journées. Je vous recommande les 2 premières : J1: Valdémossa, Deia, Soller et J2: Soller, Fornaltux, Lac de Cuber, Monastère de Lluc. Vous y découvrirez de beaux villages, des terrasses aux murs de pierres sèches, des champs d’oliviers, d’orangers, de citronniers, et aussi des sommets arides avec de superbes vues sur la côte.

  • Je vous déconseille la dernière journée, du Monastère de Lluc à Pollença (longue rando en forêt, agréable mais sans vue, puis 8 km de plat parfois sur du bitume, pas agréable).

  • Il peut être sympa également de faire 2 jours de rando autour de Soller, le point de départ idéal pour découvrir les plus beaux paysages.

  • Depuis Valdémossa, il est possible de faire une randonnée en boucle d’une journée, empruntant une partie de notre circuit Valdémossa-Déia.

  • Autour de Pollença : quelques randos en aller-retour vers la côte ou vers les petits sommets voisins.

Quelques infos pour randonner :

 

Cartes et sentiers :

Le GR221 est parfois parfaitement balisé (piquets de bois et panneaux d’indication) mais parfois le sentier n’est signalé que par quelques cairns. Et un cairn ne signifie pas forcément que vous êtes sur le bon chemin… Il est donc nécessaire pour les grandes randonnées d’avoir une bonne carte et une boussole.

Quand y aller :

Pas l’été ! La chaleur doit être difficilement supportable. Le printemps et l’automne sont les meilleures périodes. En octobre, nous avons eu entre 20 et 30 °C la journée.

Comment se déplacer :

  • Si vous voulez faire le tour de l’île et de petites balades : louer une voiture est certainement la meilleure solution.

  • Si vous vous concentrez sur la partie Ouest et souhaitez randonner en itinérance, comme nous, le plus simple est de prendre le bus. Ils ne sont pas toujours très nombreux mais on peut se déplacer sans problème et pour pas cher.

Où loger :

  • Nous avons renoncé à camper. La première raison est qu’il n’y a pas d’eau en dehors des villages ! Ensuite, en fin de journée, on se retrouve souvent près de village ou sur des terrains privés. Il n’y a qu’une seule zone de campement officielle près du monastère de Lluc.

  • Il existe 5 refuges sur l’île. Nous sommes passés près de 2 d’entre eux en octobre qui avaient l’air fermés.

  • Reste des hôtels, pas forcément très bon marchés. Il peut y avoir des prix cassés hors saison mais dans les complexes côtiers… que vous éviterez si vous cherchez la nature. Voici, les adresses les plus économiques que nous ayons trouvés : l’hôtel Nadal à Soller, petit hôtel familial, et le Monastère de Lluc.

Après la rando, à voir :

Palma de Majorque :

Capitale de l’île et point d’arrivée. Une ville qui mérite le déplacement. Le vieux quartier est particulièrement agréable pour flâner tout en offrant de nombreuses visites possibles. On peut y passer 2 jours sans problème.

Les ruelles étroites limitent ou empêchent la circulation automobile ce qui rend la vieille ville particulièrement paisible. Elle prend encore plus de charme la nuit sous l’éclairage jaune feutré qui semble être la norme dans les vielles villes de l’île. Les multiples placettes, où il fait bon se poser, les belles façades, les monuments et musées en font un lieu de séjour particulièrement agréable.

La cathédrale de Palma :

C’est LE monument à visiter à Majorque ! Imposante et majestueuse à l’extérieur avec ses surprenants contreforts, elle est tout simplement magnifique à l’intérieur. Il faut la visiter le matin quand les rayons du soleil qui traversent les grandes rosaces projettent des tâches de couleurs un peu partout. Les piliers sont particulièrement fins et élancés. Les chapelles sont très diverses et certaines sont superbes.

Enfin, la cathédrale de Palma mêle avec réussite l’ancien et le moderne avec le cœur conçu par Gaudi et la chapelle du St Sacrement, transformée en 2007 par l’artiste majorquin Miquel Barcelo, saisissante et insolite avec ses créatures marines jaillissant des murs.

Il existe de nombreux musées et monuments à visiter. Attention, les horaires d’ouverture sont parfois très limités. Nous avons visité et aimé :

  • Le palais March, qui vaut aussi bien pour son architecture que pour ses œuvres : sa cour superbe « meublée » de sculptures, l’escalier et son obélisque moderne, les dessins de Dali, les cartes anciennes…

  • Le musée de la Fondation Juan March qui expose joliment quelques dizaines d’œuvre d’art contemporain, dont de belles œuvres de Miquel Barcelo.

  • La Lonja, bâtiment impressionnant par ces colonnes élancées, qui abritait lors de notre visite une expo de portraits… sur le sol du bâtiment (!) ainsi qu’une sculpture qui tentait de gober une ampoule électrique…

  • Pas vu le musée d’art moderne, qui mérite le détour parait-il.

Le Nord de Majorque :

Pollença : la plus belle ville de l’île avec Palma ! Le lieu idéal pour se poser, avec sa vieille ville assez étendue et presque sans circulation du fait de ses ruelles étroites. Qu’il fait bon y flâner et s’installer aux terrasses des cafés ! Il faut monter les 365 marches du calvaire : d’abord, ça vous fera le plus grand bien, ensuite on bénéficie d’une très belle perspective sur les escaliers et d’une vue d’ensemble sur la ville et les environs, dont le cap de Formentor. Visitez aussi l’église principale et son étonnante voute peinte. Quelques randos en aller-retour à faire depuis la ville.

Autour de Pollença :

  • Le cap de Formentor : longue langue rocheuse qui s’enfonce dans la mer. Pas facile d’accès en bus, nous ne sommes parvenus qu’au milieu du cap, mais avec de belles vues sur les falaises et l’océan. L’occasion aussi de trouver des criques pas ou peu urbanisées pour un bain dans les eaux turquoises.

Cala Sant Vicenz :

  • Ne vous fiez pas au Lonely Planet : ce ne sont pas les plus belles criques de l’île, sauf si on fait totalement abstraction des clapiers à touriste qui fleurissent tout autour. Mais c’est vrai qu’en regardant vers le large, les variations bleues turquoises de la mer et les imposantes falaises de la Punta de la Troneta sont bien jolies. On peut s’y baigner si la houle ne fait pas des siennes.

Alcudia :

  • Réputée pour son enceinte médiévale et les vestiges de la ville romaine. Une ville à voir. Alcudia a toutefois moins de charme que Pollença : on peut y faire une halte agréable, mais pour séjourner quelques temps, je vous conseille plutôt Pollença. Il faut se balader sur les remparts pour profiter la vue sur les toits et sur les environs. L’église est à visiter avec sa chapelle latérale et son étonnant chevet percé, derrière lequel passe le déambulatoire. Enfin, les vestiges romains méritent une visite, qu’il faut compléter par celle du petit musée (même ticket) situé dans la vieille ville qui permet de voir des maquettes reconstituant les lieux ainsi que des objets et sculptures trouvées lors de fouilles.

Port de Pollença :

  • Côte bétonnée qu’on peut éviter sauf pour changer de bus. On peut s’y baigner mais ce n’est pas le meilleur coin.

Comment bien régler son sac à dos de randonnée en 7 étapes ?

Un bon réglage de sac à dos pour randonner confortablement

Vous venez d'acheter votre nouveau sac à dos Deuter, Osprey ou d'autres marques ?

Et bien pour profiter pleinement de la randonnée, il est essentiel de ne pas être gêné par le port du sac à dos. Mais, comment ne pas avoir mal au dos avec un sac à dos ?  Pour cela, il est nécessaire de bien le régler !

Un sac à dos bien réglé doit faire porter le poids majoritairement sur les hanches. Il ne doit pas tirer ou faire mal aux épaules.

Il existe en général 4 points de réglage : hauteur des bretelles (pas toujours), ceinture de hanche, sangles des bretelles et les sangles de rappel de charge sur les bretelles.

Comment bien mettre un sac à dos ? plusieurs étapes sont à suivre : 

1- Régler la hauteur des bretelles

Sur la plupart des grands sacs à dos la hauteur des bretelles est réglable : une échelle visuelle vous permet de positionner les bretelles selon votre taille, souvent par des velcros. Ce n’est pas le cas sur les sacs à dos plus petits ou sur les sacs à dos filet. Mais alors, comment régler la hauteur du sac à dos ?

  • Il suffit quel les bretelles soient à la hauteur des omoplates, de façon à bien suivre la courbe de l'épaule.

2- Charger votre sac à dos

Il est utile de charger son sac à dos pour sentir plus facilement le bon réglage (ajuster si besoin) et la répartition du poids. Cela vous aidera sans doute à éviter le mal de dos.

3- Desserrer largement les sangles des bretelles et les sangles de rappel de charge

Il est nécessaire de desserrer les sangles de rappel de charge du sac à dos de randonnée pour faciliter sa mise en place sur le dos

4- Enfiler votre sac à dos et réglez d’abord la ceinture

Les bretelles sont détendues et le poids ne porte donc que sur la ceinture. Il faut serrer suffisamment la ceinture pour que le sac soit stable sur les hanches et pour que le poids porte bien sur les hanches.

5- Une fois la ceinture réglée, ajuster le serrage des sangles des bretelles 

Les brettelles doivent être suffisamment serrées pour stabiliser le sac à dos mais elles ne doivent pas tirer sur les épaules. Vous devez pouvoir glisser un doigt entre épaule et bretelle sans difficulté.

6- Ajuster le serrage des sangles de rappel de charge 

Il ne faut pas que le sac vous tire vers l’arrière. Serrez ces sangles pour rapprocher le sac du dos pour qu’il ne tire pas sur les épaules mais sans qu’il ne gène vos mouvements non plus.

7- Enfin, clipper et ajuster le serrage de la sangle de poitrine

Si vous utilisez la sangle de poitrine, celle-ci est en général réglable en hauteur. Positionnez bien la sangle horizontalement, elle permet le rapprochement des bretelles pour mieux stabiliser le sac à dos. Mais on est parfois plus à l'aise sans.

En conclusion :

Votre sac à dos est bien réglé si :

  • Vous avez la sensation que le poids porte essentiellement sur les hanches
  • Qu'il ne tire pas sur les épaules, ni en arrière,
  • Vous conservez une bonne aisance de mouvement.

Mais, souvenez-vous aussi qu’il ne suffit pas de bien régler votre sac à dos, il faut aussi bien le charger. Rangez soigneusement vos affaires : la répartition du poids doit être équilibrée et les objets les plus lourds doivent être près de votre dos et si possible en bas du sac afin de respecter au mieux votre centre de gravité et votre équilibre.

Les meilleurs matelas de trekking isolants

Pourquoi un matelas ne « réchauffe » pas mais « isole » du sol froid ?

Il est nécessaire de comprendre que le matelas de rando, même isolant, ne réchauffe pas. Il créé une barrière thermique entre le corps (chaud) et le sol (froid).

L’objectif est double :

  • Limiter la déperdition de chaleur du corps
  • Limiter la propagation du froid au contact du sol

Et pour réaliser cette isolation thermique, plusieurs techniques sont employées par les constructeurs : structure compartimentée, garnissage type Primaloft, films réfléchissants aluminisés.

Heureusement pour simplifier la comparaison des différentes isolations thermiques des matelas de randonnée, les constructeurs utilisent un paramètre commun : La R-Value.

N’hésitez pas à relire notre article à ce sujet

La taille du matelas, a-t-elle un impact sur l'isolation de celui-ci ?

Dans la majorité des cas, un matelas isolant taille standard "regular "(50 à 55cm de largeur) suffit à la protection thermique et au confort de la personne. Mais il est possible de choisir une version dite large "wide" (60 à 65cm) pour reposer vos bras et améliorer la protection contre le froid.

Mais vigilance, une tente 2 places standard n’est souvent pas assez large pour y mettre 2 matelas larges. Eventuellement, vous pouvez y installer un large et un regular.

Matelas gonflable ou autogonflant, lequel isole le mieux ?

Attention aux a priori sur les matelas isolants autogonflants : La simple présence de mousse n’en fait pas un isolant supérieur aux technologies employées dans les matelas isolants gonflables.

Dans les faits, les matelas autogonflants fins (autour de 2cm) seront sans nul doute peu isolants. Quant aux matelas isolants gonflables, leur construction est plus technique. Ce qui leur permet d’obtenir les meilleurs indices d’isolation thermique (R-Value).

Et les matelas mousse à rouler ?

Les matelas mousse de trekking à plier ou à rouler sont certes économiques, mais ils sont loin d’être efficaces contre le froid, comme peuvent l’être les matelas isolants gonflables.

Voici la sélection Rayonrando des meilleurs matelas de trekking isolants pour les matelas gonflables et auto-gonflants :

Sélection des matelas gonflables

Le matelas gonflable ultra-léger et compact

Neoair Xlite regular (Thermarest)

465 g ! Un poids plume pour ce Neoair Xlite regular de Thermarest. Et même à ce poids, l’isolation thermique est très efficace, en intégrant un film réfléchissant (R-Value : 4,2). Une épaisseur de 6,3 cm le rendant tout à fait confortable. Le tout dans un volume équivalent à une bouteille de 1L !

Pour les frileuses, un ultra-léger à l'isolation renforcée

Neoair Xlite womens (Thermarest)

Si vous faites partie des personnes sous les 1,70 m, vous avez de la chance. Thermarest a développé cette version femme Neoair Xlite womens qui atteint une isolation thermique supérieure au Neoair Xlite regular grâce à sa construction avec membranes réfléchissantes (R-Value 5,4). Sa longueur de 1,68 m lui permet de réduire encore le poids à 440 g.

Le matelas isolant super épais mais compact

Matelas gonflable Tensor All-Season Regular Mummy

Avec un volume de 20 x 9 cm, le Tensor All-Season regular mummy compte parmi les matelas gonflables les plus compacts de sa gamme. On lui associe un poids très faible de 404 g. Et pourtant, il conserve une épaisseur très conséquente de 9 cm, soit quasiment 2 cm de plus que les Neoair xlite précédents. Ce matelas isolant possède un garnissage en Primaloft et 2 films aluminisés lui permettant d’obtenir une R-Value de 5,4.

Le matelas gonflable rectangulaire pour plus d'espace et de confort

Tensor Insulated regular wide (Nemo)

Si vous avez tendance à manquer de place sur un matelas forme momie, alors essayez le Tensor Insulated regular wide : 64cm sur toute la largeur du matelas. On reste dans la gamme des très bonnes isolations thermiques avec une double couche de film aluminisé (R-Value : 5,4).

Epaisseur record et maxi isolation pour 4 saisons

Ether Light XT Extreme regular (Sea to summit)

Avec une épaisseur record de 10 cm, le Ether Light XT Extreme regular absorbera tous les mouvements des personnes dormant sur le dos ou sur le côté.

Ce matelas trekking est construit avec des cellules entièrement indépendantes lui permettant d’aller chercher une isolation thermique très importante (R-Value : 7,4).

Le matelas gonflable hiver le plus isolant

Neoair Xtherm NXT regular (Thermarest)

Une isolation thermique exceptionnelle pour ce Neoair Xtherm NXT regular de Thermarest (R-Value 7.6) avec un poids aussi faible (565 g). Même sur la neige, ce matelas isolant vous coupera totalement du froid. Et ne vous inquiétez pas pour sa solidité, le tissu en 70D lui procure une très forte résistance à l’abrasion.

Le matelas isolant, abordable et léger

Micro Air (Trangoworld)

Son isolation en Primaloft lui permet d’atteindre une R-Value de 3,2 tout en restant dans la catégorie poids plume (490 g). Ce matelas trekking Micro Air de Trangoworld permet aux budgets modérés d’accéder à une bonne isolation thermique 3 saisons sans en ressentir le poids dans son sac à dos.

Le matelas gonflable hiver le plus isolant et confortable

Tensor Extreme Conditions Regular (Nemo)

Avec une épaisseur de 9 cm, c’est le confort sans effort avec ce matelas "poids plume"

Il vous garantit également une excellente isolation thermique (R-Value : 8,5). Cela signifie qu'il sera très efficace même sur un sol gelé et dans des conditions de très basses températures.

Sélection des matelas autogonflants

L'autogonflant, isolant sous les 700 grammes

Prolite Apex regular (Thermarest)

Si vous souhaitez emporter en randonnée un matelas autogonflant en restant suffisamment léger, le Prolite Apex regular de Thermarest sera fait pour vous avec ses 680 g. Poids mini allant de pair avec son encombrement réduit.

Tout en conservant une bonne isolation thermique (R-Value : 4).

Avec son épaisseur de 5 cm, ce matelas autogonflant reste une alternative aux gonflables.

L'autogonflant isolant et particulièrement économique

Camp SI Mat regular (Sea to summit)

Le Camp SI Mat regular offre le tarif le plus accessible pour dormir sur un matelas autogonflant bien isolé. Ce matelas décroche une R-Value de 4,2 permise par une mousse percée horizontalement plutôt que verticalement, ce qui évite les ponts thermiques. Il faudra en revanche renoncer à quelques centimètres de confort pour arriver à une épaisseur de 3,8cm, qui reste néanmoins tout à fait correct si vous appréciez un couchage ferme.

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